Bujumbura, le 15 janvier 2015(Net Press). C’est ce qu’indique le Dr Jean Minani en tant que signataire des accords d’Arusha et artisan de la constitution du Burundi. Les choses sont claires et ce n’est pas les membres du Cndd-Fdd qui sont plus malins pour lire les textes légaux contrairement à tout le reste des Burundais. Les hommes d’Eglise, les Etats-Unis, la société civile ont crié haut et fort qu’un troisième mandat de Nkurunziza n’est pas autorisé et selon Minani, ce n’est pas le président de la République et son porte-parole qui peuvent défendre l’impossible devant la loi.
Il a aussi évoqué qu’au sein du parti au pouvoir, le torchon brûle pour trouver un candidat et même les gens de ce parti le déclarent sur les ondes des médias. Paradoxalement, à quelques mois du vote, le parti au pouvoir n’est pas à mesure de désigner le successeur de Nkurunziza. Peut-on croire qu’au sein de cette formation politique toit tourne autour d’un seul leader « bien-aimé sans remplaçant pour ses œuvres charitables qu’il ne cesse d’apporter au peuple burundais » ? Tout simplement le président Nkurunziza a mené seul la campagne depuis 2010 dans la logique de se succéder à lui-même renvoyant aux calendes grecques la constitution et les accords d’Arusha. Il faisait comme si le peuple burundais et le monde entier, les Nations-unis en particulier, sont mis en sourdine pour enfin que sa candidature puisse passer comme une lettre à la poste au grand vouloir de la Ceni et de la cour constitutionnelle toutes taillées à sa mesure.
Burundi - Election
« Parle-moi de ton projet de société et je vote pour toi », dixit Ndayongeje
Bujumbura, le 15 janvier 2015(Net Press). Tel est le thème de la campagne, retenu au niveau national, à l’occasion du lancement officiel du mouvement mondial Action/2015. Les associations locales de la société civile à savoir Action for peace and development (Adp), Coalition pour la paix au Burundi (Copa-Burundi) et Association Saint François d’Assise (Asfa) œuvrant pour la promotion de la paix pour un développement durable, ont animé conjointement ce matin une conférence de presse pour appeler les décideurs à définir les actions concrètes pour éradiquer la pauvreté, la discrimination, les inégalités, les changements climatiques, etc.
Au cours de cette conférence de presse, M. Cédric Ndayongeje, représentant légal d’Adp, a fait savoir qu’à cette date du 15 janvier 2015, le monde entier en général et le Burundi en particulier, assiste à ce lancement mondial de la campagne dénommée Action/2015. Et d’ajouter que ladite campagne a été initiée et est conduite par une coalition flexible de centaines d’organisations de tous les coins du monde, soucieuses de rassembler une diversité de mouvements et de personnes démontrant l’étendue de leurs préoccupations vis-à-vis des problèmes auxquels la population mondiale et la planète font face et prendre leur avenir en main.
Ainsi, poursuit M. Ndayongeje, dans notre pays, cette campagne survient au moment opportun dans le sens où on a déjà entamé le processus électoral qui oblige les candidats à différents niveaux à présenter leurs projets de société en vue de d’orienter le vote.
A la question de savoir ce que ces trois associations valent comme force pour pouvoir amener les hommes politiques à présenter leurs projets de société, M. Ndayongeje a répondu que c’est la raison qui a fait qu’elles prennent le devant à travers cette campagne et ainsi appeler de multiple autres organisations à les rejoindre. Il pense que si l’action est menée dans ce sens et qu’il y ait beaucoup d’associations qui préfèrent adhérer à cette campagne, cela contribuera à une grande sensibilisation des électeurs potentiels pour qu’ils votent réellement les projets de société les plus consistants.
A entendre le représentant légal d’Apd, cette campagne va durer deux mois et leur souhait est qu’elle soit inclusive et puisse mobiliser la population burundaise en général pour qu’elle prenne conscience du sens du vote, notamment le choix des différents projets de société qui seront présentés aux électeurs afin de choisir meilleur projet. Celui qui aura présenté ce programme aura des obligations à remplir une arrivé au pouvoir car, il aura des comptes à rendre au risque de subir des sanctions pendant la campagne ultérieure.
Pour lui, l’essentiel est qu’on puisse sensibiliser la jeunesse davantage pour qu’elle prenne conscience des enjeux qui sont déjà existants. Et à ce niveau, la jeunesse devrait avoir en tête que c’est elle qui a encore de longues années devant elle pour pouvoir jouir des fruits des réalisations de ces projets des sociétés au cas où il y a des projets qui parviennent à passer.
Ces trois associations demandent au gouvernement de soutenir dans la mesure du possible cette campagne et de contribuer à sa vulgarisation pour ainsi s’approprier des résultats qui en seront issus. Elles leur demandent également d’engager plus d’énergie dans l’incitation à la création des initiatives similaires.
Burundi – Gouvernance
Parcem plaide pour un leadership politique responsable.
Bujumbura, le 15 janvier 2015(Net Press). Après avoir remarqué que le Burundi vit demeure une situation de morosité sur tous les plans malgré la fin de la crise socio-politico et économique pendant la période située entre 1993 et 2005 qui a complètement laminé tous les secteurs de la vie nationale et la signature de l’accord d’Arusha en 2000 ainsi que l’organisation des élections générales de 2005, Parcem se pose la question de savoir ce qui manque pour que le Burundi décolle. Cette organisation pense tout comme le prince Louis Rwagasore, le héros de l’indépendance du Burundi, qu’il manque à nos leaders politiques la qualité et les compétences voulues pour être leader.
Selon Faustin, président et représentant légal de Parcem, parmi nos dirigeants, il manque une culture moderne de responsabilité puisque ceux-ci se contentent de prononcer des discours superficiels qui, pratiquement, ne trouvent pas des solutions aux problèmes de la population. Dans divers secteurs, que ce soit dans le domaine de la politique, de la justice, de la gouvernance, et d’autres, il est nécessaire de se donner de planifier à base de stratégies réalistes et réalisables. En croire M. Ndikumana, établir un chronogramme des réalisations qui répondent aux préoccupations des communautés déjà exprimées est plus que nécessaire au lieu de crier à la longueur de la journée prendre le temps d’analyser les doléances leur soumises.
Les dirigeants ont l’habitude de dire que tout est dû à la crise que notre pays a connue, oubliant que les temps passent et qu’il faut avoir une vision qui garantisse le bien-être aux générations montantes. Et de renchérir que tout cela est dû à des leaders qui ne sont pas capables de servir leurs dirigés d’une façon responsable et honnête. Il est donc important que la jeunesse sache dès maintenant que la responsabilité d’un dirigeant est très importante quand on veut servir des millions de gens, a-t-il déclaré.
Il a également signifié qu’un homme politique qui dirige ne doit pas uniquement s’entourer de techniciens seulement mais il doit lui-même disposer de beaucoup d’informations dans des domaines variés. Connaître d’abord l’état des lieux et agir conséquemment est normalement le crédo des dirigeants responsables. Il a donné l’exemple des présidents français qui maitrisent nettement le degré de croissance économique de leur pays alors qu’ici, ils peuvent ne pas connaître même à quelle degré de croissance nous sommes.
Le Pr. Salathiel Muntunutwiwe qui a fait l’analyse de l’état des lieux du leadership burundais a quant à lui fait savoir qu’au Burundi, nos dirigeants veulent s’enrichir eux seuls, oubliant qu’ils ont un mandat du peuple. Ce qui est un manque de culture politique adéquate, a-t-il tenu à signaler. Il a signalé aussi que cela peut provenir également de son environnement qui ne demande pas des comptes aux dirigeants et du coup, ils se disent que le mode de gouvernance convient au peuple.
Néanmoins, il a précisé que les Burundais commencent à être entreprenants dans leurs desseins politique et social pour par voie de conséquence refuser tout ce qui ne vient pas en leur faveur qui foule au pied leurs droits. Il y a aussi la société civile qui commence à éclairer les citoyens sur comment revendiquer leurs droits. Comme solution, ce professeur recommande de commencer à enseigner aux jeunes gens la notion de leadership responsable pour qu’ils grandissent en sachant quelle qualité de dirigeant il leur faut.
Burundi - Télécommunications
477 organisations interpellent le président de la République pour supprimer la taxe de 42 Fbu sur la communication.
Bujumbura, le 15 janvier 2015(Net Press). Les organisations et confédérations syndicales engagées dans la campagne contre la vie chère, par le biais de 4 organisations tel que Abuco, Olucome, Csb et Cosybu ont animé une conférence de presse afin d’informer l’opinion nationale que la taxe de 42 Fbu imposée à la communication par minute n’a d’autres effets que d’enfoncer les citoyens dans la misère.
En effet, a fait savoir M. Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, ces organisations ont adressé une correspondance au président de la République afin que cette taxe soit supprimée pour que le gouvernement ne continue pas à sucer le petit contribuable alors que les conséquences pour lui sont lourdes. M Rufyiri précise qu’il est très regrettable de voir que l’Etat augmente les taxes sur la consommation des produits comme l’appel téléphonique, le carburant ainsi que les boissons afin d’augmenter le budget annuel sans considérer le petit contribuable.
C’est pourquoi ces organisations demandent au gouvernement de prendre des mesures conséquentes pour alléger les souffrances des citoyens déjà plongés dans une situation d’extrême pauvreté et cela dans les meilleurs délais. Dans le cas contraire, souligne le président de l’Olucome, ces organisations et confédérations syndicales engagées dans la campagne contre la vie chère au Burundi se réservent le droit d’entreprendre des actions nécessaires et ce, dans les délais réglementaires afin d’amener le gouvernement à prendre des mesures salutaires pour sa population.
Burundi – Anniversaire
La jeunesse sur les traces de Martin Luther King !
Bujumbura, le 15 janvier 2015(Net Press). Ce le mot d’ordre que donne l’association des jeunes pour la non-violence active (Ajena) lors de 86ème anniversaire de la commémoration de l’assassinat de cet homme qui a combattu contre la ségrégation entre les Noirs et Blancs aux Etats-Unis. Cette, à travers un communiqué de circonstance précise que sa foi de vérité, d’amour et d’une vraie justice doit devenir une espérance pour l’avenir de l’humanité, l’égalité et la liberté pour la vie du cœur.
Cette association interpelle la jeunesse burundaise de faire preuve du militantisme, de conviction profonde pour la paix, d’être imprégnée d’idées nouvelles, de rompre avec la philosophie de la haine ethnique. Car ceci prêche la division, enferme dans la nuit de guerre qui anéantit l’espoir d’un monde meilleur mais plutôt suivez comme modèle Gandhi, Martin Luther King qui sont le vrai exemple de la non-violence. L’Ajena invite la jeunesse burundaise à ne pas se réclamer d’aucune couche sociale spécifique pour triompher et surmonter les problèmes qui la hante.