Bujumbura, le 17 janvier 2015(Net Press). L’absence aux cérémonies d’inauguration de la mission électorale des Nations-Unies au Burundi (Menub), et d’un représentant du gouvernement de Nkurunziza, et d’un délégué de la Ceni, a suscité de nombreux commentaires dans différents milieux de la capitale burundaise allant un peu dans tous les sens.
Il faut dire que c’est un des journaux privés proche du Cndd-Fdd qui a donné une explication claire mais très discutable, qui a révélé que le gouvernement n’a pas du tout voulu que la Menub lui fasse avaler son statut, à savoir que les résultats crédibles des prochaines élections seront ceux que cette mission d’observation onusienne des élections de 2015 aura publiés et non ceux du pouvoir en place. Une véritable « humiliation », conclut notre confrère dans son éditorial.
Cependant, aux yeux de la rédaction de « Net Press » dans les pays africains, y compris le Burundi, au cas où les résultats crédibles des élections seraient ceux émanant des gouvernements en place et qui, par conséquent, seraient reconnus par la communauté internationale, il ne ferait guère de doute que les dictateurs de la trempe de Robert Mugabe seraient salués avec tous les honneurs dus à leur rang à Washington, New York, Londres ou Paris comme des démocraties modèles.
La Menub n’avait donc pas à être régie par les statuts correspondant à la vision que se fait le Cndd-Fdd des élections « véritablement démocratiques ». La seule erreur qu’elle aurait peut être commise est d’ordre protocolaire, car elle aurait dû harmoniser son emploi du temps avec celui du gouvernement si du moins notre confrère susmentionné a livré une information avérée.
Burundi - Politique
M. Mugwengezo content de l’unification de son parti politique.
Bujumbura, le 17 janvier 2015(Net Press). Il y a un certain temps que le parti Upd-Zigamibanga était divisé comme tant d’autres partis politiques de ce pays. Mais, l’étape de l’union de ce parti vient d’être concrétisée et Chauvineau Mugwengezo qui dirigeait une aile de cette formation politique naturellement s’en réjouit. Il dit que c’est une étape importante pour solidifier le parti et aller aux échéances de 2015 en étant fort politiquement pour gagner les élections.
Concernant le retrait de l’Alliance des démocrates pour le changement (Adc-Ikibiri), dont il est d’ailleurs porte-parole, cet homme politique a indiqué que cela ne peut pas se faire puisque le parti reste dans le camp de l’opposition politique. Et de renchérir que même Zed Feruzi qui dirigeait l’autre aile a fait savoir pendant cette étape de réunification qu’il ne travaille désormais plus pour le pouvoir en place. Mais tous les détails y relatifs seront bien éclaircis lors d’un congrès extraordinaire de cette formation politique qui se tiendra au mois de février prochain.
Burundi – Recherches scientifiques
Désormais, le diplômé baccalauréat et celui de licence auront une même valeur administrative
Bujumbura, le 17 janvier 2015 (Net Press). Cela resort d’un atelier d’hier portant orientation sur la valeur administrative du diplôme de baccalauréat délivré par les institutions d’enseignement supérieur (Ies) au Burundi. Selon Joseph Butore, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les participants à cette réunion ont été choisis presqu’exclusivement pour leur profil académique et professionnel. Ces derniers se sont exprimés en disant qu’avoir le bagage académique de diplôme baccalauréat peut être considéré dans l’administration burundaise comme les autres cadres œuvrant dans différents secteurs de la vie national.
Certains participants n’ont même pas hésité à dire clairement que ce cadre pourrait être considéré comme les cadres de directions voire être recruté comme licenciés qui sont issus du système appelé aujourd’hui ancien système. Parmi les participants, il y avait 11 étudiants du 3ème baccalauréat, 4 étudiants de l’Université du Burundi, 3 de l’Ecole normale supérieur et 5 provenant des universités privées.
Du côté des étudiants, Venuste Nduwayo, qui a parlé au nom de tous les étudiants, remercie le ministre Butore d’avoir organisé cette réunion puisque ce système BMB n’avait pas de textes qui le régissaient. Il espère que le décret dont on parle dans l’article 144 de la loi n°1/22 du 30 décembre 2011 sera bientôt disponible.
Burundi – Confessions religieuses
Début ce 18 janvier 2015, de la semaine de l’unité des chrétiens.
Bujumbura, le 17 janvier 2015(Net Press). Comme cela est devenu une tradition depuis un peu plus de 100 ans, du 18 au 25 janvier, les églises de confession chrétienne organisent une semaine de prières pour consolider leur unité. L’ancien Vicaire général du diocèse de Bujumbura et ancien recteur du grand séminaire Saint Curé D’Ars également de Bujumbura, Mgr Gabriel Baregensabe, s’est expliqué longuement ce samedi sur les ondes de Radio Maria Burundi pour rappeler les origines de cette semaine.
C’est en 1908 qu’un pasteur de l’Eglise Anglicane de nationalité britannique, Paul Watson, a pris cette initiative suivi en 1930 d’un prêtre catholique de nationalité française l’abbé Paul Couturier.
Plus tard, en 1958, ce fut la création d’une commission multiconfessionnelle regroupant toutes les églises chrétiennes qui étaient déjà acquises à cette idée et lorsque le Concile Vatican II se termine en 1965, il entérine à son tour cette volonté d’unité. Dans notre pays, Mgr Baregensabe a décrit comment un jour, le pasteur Paul Rutwe s’est dit profondément émerveillé de s’exprimer publiquement à la Cathédrale Regina Mundi.
Cette année, le lancement de la semaine aura lieu le lundi 19 janvier 2015 à l’Eglise Libre Méthodiste de Bujumbura. Le mercredi 21 janvier 2015, ce sera le tour de la Cathédrale Regina Mundi d’abriter les prières et le lendemain jeudi, ce sera la Cathédrale Sainte Trinité qui clôturera la semaine des prières.
Burundi – Confessions religieuses
Soirée de mobilisation des ressources pour la construction de la paroisse Esprit de Sagesse.
Bujumbura, le 17 janvier 2015(Net Press). C’est dans une semaine, et plus précisément le samedi 24 janvier 2015, qu’est prévue une soirée de mobilisation des ressources matérielles et financières, destinées à poursuivre et achever la construction de la paroisse Esprit de Sagesse située dans le quartier Mutanga Sud en bordure de Mugoboka et Sororezo de la province Bujumbura Rural.
Dans un entretien exclusif accordé à la rédaction de l’agence Net Press ce vendredi 16 janvier 2015, le curé de la paroisse, l’abbé Adrien Ntabona, commence par remercier d’ores et déjà les chrétiens qui ont contribué pour que les travaux en soient à l’étape actuelle.
Mais des efforts supplémentaires sont encore nécessaires, et c’est bien pourquoi cette soirée qui débutera à 16 heures précises, sera destinée à tendre la main à tous les nombreux amis de paroisse pour que les travaux de construction se poursuivent et s’achèvent. L’abbé Ntabona ne doute guère que cette soirée s’achèvera dans un climat de joie familiale.
Burundi – Rdc - Politique
Malgré les prestations de l’opposition, la loi électorale vient d’être votée par les députés congolais.
Kinshasa, le 17 janvier 2015(Net Press). La nouvelle loi électorale a été adoptée ce samedi par les députés de la République démocratique du Congo, dominés par ceux du parti au pouvoir, qui ont été les seuls à voter en sa faveur. Tous les autres ont voté contre, et leurs votes ont été accompagnées de véhémentes protestations qui ont été créé un certain désordre dans les enceintes de l’hémicycle et sur les bancs de l’assemblée nationale.
Depuis de longues semaines, Joseph Kabila était soupçonné de chercher, en amendant l’article 8 de la constitution, à prolonger sa présence à la tête de l’Etat. En effet, la modification ainsi apportées stipulent que la présidentielle prévue en novembre 2016 ainsi que les législatives programmées quelques jours plus tard, doivent être précédées par le recensement général de la population.
Or, selon tous les analystes, le comptage de la population est une opération technique très complexe qui nécessitera au moins 3 ans et même davantage, alors que le président sortant n’a que moins de deux ans pour achever son second mandat qu’il n’a pas le droit de renouveler.