Bujumbura, le 13 janvier 2015(Net Press). Si Onésime Nduwimana est un homme politique qui maîtrise les affaires du Cndd-Fdd dont il est le porte-parole, il est sans aucun doute un nul dans la connaissance du fonctionnement de l’Eglise Catholique en général et de l’Eglise catholique burundaise en particulier.
En réaction à la position de l’Archevêque de Gitega qui déclarait au cours du dernier Week-end que Pierre Nkurunziza n’a aucun droit de solliciter un troisième mandat, M. Nduwimana a répondu en substance que Mgr. Ntamwana s’est exprimé à titre personnel et pas au nom de l’Eglise Catholique burundaise toute entière.
Il s’est même permis un bien curieux amalgame, en affirmant que le successeur de Mgr Ruhuna a des points qu’il partage en commun avec le Cndd-Fdd, ce qui est un argument qui n’apporte rien à son raisonnement, car on peut bien être d’accord avec quelqu’un sur un point précis et ne pas être d’accord avec lui sur un autre point.
Mais là où il a fini par démontrer que sa maîtrise du fonctionnement de l’Eglise Catholique de notre pays est voisine de trois fois zéro, c’est lorsqu’il a osé – car cet homme est vraiment audacieux lorsqu’il évoque les sujets qu’il ne comprend pas du tout – c’est lorsqu’il a voulu faire croire que Mgr Ntamwana ne partage pas sa position avec ses sept autres collègues et dignitaires de l’Eglise Catholiques.
S’imagine-t-on un seul instant Mgr Gervais Banshimiyubusa, le président de la conférence épiscopale ou son adjoint, Mgr Evariste Ngoyagoye déclarer, même officiellement, que l’Archevêque de Gitega s’est exprimé en solitaire et que Pierre Nkurunziza a droit à un 3ème mandat ?
M Nduwimana attendra sans conteste le retour de Jésus-Christ sur terre pour entendre de tels propos.
Burundi – Coopération
Le Burundi engage des relations de coopération avec la République de Malte
New York, le 13 janvier 2015 (Net Press). L’ambassadeur du Burundi auprès de l’Onu, Albert Shingiro, a procédé à la signature, avec Christopher Grima de Malte, à la signature solennelle portant établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, au niveau ambassadeur. Cette signature est intervenue hier le 12 janvier 2015 à New York où les deux hommes sont basés.
Burundi - Elections
Les vendeurs de cartes de recharge se lamentent.
Bujumbura, le 13 janvier 2015(Net Press). Depuis que l’augmentation de la taxe de 42 Fbu par minute a été mise en vigueur, les vendeurs des cartes de recharge ont déjà indiqué qu’ils travaillent à perte. Ces lamentations sont partagées par des sociétés de téléphonie mobile ainsi que les clients qui utilisent les portables au quotidien.
Le gros des populations préfèrent donc rédiger des messages et selon des informations qui sont parvenues à notre rédaction, le gouvernement aurait lui-même constaté que cette taxe est plus qu’élevée. Ceux qui sont engagés contre la vie chère sont en réunion pour voir ce qu’ils peuvent faire afin de ramener le gouvernement à la raison.
Quand cette mesure a été envisagée, le gouvernement voulait amasser beaucoup d’impôts pour cette année, probablement suite aux besoins liés aux élections de cette année. Mais le constat est que cette augmentation de la taxe a produit l’inverse de l’impact prévu par le gouvernement car, selon le principe économique très bien connu, trop d’impôts tuent l’impôt.
Avec cette pratique, le coût de la vie devient intenable car les vendeurs des cartes de recharge sont devenus des sans emplois. Du côté de l’administration, les portes sont également fermées à double tour, surtout pour ceux qui ne sont pas du Cndd-Fdd. C’est pour cela que d’ici quelques jours, si rien n’est fait, la gestion des chômeurs dans ce pays sera tout simplement ingérable.
Revue de la presse annuelle
Juillet 2014
La fin du mois de juillet 2014 (Net Press). Le 21 juillet 2014. Pierre-Claver Mbonimpa est maintenu en prison par la cour d’appel.
Faustin Ndikumana exprime son inquiétude selon laquelle le versement des aides extérieures est en chute libre
Gabriel Rufyiri demande au parlement de ne pas voter le projet de loi du budget 2014 tel qu’il a été conçu.
Le 22 juillet 2014. Me vital Nshimirimana, à travers une étude qu’il a faite pour le compte de l’Acat-Burundi, indique que la torture est toujours une réalité au Burundi.
Deux kiosques situés tout près de l’ex-marché central de Bujumbura communément appelé « Le grenier du Burundi » ont pris feu.
Le 23 juillet 2014. Le député Bonaventure Niyoyankana adresse une correspondance au ministre de l’intérieur pour lui signifier qu’il s’engage à assurer la représentation légale du parti Uprona.
Le 24 juillet 2014. Le politologue Julien Nimubona, à travers une interview à la radio Isanganiro, se dit convaincu que lors des élections de 2015, le lendemain du Cndd-Fdd est incertain.
Le 25 juillet 2014. Charles Nditije appelle tous les Badasigana à contester les états-généraux du parti Uprona du 27 juillet 2014.
Me Isidore Rufyikiri qui avait été interdit de sortie du territoire au mois de décembre 2013, est sur le point de voir cette mesure levée.
Pierre-Claver Mbonimpa reçoit une visite des membres de la société civile
Le 26 juillet 2014. Mgr. Simon Ntamwana révèle par voie de presse que c’est un bonbon qui l’a poussé à se faire prêtre.
Le 28 juillet 2014. La société civile tire la conclusion, au regard des correspondances échangées, que le maire de la ville est toujours contre les marche-manifestations.
Le 30 juillet 2014. Comment peut-on me reprocher de rechercher la réunification du parti Sahwanya Frodebu ? Telle était l’interrogation de l’ancien président Domitien Ndayizeye, après sa suspension temporaire du parti de Léonce Ngendakumana.
Le 31 juillet 2014. Les organisations de la société civile déplorent que le président de l’Aprodh aille passer un mois en prison de Mpimba sans qu’aucun juge ne se penche sur son dossier malgré son âge et son état de santé fragile. A suivre !
Burundi – Rdc - Politique
Une manifestation violemment réprimée à Kinshasa.
Kinshasa, le 13 janvier 2015(Net Press). Il n’y a pas qu’au Burundi où l’actuelle période préélectorale connaît des incertitudes, car il y a aussi notre grand voisin de l’Ouest, la République démocratique du Congo, où l’élection présidentielle, prévue en principe en novembre 2016 suscite d’ores et déjà des remous.
L’opposition à Joseph Kabila le soupçonne de vouloir organiser au préalable le recensement de la population, ce qui, dans ce vaste état dont la superficie est supérieure à celle de toute l’Europe Occidentale et qui est peuplé de plus de 60 millions d’habitants, prendrait au minimum 3 ans.
Son intention est claire : chercher à se maintenir au pouvoir au-delà de l’échéance fixée par la constitution. L’opposition avait donc prévu une manifestation pacifique dans la capitale qui devait passer devant le siège de l’assemblée nationale où les députés devaient discuter sur une loi portant sur le recensement.
Mais la police avait reçu des instructions précises, à savoir qu’il ne fallait pas du tout laisser passer les manifestants. L’intervention fut accompagnée de beaucoup de brutalité et on comptait jusqu’hier enfin d’après-midi une dizaine de blessés dont un dans un état grave.