Cibitoke, le 3 janvier 2015(Net Press). Par les temps qui courent, bien, malin qui pourrait savoir avec précision quel est le nombre exact des victimes dans la guerre qui, en province Cibitoke, oppose les assaillants venus de l’Est de la République démocratique du Congo aux militaires de l’armée burundaise. Les sources du ministère de la défense nationale et des anciens combattants tentent de minimiser et c’est de bonne guerre – au sens propre comme au sens figuré- mais d’autres sources en provenance du théâtre des combats livrées par la population locale et donc crédibles, dressent un bilan beaucoup plus lourd.
Mais l’impression générale est que les plus hautes autorités du pays, civiles comme militaires, ont quelque chose à cacher. Comment expliquer la naissance d’une nouvelle rébellion dans un pays qui en a connu d’autres dans le passé ? Quelles seraient ses revendications au cas où il y en aurait ? Que penser de certains commentaires indiquant que le pouvoir pourrait être tenté par la nouvelle situation pour se mettre à la chasse des opposants rendus responsables de ce qui est en train de se passer au Nord-Ouest du pays ? Tout cela mérite incontestablement une certaine clarification de la part du chef de l’Etat et commandant suprême des forces de défense et de sécurité.
Burundi – Confessions religieuses
La fête de l’Epiphanie expliquée par l’abbé Salvator Ngendabanyikwa.
Bujumbura, le 3 janvier 2015(Net Press). Ce dimanche 4 janvier 2015, les fidèles de l’Eglise Catholique Romaine célèbrent la fête de l’Epiphanie dont la signification a été expliquée ce samedi par l’abbé Salvator Ngendabanyikwa. Ce mot est dérivé de la langue grecque pour rappeler la période où les rois mages venus d’Orient, allèrent rendre hommage à l’Enfant Jésus qui venait de naître à Bethléem en Galilée.
Ils lui offrirent des présents immortalisés par les Saintes Ecritures : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Aujourd’hui, a poursuivi ce prêtre du Seigneur, ces cadeaux datant du début de l’ère chrétienne sont remplacés, dans notre pays, par des cadeaux correspondant aux réalités burundaises, soit l’amour du Christ et l’amour du prochain et plus précisément par la réconciliation nationale, dans un contexte où les membres de la commission « vérité et réconciliation » (Cvr) viennent d’être désignés (Ndlr).
Burundi - Politique
Le parti Mrc-Rurenzangemero contre ce qu’il appelle tracasseries
Bujumbura, le 3 janvier 2015(Net Press). Cette formation politique, à travers un communiqué de presse, indique qu’elle est profondément préoccupée par les nombreuses tracasseries par des agents publics et de la milice Imbonerakure à l’encontre de ses membres sous prétextes futiles liés à l’introduction de la culture de Stévia au Burundi.
Nul n’ignore que le parti Mrc-Rurenzangemero a mis dans son projet de société, l’accent sur l’organisation de la population en coopératives et en associations de développement autour des cultures d’exportations comme le thé et la stévia destinés à alléger la misère de la population.
Ce parti condamne par conséquent les destructions méchantes de la Stévia à Ciya, Mpanda et Muramba en province de Bubanza sous l’instigation d’un député du Cndd-Fdd, à Muhuta en province Bujumbura et Cankuzo. La dernière destruction méchante a eu lieu à Mwange, zone Kizuka dans la commune de Rumonge et a correspondu à l’emprisonnement de la représentante du parti dans cette circonscription, déplore cette formation politique.
Elle rappelle que l’introduction de la Stévia a été faite en toute transparence avec l’assentiment du gouvernement et a suivi toutes les démarches. Ainsi, l’Isabu a levé la suspension du contrat de recherche participative et en novembre 2014, a produit un rapport confirmant l’adaptation de la culture au Burundi, mentionne la correspondance.
Elle renchérit en indiquant que malgré tout cela, les destructions des plants de stévia ont déjà couté à la société Stevco pas moins de trois mille milliards de francs burundais et le Mrc l’encourage à porter plainte contre le gouvernement à la cour de l’East African Community. Que les représentants de l’administration, de la justice et de la police aient personnellement participé à la destruction de la stévia à Mwange, cela dépasse tout entendement et la trilogie devrait plutôt être au service des citoyens, fait savoir le communiqué.
Enfin, le parti Mrc-Rurenzangemero met en garde tous ceux qui auraient des velléités de s’adonner à ces pratiques inciviques, car tôt ou tard, les responsables de ces forfaits devront en répondre devant les citoyens.
Burundi - Politique
Le Msd dans la province de Gitega engagé à démettre la Ceni et ses organes.
Gitega, 3 janvier 2015(Net Press). Ce parti d’Alexis Sinduhije à Gitega indique qu’il est contre la Ceni ainsi que tous ses organes qu’elle a mise en place. Epitace Nshimirimana qui pilote ce parti au niveau provincial précise que la Ceni est au service du parti au pouvoir et malgré les multiples appels au président de la République lui demandant de dissoudre la Ceni, celui-ci n’a rien fait.
C’est pour cela que cet homme politique du Msd a indiqué ce samedi que des manifestations légales vont être effectuées et viseront à démettre la Ceni. Si ces dernières seront refusées, d’autres stratégies vont être étudiées jusqu’à ce que cette Ceni parte car elle a échoué dans sa mission, à en croire M. Nshimirimana. Il a développé tout cela lors de l’ouverture de la permanence du Msd en commune de Ryansoro, dont les cérémonies se sont déroulées dans la tranquillité.
Burundi – France - Société
Un enterrement d’un bébé Rom refusé à Champlan
Wissous, le 3 janvier 2015 (Net Press). D’après le journal « le Parisien », sur décision de la mairie, un nourrisson, décédé il y a huit jours et dont les parents vivent au bidonville, ne pourra reposer au cimetière communal. Il sera inhumé lundi à Wissous.
Comme on le raconte dans le journal « le Parisien », elle s’appelait Maria Francesca. Maria comme sa grand-mère, et Francesca comme la France, où elle est née et reposera, même si ce n’est pas dans la ville où elle aura vécu sa courte vie. La petite fille, née à Longjumeau en octobre et dont les parents vivent depuis plus d’un an dans le bidonville de Champlan, a été victime dans la nuit du 25 au 26 décembre de la mort subite du nourrisson, constatée à l’hôpital de Corbeil où elle avait été transportée par les secours.
Les parents endeuillés souhaitaient faire enterrer leur bébé à Champlan, là où sont aussi scolarisés leurs deux fils. Une volonté qui leur a été refusée mercredi par la mairie. « La famille voulait une inhumation à Champlan car elle y est installée. Elle est chrétienne, très pieuse et voulait pouvoir se recueillir tous les jours. Nous avons donc fait une demande classique auprès de la mairie de Champlan. Mais elle m’a rappelé pour me dire qu’elle était refusée », raconte Julien Guenzi, nouveau gérant des pompes funèbres l’Escarcelle à Corbeil, chargé de l’enterrement qui se déroulera lundi matin à Wissous, après une cérémonie religieuse à l’église Saint-Paul de Massy.
Burundi – France - Politique
Hollande défendra lundi sur France Inter ses priorités pour 2015
Paris, le 3 janvier 2015 (Net Press). Selon le journal « Reuters », François Hollande a accepté l’invitation de France Inter de ce lundi matin pour répondre à toutes les questions des journalistes et des auditeurs de la radio sur les priorités de l’année 2015. Il va présenter durant deux heures ses priorités pour l’année 2015.
Il accordera trois entretiens thématiques, (économie, politique et international) et répondra en fin d’émission aux questions des auditeurs. Selon toujours ce journal « Reuters », il y aura beaucoup de précisions et de compléments qui seront apportés par rapport à son programme d’action pour 2015 et le président de la République aura à cœur de montrer que cette année 2015 est placée sous le signe de la combativité.
Cette prise de parole, quelques heures avant le premier conseil des ministres de la rentrée, sera l’occasion pour le président de la République de donner des précisions à propos de la loi sur la croissance préparée par le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, la réforme du service civique encore le plan de relance de la Commission européenne.
François Hollande a placé mercredi ses troisièmes vœux présidentiels du Nouvel an, dépourvus d’annonces, sous le signe de l’audace et de l’action, promettant pour 2015 des avancées "dans tous les domaines et pour tous".
Lors de cette traditionnelle intervention télévisée, le chef de l’Etat a dit vouloir "en finir avec le dénigrement et le découragement" alors que le parti socialiste s’attend à de nouvelles défaites électorales aux élections départementales en mars et régionales en décembre.