Bujumbura, le 5 décembre 2014 (Net Press). Le Projet de gestion environnementale du bassin du lac victoria, phase II (LvempII) a organisé ce matin, une rencontre de briefing des journalistes sur le projet, ses objectifs et ses activités sur terrain.
Selon Gilbert Ngendahabona, chargé de la communication dans le projet LvempII, ce projet est une initiative de tous les Etats membres de la communauté Est-africaine. Il est en cours d’exécution dans les cinq pays qui se partagent le bassin du lac victoria à savoir le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie et le Kenya. Au Burundi, ce projet est en train d’être exécuté dans les provinces de Mwaro, Gitega, Karusi et Kirundo.
Il a fait savoir que les principales activités en cours portent sur la protection des bassins versants des rivières Ruvubu et Ruvyironza et leurs affluents, par le creusement des fossés antiérosifs et la plantation des arbres forestiers et agro-forestiers ainsi que la restauration des zones tampons et la stabilisation des berges de ces rivières.
En province de Kirundo, les activités portent sur la matérialisation de la limite de la zone tampon du lac Rweru à 50 m de ses berges ainsi que sa restauration des zones tampons par la plantation des arbres appropriés, conformément au code de l’eau burundais. Le projet va aussi octroyer des micro-subventions aux riverains de ce lac pour la mise en œuvre de sous-projets de développement. Signalons que le projet LvempII a une durée de cinq ans. Il a commencé ses activés en février 2012 pour terminer le 30 juin 2017 avec un budget de 15 000 000 dollars américains.
Burundi - Elections
La ceni est optimisme pour l’engouement des électeurs.
Bujumbura, le 5 décembre 2014 (Net Press). Trois jours avant la fin de l’enrôlement des électeurs, la Ceni a organisé une séance d’évaluation de la tâche d’enrôlement des électeurs jusqu’au 4 décembre 2014. Ainsi, le président de la Ceni a indiqué que l’effectif total des électeurs qui se sont fait inscrire s’élève à 2.761.883. Toutefois, M Pierre-Claver Ndayicariye a fait savoir que ces résultats peuvent être erronés parce qu’ils ont été communiqués à l’aide des téléphones portables.
En ce qui concerne les inquiétudes soulevées par les participants dans cette évaluation selon lesquelles des cartes d’identités illégales s’octroient à une certaine partie de la population, M. Pierre-Claver Ndayicariye a dit que des mesures ont été prises, notamment la non-validation de l’enrôlement de ces individus qui possèdent des cartes qui n’ont pas de signature ou qui n’ont pas de sceaux de l’administrateur. De plus, a-t-il signifié, ceux qui vont été attrapés vont être interrogés par des instances habilités.
Pour ce qui est de l’arrêt momentané de l’enrôlement des électeurs et de la démission de la Ceni tel que proposé par quelques politiciens, le président de la Ceni a souligné que ce ce souhait comporte énormément de difficultés pour la population surtout que la ceni a été mise en place afin de conduire tous le processus électoral.
Pierre-Claver Ndayicariye a fait savoir qu’en ce qui concerne l’engouement des électeurs à se faire inscrire, il est optimiste que la planification de la Ceni sera atteinte puisque les Burundais ont une manie de faire les choses à la dernière minute, comme on peint le stade à la veille des cérémonies. Signalons que l’enrôlement des électeurs a été prolongé jusqu’au 12 décembre 2014 à 17h30 minutes.
Burundi – Vérité-Réconciliation
La Cvr, va-t-elle réellement réconcilier les Burundais ? S’interroge la ligue Iteka.
Bujumbura, le 5 décembre 2014 (Net Press). Après la mise en place des membres de la commission vérité-réconciliation, la ligue burundaise des droits de l’homme Iteka a rendu public un communiqué de presse afin de saluer la volonté de l’Etat et les contributions des parties prenantes pour la mise en place de cette commission.
Toutefois, la ligue Iteka regrette que lors de la mise en place de cette commission, les dossiers des hommes et des femmes intègres de la société civile n’aient pas retenu l’attention de l’auguste assemblée nationale. Elle regrette également que la mise en place de cette commission n’a pas respecté les recommandations émises par le peuple burundais lors des consultations nationales par la commission tripartite.
Bien que la loi de la mise en place de cette commission a soulevé des controverses au sein des députés de l’assemblée nationale, la ligue Iteka recommande aux commissaires membres de la Cvr de faire preuve d’intégrité, de justice et de grande sagesse et de bien mûrir la question des témoins et des victimes et de faire preuve d’ouverture pour recevoir les contributions de toutes les parties, afin de lever le défi de réconciliation. Aux citoyens Burundais, il est recommandé de suivre de près ce processus et de s’exprimer sans peur afin que la vérité sur ce qui s’est passé au Burundi soit connue et nous conduise vers un Burundi réconcilié. A la société civile burundaise, il est recommandé de rester vigilante, de dénoncer toutes les irrégularités qui émailleraient ce processus. Enfin, à la communauté internationale, il est recommandé d’accompagner le Burundi dans ce cheminement difficile.
Burundi – Tanzanie - Diplomatie
Mise au point fort opportune de l’ambassade de Tanzanie au Burundi
Bujumbura, le 5 décembre 2014 (Net Press). Il y a un peu plus d’une semaine, les milieux diplomatiques de la capitale burundaise étaient littéralement surpris d’apprendre que la Tanzanie, l’Ouganda et le Kenya soutenaient l’éventualité d’un troisième mandat de Pierre Nkurunziza auquel les trois pays membres de l’East African Community comme le Burundi ne voyaient aucun problème.
Surprise donc chez les diplomates, colère à peine contenue à l’opposition et particulièrement dans les formations politiques de l’Alliance des démocrates pour le changement (Adc Ikibiri).
Cette surprise et cette colère étaient d’autant plus compréhensibles que l’intéressé lui-même n’avaient encore rien dit et n’a toujours pas révélé son intention de se représenter ou pas à un troisième mandat.
Aussi, l’ambassade de la Tanzanie à Bujumbura a-t-elle décidé hier en début de soirée de clarifier sa position, celle de Kampala et de Nairobi sur cette question.
Les 3 gouvernements ne se sont jamais exprimés sur leur position quant aux élections de l’année prochaine qui, a-t-on insisté dans un communiqué rendu public par cette mission diplomatique, concernent les seuls Burundais.
Burundi – Afrique du Sud - Anniversaire
Nelson Mandala un an après - - -
Pretoria, le 5 décembre 2014 (Net Press). Ce fut le 5 décembre 2013 que le monde entier apprit, sans surprise, que Nelson Mandela venait de rendre son dernier soupir. Sans surprise en effet, car celui qui fut médiateur dans le conflit interethnique burundais était âgé de 95 ans et qu’à cet âge-là, les chances de prolonger sa vie sur cette misérable terre étaient minimes.
Les funérailles de Nelson Mandela furent planétaires, car aucun chef d’Etat ou de gouvernement ne s’absenta, pour rendre hommage à ce vieil homme nonagénaire qui, à sa mort, était la personnalité la plus aimée et la plus respectée du monde entier.
Ce vendredi qui est la date-anniversaire, le gouvernement sud-africain, plutôt que de demander aux compatriotes de Madiba d’observer une minute de silence, leur a demandé de faire beaucoup de bruits pendant six minutes, en souvenir des 67 ans qu’il a passés à lutter contre la ségrégation raciale dans son pays.
Enfin, par rapport à notre pays, lorsqu’il arriva pour la première fois à Bujumbura pour éteindre l’incendie interethnique entre Hutu et Tutsi, en succession à Julius Nyerere, Mandela suscita un immense espoir chez les Hutu et beaucoup de panique chez les Tutsi, en déclarant qu’« il n’est plus acceptable que tout le pouvoir politique, militaire et économique soit concentré entre les mains d’une minorité ethnique ».