Bujumbura, le 16 janvier 2015 (Net Press). Le Burundi a longtemps souffert des crises profondes qui ont endeuillés beaucoup de familles et la plupart de ceux qui ont pris les armes combattaient pour le recouvrement de leur dignité à travers le respect des droits à la participation politique du pays. On accusait le parti unique d’avoir accaparé tous les pouvoirs tout en couvrant d’ombre la majorité de Burundais. L’année 1990 sonna avec l’imposition du multipartisme aux pays non avancés par le biais du sommet de la Baule. Dès 1993, le premier président hutu fut élu avec une majorité écrasante de plus de 65%. Mais malheureusement, il fut lâchement assassiné en moins de 2 mois au pouvoir. La véritable démocratie n’a été instaurée que par les Accords d’Arusha en 2000 sous le couvert des quotas ethniques tout en introduisant une constitution qui respecte les Accords d’Arusha. En 2005, il y a eu organisation des élections démocratiques et le Burundi semblait empruntait une voie de non retour dans l’esprit et la lettre des Accords d’Arusha. Le parti Cndd-Fdd rafla les élections à plus de 65.arrivé aux affaires il gouverna sans partage avec une intolérance politique d’un autre âge.
Voilà qu’il veut éliminer tous les autres partis politiques qui ne sont pas en odeur de sainteté avec lui. Des formations politiques sont actuellement divisées en ailes par le parti Cndd-Fdd par le biais du ministre de l’intérieur Edouard Nduwimana avec un unique objectif d’aller seul aux élections de 2015. C’est cette tentative qui se révèle aujourd’hui désespérée qui l’emmena à refuser le mission des Nation – unies pour les élections au Burundi de faire son devoir de garantir les élections libres et apaisées au profit de la Ceni avec qui il a déjà pronostiqué les résultats du scrutin de 2015 avec un score brejnévien. Pour survivre à ce dessein machiavélique les partis politiques de l’opposition en ailes ou pas, se coalisent afin de bouter dehors le système Cndd-Fdd. La naissance de l’Adc – Ikibiri depuis 2010 et aujourd’hui le 16 janvier 2015, de l’Anac - Shayura Uburundi en dit long.
Mais là aussi, les leaders de l’opposition sont persécutés par le pouvoir via les Ministres de l’intérieur et celui de la justice chacun en ce qui le concerne. L’exemple qui est parlant est celui qui est arrivé hier pour le vice –président du parti Sahwanya-Frodebu, M.Frédéric Bamvuginyumvira condamné à 5 ans de prison ferme et Léonce Ngendakumana à une année. Même ceux qui avaient fui le pays craignant pour leur sécurité sont aujourd’hui accusés à tort de parrainer les mouvements armés qui viennent d’être réprimés ignominieusement dans le sang. C’est le cas d’Alexis Sinduhije.
Burundi – Confessions religieuses
Un pèlerinage de prière des politiciens chrétiens ce dimanche.
Bujumbura, le 16 janvier 2016 (Net Press). Dans le but de prier ensemble pour un engagement ferme du chrétien à la bonne préparation et à la réussite du processus électoral 2015, le sanctuaire Marial de Mont Sion Gikungu organise ce dimanche, le 18 janvier 2015 un pèlerinage des politiciens chrétiens comme l’indique l’invitation.
Les cérémonies débuteront par un rassemblement à 8 heures à l’hôpital Militaire qui sera suivi par un pèlerinage vers Mont Sion et la Messe commencera à 9 heures dans l’Eglise de la Sainte Trinité de Mont Sion Gikungu. Cette messe sera honorée par la présence des Evêques de l’Eglise Catholique du Burundi et la participation de différentes autorités ainsi que des leaders des partis politiques, lit-on à travers la même invitation.
Il sied de rappeler que ces hommes d’Eglises ne cessent d’intervenir au moment où différentes situations qui n’augurent pas la paix et la sérénité prévalent dans notre pays. Pas mal de fois, ils ont intervenu en faveur de la constitution en faisant un clin d’œil à la Ceni et bien d’autres situations du pays. Au cours d’une séance avec la ministre de l’intérieur, ils ont encore souligné la nécessité de toujours dialoguer pour éviter le pire qui a souvent eu lieu parmi leurs chrétiens. Mais M. Nduwimana les accuse de parler avec colère alors que souvent ils ont raison de s’inquiéter.
Cela se fait alors au moment où le ministre de l’intérieur lui, lance un appel pour une manifestation ce samedi pour soutenir les militaires qui ont défendu la province de Cibitoke. Il appelle tous les Burundais de le faire en leur mémoire afin de montrer que la paix ne pourra pas être perturbée encore dans notre pays.
Au niveau de la société civile, tout en acceptant une telle manifestation, Pierre-Claver Mbonimpa dit qu’il n’est pas encore temps de la faire car il faudra d’abord savoir qui a fait irruption dans cette province et établir la responsabilité des gens tués alors qu’ils s’étaient rendus.
Mais plus d’un s’interroge pourquoi manifester pour cette victoire alors que ce n’est pas la 1ère fois que les militaires burundais gagnent de telle bataille pour recouvrer la paix. Le porte-parole de la Fdn a toujours dit que les militaires ont repoussé les assaillants dans la Rukoko mais rien ne l’indique sur terrain. Et de ne pas oublier que nos militaires ont toujours repoussé les Al Shabab en somalie, pourquoi ne pas manifester pour les encourager là aussi. Certains soupçonnent par contre qu’il s’agit d’une manifestation politisée.
Burundi - Energie
L’année 2014, la Regideso a gagné environ 8 milliards de profit
Bujumbura, le 16 janvier 2015 (Net Press). S’exprimant sur les ondes de la Rpa, M. Libérat Mpfumukeko, directeur général de la Regideso, a indiqué que la Regideso est une entreprise qui traversait de très grande difficulté financière ces dernières années depuis 1997. Et d’ajouter que cette entreprise a enregistré des déficits pendant 11 années mais que depuis 2012, elle enregistre de progrès spectaculaires.
Selon lui, le résultat de cette année est le meilleur atteint depuis la création de la Regideso. Ce dernier a eu un bénéfice de presque 8 milliards et c’est la première fois que la Regideso arrive à un résultat pareil, renchérit M. MPfumukeko. Il a aussi souligné que c’est la première fois que la Regideso arrive à dépenser beaucoup d’argent. Car, a-t-il expliqué, il a dépensé plus de 10,5 milliards de fbu tirés de l’augmentation de la production de l’énergie thermique. Et que Malgré cela, on a réussi à avoir un résultat net de presque 8 milliards.
Burundi – Recherches scientifiques
Le nouveau système BMD présente des avantages par rapport à l’ancien système
Bujumbura, le 16 janvier 2015 (Net Press). Cela a été dit par le professeur Samuel Bigawa, au cours d’une réunion portant orientation sur l’équivalence administrative du diplôme de baccalauréat délivré par les institutions d’enseignement supérieur (Ies) au Burundi. Lors de son exposé sur la comparaison des programmes du nouveau système BMD et de l’ancien système, le professeur Bigawa a indiqué que d’une manière générale, l’ancien système comprenait beaucoup de cours mais dont la base était le fait que l’enseignant tout le temps était en train de dicter, d’écrire au tableau et le lauréat termine avec une masse de connaissances.
Le nouveau système, quant à lui, a été fait de manière que les enseignements conduisent aussi bien à des connaissances mais beaucoup plus à des compétences. Donc, pour ce nouveau système, l’enseignant doit avoir son cours, un syllabus et doit disposer les notes pour les étudiants. L’enseignant explique avec tous les moyens qu’il a, utilise moins de temps puisque les étudiants maintenant vont retrouver dans les notes les explications de la matière donnée. Selon le professeur Bigawa, il y a une différence au niveau de la finalité et au niveau de l’objectif. Car, a-t-il expliqué, l’ancien système conduit à un lauréat qui a beaucoup d’informations mais qui ne sait pas les appliquer tandis que le nouveau système permet d’avoir beaucoup d’informations aussi, mais ces informations facilement applicables.