Depuis hier, notre confrère et directeur d’une des stations les plus écoutées du Burundi, la radio publique africaine, Bob Rugurika, a comparu au parquet de la mairie de Bujumbura pour « donner » la lumière sur les massacres de trois Sœurs italiennes qui vivaient dans la paroisse dite chez Buyengero, dans la commune urbaine de Kamenge. Mais plus tard, cette lumière s’est transformée en accusations si bien que trois infractions contre notre confrère ont été retenues par le parquet, entraînant du coup son arrestation et son emprisonnement.
Ils confirment l’assassinat des Sœurs sans le savoir
Bujumbura, le 21 janvier 2015 (Net Press). En emprisonnant le directeur de la Rpa, les détracteurs de Bob Rugurika ont démontré face au monde qu’ils sont bel et bien les auteurs des massacres de Kamenge. Le journaliste n’a fait que donner la piste par où les enquêtes devaient commencer pour que la vérité éclate au grand jour. Mais quoi qu’il en soit, la piste est déjà donnée par cette radio qui se spécialise de plus en plus dans le journalisme d’investigation malgré ce qui arrive à notre confrère. Ceci rappelle évidemment le livre « Le Bourgeois Gentilhomme » de Molière publié en 1670 en France où l’on parle d’un certain Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir. C’est exactement ce qui s’est passé avec l’emprisonnement de Bob Rugurika.
Je vais démontrer que je suis plus musclé que le journaliste
Alors que Bob Rugurika était encore au parquet de la mairie de Bujumbura, l’ancien patron de la documentation nationale, le lieutenant-général Adolphe Nshimirimana est passé à l’endroit, en compagnie uniquement de son chauffeur. Il a été hué car il avait été cité par la radio publique africaine comme faisant partie de l’équipe des auteurs des massacres. En outre, les populations qui étaient sur place ont interprété ce geste comme une façon de narguer sa victime. Mais il a oublié qu’actuellement, la force et la prison sont deux méthodes qui sont devenues très caduques.
L’ancien président russe, Joseph Staline, sentant la puissance militaire de son pays, fut surpris d’entendre de la part de ses conseillers qu’il ne peut pas vaincre le Vatican, un Etat de 44 ha. La première question qu’il posa fut de savoir le nombre de bataillons dont dispose le Vatican pour qu’il puisse se mesurer à l’Urss de l’époque. On lui rétorqua que le Vatican utilise le cerveau et non la force physique. Dont acte.
L’arrestation de Bob Rugurika n’est pas une surprise
D’après plusieurs informations à notre disposition, la radio publique africaine est l’une des stations qui est fortement détestée par les pouvoirs publics. En effet, c’est une radio qui sait démontrer que tous les secrets du parti au pouvoir – bons ou mauvais -, sont des secrets de polichinelle. Ses journalistes ont des connexions très importantes dans tous les milieux, y compris dans la sphère du chef de l’Etat. C’est pour cela qu’à un certain moment, l’on a pensé à fermer cette station, mais elle s’avéra plutôt impossible. En emprisonnant donc Bob Rugurika, l’on croit que l’on a frappé fort, mais le résultat escompté peut être l’inverse.
La force de ses adversaires est anéantie
En emprisonnant le directeur de la Rpa, la force de frappe du gouvernement est annihilée et ce qui reste pour le moment, c’est de chercher la procédure de le libérer. Malgré la lourdeur des peines qu’il encourt, il sera très vite relaxé, le temps que la colère de ses adversaires prenne fin. De son côté, Bob Rugurika sortira de sa prison renforcé par ceux-là même qui croyaient qu’ils sont en train de l’abattre.
Et l’image de la justice dans tout cela
Sous d’autres cieux, les journalistes n’ont pas leurs places dans les différentes prisons. Comme la Rpa avait fourni une information originale, les services habilités devraient plutôt exploiter cette piste et non s’empresser d’interner le journaliste. Pour donc cette communauté internationale où la vie d’une personne a encore un sens, cela noircit à coup sûr l’image de la justice, pourquoi pas du pays, surtout que cette information est publiée au moment où tous les yeux sont tournés sur Bujumbura à cause des élections prochaines.
« Inimaginable, inconcevable, impensable, inexcusable, inadmissible et excommuniable, l’assassinat des trois religieuses italiennes, selon notre correspondant à Montréal
« Au moment où toute l’actualité médiatique burundaise se trouve concentrée sur l’emprisonnement révoltant de Bob Rugurika, le directeur de la Radio publique africaine, je peux me permettre d’affirmer que c’est le motif (ou plutôt le prétexte) de cette incarcération qui est de nature à indigner et à choquer vivement la conscience humaine
« Certes, l’histoire de notre pays a été ponctuée par de nombreuses tueries à caractère massif depuis l’indépendance, symbolisées par les deux sommets de l’horreur que furent les années 1972 et 1993. Mais si l’on peut se permettre un certain cynisme, c’était en quelque sorte « normal » pour ce qui est du Burundi, car d’un côté, c’étaient des Tutsi qui tuaient des Hutu et de l’autre, des Hutu qui tuaient des Tutsi…Et alors quoi de neuf, quoi d’original dans cette ex-colonie belge ?
« Mais quand il y a des Sœurs religieuses dont l’une d’elle étaient âgée de plus de 80 ans et d’autres des septuagénaires, expatriées de surcroît, venues pour rendre service de façon bénévole à un des quartiers de la capitale burundaise les plus déshérités, Kamenge en l’occurrence, dont la population est majoritairement hutu et correspond donc au « pays réel » comme on dit, qui sont froidement décapitées, on peut se demander raisonnablement si des gens de cette nature qui ont commis un tel crime peuvent être qualifiés d’êtres humains ?
« Ils ne peuvent même pas être rangés dans la catégorie des animaux, parce qu’ils donnent leurs mamelles à téter à leurs petits, même les chiens, malgré le caractère péjoratif de leur dénomination, sautent dans les bras de leurs maîtres pour leur faire des caresses…Mais ces assassins du 7 septembre 2014 à la paroisse Guido Maria Conforti de Kamenge, quels monstres, quels barbares d’un autre âge !!!
« C’est pourquoi on peut « comprendre » à posteriori que le pouvoir se soit empressé à s’en prendre à quelqu’un d’autre, notre confrère Bob Rugurika en l’occurrence, parce qu’il était une cible « trop facile », en sa qualité de directeur de la Rpa. Cette radio est en effet connue de tous pour être une radio spécialiste en scoops, du nom de ces informations données en primeur et en exclusivité.
« C’est elle qui fut une des premières radios privées à chercher et à tendre le micro à Pierre Nkurunziza et à Hussein Radjabu quand ils étaient encore au maquis, c’est elle qui a tendu le piège au même Radjabu tombé en disgrâce pour l’enregistrer à son insu, permettant ainsi à la justice de l’incarcérer pour 13 longues années…
« En définitive, le pouvoir du Cndd-Fdd ne pouvait donc pas accepter de porter sur ses épaules cette honte au moment où le président de la République sillonne le monde entier, à amasser des récompenses et des trophées internationaux comme quoi lui et son régime seraient des modèles à imiter en matière de paix, de sécurité et …d’amour du prochain !!! »
« Un comble, ni plus, ni moins, tout simplement »
Burundi – Politique – Nouvel an.
Quand les Imbonerakure confortent leur détestable réputation
Bujumbura, le 21 janvier 2015 (Net Press). En adressant ses vœux aux militants de son parti, le président du Cndd-Fdd, l’honorable Pascal Nyabenda, cité par le journal « Intumwa » il y a quelques jours, a exhorté en substance les « Bagumyabanga », les « Bakenyerarugamba » ainsi que les « Imbonerakure » (i.e les hommes, les femmes et la jeunesse du parti présidentiel) à aller de l’avant en cette année nouvelle en accomplissant de bonnes œuvres afin d’assurer une victoire encore plus nette que lors des élections de 2005 et de 2010.
Parmi « les bonnes œuvres » des Imbonerakure souhaitées par le président de leur parti, est-ce que M. Nyabenda incluait ce que ces miliciens ont fait avant-hier à l’école primaire Kinyinya II de la province Ruyigi ?
Ce jour-là, deux jeunes enseignants ont sérieusement mis à tabac leur directeur, tous des « Imbonerakure », jusqu’à ce qu’il soit littéralement amoché. De coup, tous les enseignants et tout le personnel administratif ont arrêté le travail depuis hier par solidarité, et ne reprendront le service que si les élus malfrats qui confirment la réputation détestable qu’on leur connaît et qui font honte au Cndd-Fdd sont sanctionnés.
Burundi - Démographie
Rutegama, une des communes qui symbolise la croissance effrénée de la population.
Muramvya, le 21 janvier 2015 (Net Press). Avec 580 habitants au kilomètre carré, la commune de Rutegama est celle, de toutes celles qui relèvent de l’administration territoriale de la province Muramvya, qui compte le plus grand nombre de bouches à nourrir. Hier mardi, les représentants de l’Ong international Word Vision présents dans notre pays, étaient en tournée de travail dans cette commune du centre de notre pays.
Ils ont fait le tour de la commune en compagnie des autorités locales, afin de faire comprendre aux représentants de la population l’urgence qu’il y a à limiter les naissances. Si tout le monde a été d’accord sur la nécessité d’y arriver, c’est sur les moyens de relever le défi qu’il y a des difficultés énormes.
Au-delà du poids de la tradition et des croyances ancestrales selon lesquels tout enfant qui vient au monde est un don de Dieu et une richesse pour le pays qu’il ne faut pas rejeter, il y a la position des confessions religieuses en général et de l’Eglise catholique en particulier, totalement opposées au contrôle des naissances via les moyens artificiels.
Elles recommandent le recours à l’abstinence, quand bien même elles sont parfaitement conscientes qu’elle est inapplicable, vu la nature de l’homme et de la femme dès la création de l’humanité avec Adam et Eve.
Qui a oublié en effet que cette dernière fut la première femme de l’histoire du monde à être incapable de s’abstenir devant la beauté et la saveur du fruit défendu ? Qu’en est-il aujourd’hui des Adam et des Eve de Rutegama et des autres communes du pays devant l’attirance de l’autre fruit défendu dont on taira le nom par pudeur et respect envers nos fidèles lecteurs ?
Burundi - Energie
Une nouvelle loi du secteur électrique est en cours d’adoption.
Bujumbura, le 21 janvier 2015 (Net Press). Une réunion a été organisée ce matin entre les partenaires privés de la banque mondiale et ceux du ministère de l’Energie et des mines afin d’améliorer les amendements et recommandations à mettre dans une nouvelle loi du secteur électrique.
En effet, souligne M Aloys Ndugarutse, conseiller technique au ministère de l’énergie et des mines en charge de l’électricité, la Regideso, la seule entreprise qui a le pouvoir de gérer, commercialiser et distribuer l’électricité aux consommateurs dans les zones urbaines et à vocations urbaines n’est pas capable de la distribuer dans des milieux ruraux.
Ainsi, constatant que les gens du milieu rural ont aussi besoin de l’électricité, une nouvelle loi regroupant les partenaires publics et privés va bientôt être adoptée. M Aloys Ndugarutse a aussi indiqué que c’est dans le souci de résoudre le déficit énergétique que les investisseurs étrangers sont ainsi interpellés.
Car, a-t-il expliqué, pendant la période de la saison sèche, un déficit de 25 Mgw est observé alors que dans la saison pluvieuse, un déficit de 13 à 25 Mgw se dégage. Il a souligné que face à ces deux problématiques, une réforme de la revue sur la loi d’électricité qui date de 2000 est nécessaire afin de pouvoir fournir l’électricité à toute la population à un prix supportable. Soulignons que cette loi a été déjà étudiée au niveau du conseil des ministres.
Burundi - Travail
L’Association Adedu préoccupée par les jeunes chômeurs
Bujumbura, le 21 janvier 2015 (Net Press). C’est ce matin qu’a eu lieu le lancement officiel de la formation-coaching des jeunes chômeurs demandeurs d’emploi pour les transformer en offreurs d’emploi qui a été organisé par l’Association œuvrons pour le développement durable (Adedu).
En effet, l’association Adedu a été agréée par l’ordonnance ministérielle n°530/263 du 23/02/2010 et veut apporter sa contribution dans le développement de notre pays dans la réduction du taux de chômage par la sensibilisation et l’encadrement des jeunes en matière d’entreprenariat.
Selon M. Antoine Niyungeko, président et représentant légal de cette association, quand on a préparé cette formation, c’était dans le sens d’aider les jeunes chômeurs à créer leur propre emploi. Et d’ajouter que quand on regarde ceux qui sortent des universités, on voit que l’Etat n’est pas en mesure de pourvoir l’emploi à tous ces jeunes. Comme l’a indiqué M. Niyungeko, c’est dans ce cadre qu’on a pensé à organiser cette formation-coaching qui vise à les inciter, à identifier d’abord les opportunités, à peser ces opportunités pour voir s’ils peuvent les exploiter.
M. Niyungeko a indiqué qu’après, on va leur montrer comment ils peuvent présenter ces projets identifiés comme l’élaboration du plan d’affaires. Mais en plus, après la mise en œuvre des opportunités ou la création des entreprises, on va offrir un coaching ou un encadrement gratuit à ces jeunes.
Pour les jeunes qui auront bien élaboré leur plan d’affaires ou leurs projets, M. Niyungeko pense qu’ils pourront trouver des bailleurs car la société est en contact avec les bailleurs et les investisseurs.
Revue de la presse annuelle
Août 2014
La fin du mois d’août 2014 (Net Press). Le 21 août 2014. Les partisans d’Eusébie Ngendakumana, du nom de la dame devenue célèbre suite aux apparitions de la Vierge Marie dont elle affirme avoir été la destinatrice à plusieurs reprises, est introuvable depuis quelques jours.
Le 22 août 2014. Le ministre de l’intérieur, Edouard Nduwimana, est devenu un ministre « traiteur » de tous les dossiers louches dans pratiquement tous les domaines. La rédaction avait mis la main, tardivement il est vrai, sur une correspondance que le ministre de l’intérieur avait adressée au directeur général de l’Ets Kamenge, au directeur du lycée Tanganyika, à celui du lycée Scheppers de Nyakabiga, à la directrice du lycée Vugizo et à celui du lycée de Gisenyi.
Le 23 août 2014. Les chiffres ronds sont généralement très prisés par les médias pour rappeler un événement heureux ou malheureux qui se serait passé. Ainsi, ce samedi 23 août 2014, 100 jours viennent de se passer depuis que le représentant légal de l’Aprodh, le très honorable et le très respectable Pierre-Claver Mbonimpa croupit derrière les grilles de la prison centrale de Mpimba.
Le 25 août 2014. Des personnes se font chasser de leurs terres et dépouiller de leurs biens par la Cntb sur base des documents falsifiés.
Le 26 août 2014. A l’occasion de son investiture pour son deuxième mandat (26 août 2010), le président Nkurunziza a décrété une politique de tolérance zéro aux actes de corruption et de malversations économiques. Quatre ans après, l’Ong locale parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités (Parcem) fait une analyse sur le bilan de la mise en application de cette politique : un échec cuisant.
Le 27 août 2014. Le conseil de l’ordre des avocats du Burundi vient d’être notifié d’une décision du ministre de la justice datée du 13 août 2014 qui retire au barreau les bureaux abritant son secrétariat exécutif, avec l’injonction de quitter les lieux dans un délai ne dépassant pas un mois.
Le 28 août 2014. Les présidents burundais et tanzanien se rencontrent sur la frontière Nord-Est séparant leurs deux pays et plus précisément à Gasenyi situé en commune Giteranyi (Burundi) voisine de Ngara (Tanzanie). L’objectif est de rendre visibles les bornages fixés par la colonisation en 1929.
La mairie de Bujumbura est sur le point d’être subdivisée en trois communes, ce qui divise la classe politique. L’opposition y voit une spéculation liée aux élections de 2015.
Le 29 août 2014. Les organisations de la société civile plaident toujours pour la libération de Pierre-Claver Mbonimpa.
Pierre-Claver Mbonimpa est admis à l’hôpital Bumerec de Bujumbura suite à la complication de son état de santé.
Le 30 août 2014. La ministre de la santé publique est vertement tancée à l’assemblée nationale à propos du dossier brûlant de manque de sachets de transfusion sanguine. A suivre !
Burundi – Côte d’Ivoire – Médias - Politique
Un grand journal ivoirien plaide en faveur de l’alliance Bédié-Ouattara
Abidjan, le 21 janvier 2015 (Net Press). Il s’agit de « Fraternité Matin », le grand quotidien fondé sous Félix Houphouët-Boigny, qui est le premier journal à grand tirage et qui, par conséquent, est capable d’orienter l’opinion, et donc les futurs électeurs, dans un sens ou dans un autre.
Son directeur est intervenu la nuit dernière pour soutenir l’alliance entre le Pdci (parti démocratique pour la Côte d’Ivoire) d’Henri Konan Bédié et le Rdr (Rassemblement des Républicains) fondé par Alassane Drahmann Ouattara et qui est le parti actuellement au pouvoir.
Le patron de « Frat Mat » (c’est le nom familier que l’on donne souvent à ce grand quotidien abidjanais) avance comme arguments que les deux partis viennent de gouverner le pays ensemble depuis bientôt 5 ans dans une parfaite harmonie. Il n’y a donc aucune raison que cette alliance et cette harmonie s’interrompent dans la perspective de l’élection présidentielle la fin de cette année. Pour cela, il faut que les deux grandes formations politiques se rangent toutes derrière un seul candidat dès le premier tour, à savoir Alassane Drahmann Ouattara.
Burundi – Centrafrique - Sécurité
Nouvel enlèvement d’un expert onusien en Centrafrique
Bangui, le 21 janvier 2015 (Net Press). Une embuscade a été tendue hier dans la capitale centrafricaine à un minibus transportant des fonctionnaires onusiens, dont un expatrié qui a été contraint de sortir du véhicule. Les assaillants l’ont fait monter à bord d’un autre véhicule et l’ont amené vers une destination inconnue. New York a aussitôt réagi en demandant aux groupes armés de le libérer sans poser aucune condition.
Cet enlèvement intervient quelques jours seulement après la prise en otage d’un autre expatrié par les mêmes groupes armés, de nationalité française celui-là. Hier mardi, les négociations étaient en cours après l’intervention de l’ambassadeur de France à Bangui demandant aux rebelles de ne faire aucun mal à son compatriote.
Le diplomate a sollicité l’entrée en jeu de l’Archevêque de Bangui, une autorité morale très respectée par tous les milieux centrafricains, y compris dans les rangs des groupes armés. Il est parvenu à dénouer des situations difficiles comme celles relatives à l’enlèvement des deux expatriés onusien et français. C’est sur lui que reposent les espoirs de Paris et de New York.