Bujumbura, le 20 décembre 2012(Net Press). C’est ce qu’a annoncé le président de la République lors de l’émission publique qu’il a animée ce vendredi à Ruyigi, alors qu’il était interrogé sur sa fortune presque 10 ans à la tête de notre pays. Pierre Nkurunziza a préféré esquiver la question, préférant dire qu’il y a des instances qui pourront le faire, tout en précisant cependant qu’il ne se plaint pas et que tout ce qu’il entreprend lui rembourse bien sans perdre. Je suis un fonctionnaire, je cultive et je ne suis pas commerçant mais des gens viennent s’approvisionner chez mois sans que je sois vendeur au marché, a-t-il tenu à signaler.
Concernant les stades qu’il fait construire dans les différents coins du pays, le numéro 1 de la République a fait savoir que ce sont des associations de football et que ce ne sont pas des stades qui lui appartiennent à lui mais qu’il est président fondateur de ces associations. Et de renchérir que tout le monde sait comment les associations sont agréées. C’est la raison pour laquelle à travers des associations, des bienfaiteurs aident à construire ces stades et tout le monde qui fait du sport pourra y jouer car le sport en Afrique, c’est un secteur qui a été oublié et c’est ce qui l’a poussé à s’y investir beaucoup.
En ce qui est de la culture du Stevia, le président Nkurunziza a fait savoir que l’Etat n’a aucune dent contre l’introducteur de cette culture mais que toutes les procédures relatives à son entrée doivent être respectées, notamment les études du sol. Car, selon lui, il y a des fois où une culture est introduite mais qu’après la récolte de celle-ci, il n’y a pas une autre culture qui puisse y pousser. Alors de ce fait, le président Nkurunziza a signalé que malgré que les paysans aient besoin de l’argent, il faudra d’abord penser à la vie quotidienne car les cultures vivrières sont un besoin de tous les jours.
Un autre dossier qui a fait objet de débat est celui de la libération d’Hilaire Ndayizamba qui actuellement est en état de santé fragile et ce dernier a déjà écrit beaucoup de correspondances au président de la République montrant que sa santé est précaire. Sur ce, l’orateur a fait savoir qu’il a déjà vu les lettres lui adressées et qu’il les a transmises à qui de droit et une fois que la pertinence du contenu sera vrai, ils répondront favorablement pour que le demandeur aille se faire soigner mais il a insinué qu’il y a des détenus qui mentent et qui sont attrapés en train de faire des gaffes, une fois ce privilège leur est accordé.
La question des généraux qui ont été éjectés de leurs postes juteux n’a pas été oubliée pour savoir si le président a voulu se débarrasser des gens qui le gênaient dans ses fonctions. Sur ce point, il a répondu que des gens peuvent dire beaucoup sur cela mais que c’est un simple changement selon lui qui n’est pas la première ou la dernière. Sur ce point, le président n’a pas convaincu l’opinion qui continue à penser que la mutation des deux généraux aussi influents dans des décisions prises est l’une des mesures les plus importantes que le pouvoir de Nkurunziza a prises.
Burundi – Politique - Genre
Leaders des partis politiques, alternez homme et femme sur les listes électorales
Bujumbura, le 20 décembre 2012(Net Press). Une marche des femmes pour la paix a été organisée ce matin par la commission épiscopale justice et paix (Cejp), en collaboration avec le réseau « femmes de foi ». Cette marche avait comme objectif de sensibiliser la population burundaise pour les élections apaisées et inclusives. Et aussi de permettre aux femmes d’avoir des places remarquables sur la liste des candidats pour les prochaines élections de 2015.
Cette marche pour la paix a été répondue massivement par des femmes. Au cours de cette activité qui a été débutée à la place de l’Indépendance, les femmes se déplaçaient avec des banderoles sur lesquelles il y avait des écrits qui demandent des élections paisibles et inclusives en 2015. Elles ont même prié pour qu’il y ait de bonnes élections de 2015.
Selon Mme Consolate Baranyizigiye, coordinatrice de la Cejp, on a organisé cette marche pour la paix pour demander à tous les Burundais d’avoir la paix pendant cette période des élections de 2015. Et aussi pour sensibiliser les femmes d’élire et de se faire élire. Ces femmes veulent un environnement paisible pour pouvoir participer à ces élections de 2015. Elles demandent aux partis politiques d’avoir une liste zébrée c’est-à-dire qu’il y ait un homme qui alterne avec une femme sur la liste électorale pour les candidats des élections de 2015.
Cette marche s’est clôturée au jardin public où l’on a prononcé les discours marquant cette journée. Tous les discours qui ont été prononcés encouragent les femmes pour qu’elles s’investissent aux prochains scrutins électoraux de 2015. Signalons que ces cérémonies ont pris fin par une séance de prière par les représentants des religions musulmanes, protestantes et catholiques.
Burundi – Société
Dernier hommage à une grande figure chrétienne de Mutanga Sud.
Bujumbura, le 20 décembre 2012(Net Press). Il s’agit de Mme Angéline Niyonzima, décédée au mois de juin 2013 d’une mort naturelle et qui, disent encore ses admirateurs et surtout ses admiratrices de la paroisse Esprit de Sagesse, était autant connue que M. le curé, l’abbé Adrien Ntabona.
Ce rapprochement n’est pas du tout exagéré, car rares sont les activités paroissiales dans lesquelles elle n’intervenait pas de façon positive et constructive. Cette dame aux qualités exceptionnelles avait eu comme homme de sa vie un Mushingantahe aussi sage et gentil, M. Benoît Magisye, auquel elle avait donné quatre enfants qui ont su réunir en eux la douceur, la gentillesse et la sagesse de leur papa et maman, Brice, Régis, Théodoric et Donald, ce qui est rare en ce bas monde marqué par le tumulte et la turbulence dans de nombreuses familles.
Demain dimanche 21 décembre 2014, jour de la levée de deuil définitive, toutes ces qualités seront rappelées à la Cathédrale Regina Mundi où se déroulera la messe à partir de 12 heures, et les cérémonies se poursuivront dans les deux salles contigües, A et B.
Burundi – Confessions religieuses
Quelle différence y a-t-il entre le doute de Zacharie (Lc1, 18) et celui de Marie (Lc, 1,34) ?
Bujumbura, le 20 décembre 2012(Net Press). Le premier est celui qui a donné naissance à Saint Jean-Baptiste, considéré et vénéré par l’Eglise catholique Romaine comme le plus grand de tous les prophètes et la seconde est la Mère du Christ-Sauveur de l’humanité. A cinq jours de la célébration de la grande fête de Noël, tous les textes de l’Evangile rapprochent actuellement l’annonce de la naissance de Jean-Baptiste et celle de Jésus.
Toutes les deux ont été faites presque dans les mêmes circonstances par l’Ange Gabriel, mais de nombreux chrétiens pourraient ne pas comprendre pourquoi Zacharie le père de Jean-Baptiste et Marie, la Mère du Seigneur qui ont donné la même réponse (et presque dans les mêmes termes) à l’Ange n’ont pas été traités de la même manière par l’Envoyé Spécial du créateur de l’humanité.
En effet, le premier a douté de sa capacité d’enfanter car il était d’un âge très avancé et la seconde a exprimé le même doute car elle ne savait pas avec quel homme elle allait donner naissance au Messie. L’ange Gabriel considéra le doute de Zacharie comme une rébellion contre la volonté de Dieu et fut condamné à rester muet jusqu’à la naissance de son enfant, mais le doute de Marie fut considéré comme plus positif.
C’est pour être éclairci sur cette différence de traitement loin d’être convaincante a priori, qu’un chrétien de la paroisse Esprit de Sagesse de Mutanga a sollicité la lumière ad hoc auprès de l’Abbé Paul Butoyi, vicaire paroissiale et un des collaborateurs du curé, l’abbé Adrien Ntabona.
Sa réponse peut être résumée succinctement par l’explication suivante : Zacharie était un prêtre de l’ancien Testament qui savait qu’il y avait eu un précédent semblable au sien, celui d’Abraham qui, malgré son âge très avancé, avait donné naissance à Isaac avec son épouse Sarah. Il n’y avait donc aucune raison pour que ce qui avait été possible pour Abraham ne le soit pas pour Zacharie, d’autant plus que « le miracle « était annoncé par un ambassadeur de Yahvey.
Pour ce qui est de Marie en revanche, son doute est parfaitement justifiable, car jamais une jeune fille vierge en Israël n’avait donné naissance à un enfant, ce qui, soit dit en passant, est encore valable à nos jours C.Q.F.D.
Revue de la presse annuelle
L’année 2014.
Suite du mois de février 2014 (Net Press). Le 11 février 2014. De nouveaux rebondissements à l’Uprona. Concilie Nibigira écrit au ministre de l’intérieur pour l’informer qu’elle est encore la représentante légale suppléante du parti Uprona
Le Séminaire de Mugera a soufflé ses 88 bougies
Le 13 février 2014. L’Uprona Nyakuri, proche de Concilie Nibigira, est officiellement reconnu par le régime en place
Les Etats-Unis et le Burundi s’engagent dans un partenariat de commerce et d’investissement entre eux et l’Eac.
Le 14 février 2014. Prestation de serment d’un premier vice-président Nyakurisé, Prosper Bazombanza, en l’absence des députés de l’Uprona dont il suppose représenter au gouvernement. Même des ambassadeurs accrédités à Bujumbura ont boycotté cet événement et se sont fait représenter par leurs subalternes.
L’Olucome qualifie le gouvernement de mauvais gestionnaire des fonds et des catastrophes. Il fait allusion aux pluies diluviennes de Gatunguru et aux incendies des différents marchés, tant de la capitale que de l’intérieur du pays.
Le 15 février 2014. L’Uprona concilienne félicite Prosper Bazombanza en l’absence des députés du parti Uprona. L’on remarque la présence de quelques fonctionnaires de la première vice-présidence, de Gaston Sindimwo et de Concilie Nibigira.
Le 17 février 2014. Le ministre de l’intérieur, Edouard Nduwimana, lors d’une conférence de presse conjointe animée avec le ministre de la défense et ceux de la justice et de la sécurité publique, est on ne peut plus clair. Il n’y aura pas de réunion du parti Uprona sans Concilie Nibigira.
Le groupe parlementaire Uprona se rend à la brigade spéciale de recherche pour rendre visite à Tatien Sibomana, incarcéré depuis la veille à la mi-journée par la police après la réunion au courant de laquelle Charles Nditije a été élu président et Evariste Ngayimpenda vice-président.
Le 18 février 2014. Emmanuel Misago alias Fundi est en audience publique au tribunal de grande instance de la mairie de Bujumbura. Il est accusé de s’être soustrait à la garde à laquelle il était soumis le 9 mai 2011. Il est accusé également d’avoir frauduleusement fait fabriquer une fausse signification de l’arrêt lui faisant sortir de la prison la même date.
Les membres du barreau de Bujumbura sont dans le collimateur du pouvoir en place. Ils ont prévu une séance de formation pour deux jours mais à leur grande surprise, le maire de la ville a dépêché les policiers pour les en empêcher.
Le 19 février 2014. Les nouveaux membres du gouvernement prêtent serment. Au total, cinq nouveaux ministres étaient concernés. Ernest Mberamiheto (Frodebu Nyakuri), Dieudonné Giteruzi (Uprona concilien), Marie Rose Nigigiyimana (Uprona concilien), Tharcisse Nkezabahizi (Uprona concilien) ainsi que Virginie Ciza. Comme l’on peut s’y attendre, les députés de l’Uprona et sénateurs n’ont pas répondu à ce rendez-vous à l’exception de Bonaventure Niyoyankana.
Le 20 février 2014 (Tatien Sibomana est relâché
Vers la rupture entre le Cndd-Fdd et le Frodebu Nyakuri. Quand le ministre de l’intérieur a divisé cette formation politique, il croyait que le Frodebu Nyakuri allait applaudir toutes les décisions prises par les maîtres du pays. Mais depuis un certain temps, le Dr. Jean Minani a pris ses distances avec le parti au pouvoir sur des dossiers –clés tel qu’un 3ème mandat du président sortant, dans les bagarres actuelles entre l’Uprona et le Cndd-Fdd, il a condamné l’ingérence inadmissible du ministre Edouard Nduwimana dans le fonctionnement du parti de Rwagasore. (A suivre)