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Dépêches antérieures

Burundi – Sécurité8 mai 2023
|L’insécurité augmente d’un cran dans la province de Bururi

Burundi – Union africaine – Sécurité6 mai 2023
|Sommet de Bujumbura, deux grands absents, le Rwanda et le Kenya

Burundi – Sécurité5 mai 2023
|Un corps sans vie d’une femme retrouvé dans la province de Rutana

Burundi – Sécurité4 mai 2023
|Des personnes trouvent la mort suite à des pluies diluviennes

Burundi – Médias3 mai 2023
|Le Burundi se joint à la communauté internationale pour la journée mondiale de la liberté de la presse

Burundi – Politique – Sécurité2 mai 2023
|Le secrétaire général de l’Onu attendu à Bujumbura

Burundi – Sécurité1er mai 2023
|Une femme attrapée en tentant de voler dans un champ appartenant au chef de l’Etat

Burundi – Société - Sécurité29 avril 2023
|51 ans après, les Burundais n’ont pas encore une lecture commune des événements de 1972

Burundi – Eac – Sécurité28 avril 2023
|Le commandant de la force régionale de l’Eac rend le tablier

Burundi – Justice27 avril 2023
|Comparution de l’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni ?

Burundi – Sécurité – Environnement26 avril 2023
|Les habitants de Kanyosha désemparés…

Burundi – Sécurité25 avril 2023
|Encore un mort dans la capitale politique Gitega…

Burundi – Sécurité24 avril 2023
|La province de Cibitoke toujours face à l’insécurité

Burundi – Droits de l’Homme22 avril 2023
|Les défenseurs des droits de l’homme se disent engagés … !

Burundi – Justice21 avril 2023
|Le colonel Désiré Uwamahoro serait désormais locataire de la prison de Murembwe

Burundi – Sécurité20 avril 2023
|Des voisins encombrants dans la réserve naturelle de la Kibira

Burundi - Sécurité19 avril 2023
|Des attaques à la machette inquiètent la population de Bururi.

Burundi – Sécurité18 avril 2023
|Un homme trouve la mort dans la province de Muyinga

Burundi – Sécurité17 avril 2023
|Fouille-perquisition au domicile de l’ancien premier ministre

Burundi – Sécurité15 avril 2023
|Découverte d’un corps sans vie au bord de la rivière Rusizi

Burundi – Justice14 avril 2023
|Ils confirment leur intention de vol et non de meurtre devant les juges

Burundi - Justice13 avril 2023
|Une famille demande la libération d’un rapatrié détenu en prison

Burundi – Sécurité12 avril 2023
|Des orpailleurs clandestins menacés dans la province de Cibitoke

Burundi – Justice11 avril 2023
|La justice s’active dans plusieurs coins du pays, les populations satisfaites …

Burundi – Justice10 avril 2023
|Limogeage puis incarcération : de mal en pis pour Domithile Ntunzwenimana

 

 

 

 

 

 



Burundi - Justice

Soutien à Bob Rugurika : aussi bien dans les médias que sur terrain

26 janvier 2015

Muramvya, le 26 janvier 2015 (Net Press). Si des déclarations tombent tous les jours dans les différentes rédactions des organes de presse de la place, d’autres réactions plus spontanées s’orientent à la prison de Muramvya où notre confrère ne cesse d’enregistrer des visites qui, de Bujumbura, qui, de Gitega, qui d’autres de Ngozi. Malgré sa détention qui l’affecte, il se sent réconforté par ces visites qui lui font oublier, ne fut-ce qu’un petit moment, qu’il est seul dans cette prison, à 50 kilomètres de sa famille et de son service.

Il a le moral d’après ce qu’il a révélé à une équipe de communicateurs qui étaient allés le voir. Il prend la prison pour un combat car d’après lui, ceux qui l’y ont mis veulent que son moral soit affecté, un pari qu’ils ne réussiront pas, a-t-il rassuré. Quand bien même il n’y avait pas de médecin dans cette équipe pour qu’il le consulte, il a l’air d’être bien portant, il n’a pas non plus perdu de poids, donc il est resté égal à lui-même malgré les nouvelles conditions de vie qui lui ont été imposées.

D’autres personnalités ont également visité le journaliste actuellement le plus « sympathique » comme Marguerite Barankitse, dite Maggy, patronne de la Maison Shalom de Ruyigi et Mme Claire Kanyange du forum pour le renforcement de la société civile, Forsc.

Burundi - Justice

Le Forsc exige la libération sans condition de Bob Rugurika et la justice pour les trois sœurs italiennes

Bujumbura, le 26 janvier 2015(Net Press). A travers une déclaration rendue publique hier, le Forum pour le renforcement de la société civile (Forsc), condamne avec la dernière énergie, l’emprisonnement arbitraire de Bob Rugurika, journaliste et directeur de la Rpa.

Cette déclaration indique que le Forsc avait pressenti son arrestation lorsqu’il a pris connaissance de l’acte de comparution qui exigeait Bob Rugurika de produire le criminel à sa disposition, une première dans l’histoire de la procédure pénale burundaise. Aussi, la déclaration de la porte-parole de la cour suprême semble confirmer sans ambages, un plan hautement pensé et mis en exécution par la justice burundaise, précise cette déclaration.

Et pour cause, alors que Rugurika était appelé à contribuer à renseigner la justice sur ses investigations, ledit appel fut converti en poursuites dirigées contre lui pour des crimes odieux à savoir la complicité d’assassinat, le manquement à la solidarité publique et la violation du secret d’instruction.

La même déclaration précise que lors de la conférence de presse tenue en date du 24 janvier 2015, la porte-parole de la cour suprême a encore une fois exigé la remise aux instances judiciaires du criminel comme condition sine quoi non pour la mise en liberté provisoire de Bob Rugurika. Pour ce forum, c’est une qualification ambiguë, fantaisiste, arbitraire, illégale et illogique dont l’objectif est d’intimider l’inculpé, une approche qui s’apparente à la torture morale, prouvant à suffisance l’incapacité du ministère public à conduire une investigation objective.

Selon le Forsc, c’est aberrant qu’à ce jour, on exige à Rugurika la production du criminel comme si c’était une chose mise à sa portée de façon permanente. Si tel était le cas, la justice se serait déjà saisie du corps dudit criminel dès l’arrestation du directeur de la Rpa. Cette déclaration souligne que l’arrestation de Rugurika confirme l’échec par la justice burundaise de conduire des investigations correctes pour débusquer les vrais criminels, et l’acharnement sans appel de toute personne susceptible de briser le silence face à ces crimes odieux.

De surcroit, rien ne justifie le transfert de Rugurika à la maison d’arrêt de Muramvya dans des conditions assimilables à l’enlèvement autrement qu’une démonstration de force, une tentative de démoralisation, d’humiliation et de déstabilisation de Rugurika, sa famille, ses amis et collègues.

L’assassinat des 3 sœurs italiennes aboutit à une dizaine d’étrangers au service et secours du Burundi dont le remerciement fut l’anéantissement de ce que l’être humain peut avoir de plus cher : sa vie ! Si l’on n’y prend pas garde, progressivement, lentement, le Burundi risque d’être qualifié d’Etat xénophobe.

Burundi - Justice

La voix implorante de Maggy pour la libération de Bob Rugurika

Muramvya, le 26 janvier 2015 (Net Press). La présidente de la Maison Shalom, Marguerite Barankitse, plus connue sous le surnom de Maggy, s’est jointe hier à tous ceux qui réclament la libération du directeur de la Radio publique africaine, Bob Rugurika. D’une voix compatissante et émue, elle a souligné à quel point les réactions en provenance du monde entier pour la libération de notre confrère, l’ont touchée du fond de son cœur et qu’il ne serait pas normal que le pouvoir reste sourd à tous ces appels.

Elle a également souhaité que les assassins demandent pardon à Dieu le Tout-Puissant miséricordieux et disent la vérité, et, en citant Saint-Paul, a rappelé la phrase célèbre laissée par l’Apôtre des Gentils : « seule la vérité vous rendra libres ».

Maggy est même allée jusqu’à demander aux criminels qui ont assassiné les trois religieuses missionnaires italiennes de se convertir afin que leur demande de pardon soit efficace.

Burundi – Justice

Mais où est passé Guillaume Harushimana après son passage à la Rpa ?

Bujumbura, le 26 janvier 2015 (Net Press). Dans l’une de ses dépêches antérieures, la rédaction se posait la question de savoir si Guillaume Harushimana, celui-là même qui est cité dans le dossier d’assassinat des trois sœurs italiennes qui vivaient en commune urbaine Kamenge, n’a pas déprimé suite à la révélation de son implication présumée dans l’assassinat des trois religieuses de la paroisse Guido Maria Conforti de Kamenge.

La rédaction se posait cette question après avoir appris que dans le but de sauver la face, il avait fait fabriquer des documents falsifiés dans la commune urbaine de Buyenzi qu’il avait ensuite brandis à la télévision nationale comme quoi il n’était pas au pays le jour du crime. Alors que les journalistes ont pu démontrer la fausseté du document, il n’a pas été inquiété par la justice alors que le faux et usage de faux est une infraction prévue par le code de procédure pénale.

L’on se rend compte qu’il ne manque pas « d’imagination » car il vient d’organiser une marche – manifestation devant le siège de la Rpa, avec un cercueil, une croix, en compagnie d’une dizaine de personnes dont ses enfants qui portaient d’ailleurs des uniformes des différentes écoles qu’ils fréquent. Entre autres messages, il disait qu’en diffusant cette information, la Rpa l’a enterré et qu’il venait pour que cette radio le ressuscite.

Cette manifestation pourtant non autorisée se faisait au vu et au su des policiers qui n’ont rien fait pour l’en empêcher. Pour des gens qui étaient sur place, c’est une injustice envers des gens qui cherchent à manifester mais dont le pouvoir bloque l’organisation. C’est notamment la marche individuelle organisée par Gabriel Rufyiri en date du 25 septembre 2014 mais la police n’a pas permis que cette activité ait lieu alors qu’elle était bien connue des autorités.

Le même président de l’Olucome qui était sur place a indiqué que demain, il va lui aussi organiser une marche-manifestation et espère que cette fois-ci, il n’aura de difficultés. Sinon, quant à celle qui se déroulait devant les policiers, la plupart des personnes qui étaient sur place ont vu dans ce geste un soutien du pouvoir en place. Enfin, il ne faut pas perdre de vue que Guillaume Harushimana se faisait prier par la police pour qu’il vide les lieux.

Burundi – Politique - Elections

304 organisations de la société civile s’insurgent contre le 3ème mandat de Pierre Nkurunziza

Bujumbura, le 26 janvier 2015(Net Press). Ces organisations de la société civile ont animé conjointement ce matin une conférence de presse pour lancer la campagne citoyenne baptisée Halte au troisième mandat du président de la République.

Me Vital Nshimirimana, président du forum pour le renforcement de la société civile (Forsc), qui a parlé au nom de ces organisations, a indiqué que le processus électoral se trouve à la croisée des chemins à cause de l’ambiguïté volontairement entretenue par le président de la République et son parti d’origine au sujet du troisième mandat. Selon lui, il n’est pas superflu de rappeler que les institutions qui dirigent le pays sont le résultat d’une longue marche vers la paix commencée depuis l’adoption de l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation le 28 août 2000.

Pour Me Nshimirimana, l’accord d’Arusha ainsi que la constitution qui en est issue sont on ne peut plus clairs au sujet des mandats présidentiels. Et d’ajouter que l’accord d’Arusha, soucieux de la délicatesse de la fonction présidentielle, en visant l’efficience et l’alternance, a limité les mandats présidentiels à deux, chaque mandat ne devant pas dépasser 5 ans. Il a indiqué que l’esprit de l’accord d’Arusha a été entièrement pondu et traduit dans la constitution adoptée par le référendum le 28 février 2005 et promulgué le 18 mars 2005.

L’article 96 de la constitution, lu en combinaison avec d’autres dispositions pertinentes à savoir les articles 103 et 302, montrent à suffisance que le président de la République du Burundi ne peut exercer plus de deux mandats. Et pour cause, l’article 96 limite les mandats présidentiels à deux, tandis que l’article 302 précise les modalités d’accès au premier mandat présidentiel auquel cas le président est élu, non pas au suffrage universel direct mais au suffrage universel indirect par les représentants du peuple.

Pour Me Nshimirimana, cette exception ne préjudicie en rien l’exercice du mandat présidentiel doté de tous les pouvoirs, sauf à vouloir créer une spéculation qui se retournerait contre l’auteur qui ne saurait dès lors expliquer qu’il n’était pas président de la République entre 2005 et 2010.

Selon lui, la constitution a par ailleurs levé toute équivoque en précisant que la période du mandat présidentiel commence à courir dès la prestation de serment « le mandat du président de la République débute le jour de sa prestation de serment et prend fin à l’entrée en fonctions de son successeur » (art. 103 de la constitution).

Le dit serment est présenté au peuple burundais, seul détenteur de la souveraineté nationale et consiste notamment à jurer fidélité à la constitution du Burundi (art. 106). Selon ces organisations, le président de la République a déjà prêté serment deux fois, le peuple burundais ne peut en aucun cas accepter de recevoir un troisième serment.

Ces organisations estiment que cette personnalisation du pouvoir doublée d’une volonté de créer une sorte de monarchie est devenue une provocation du peuple car il s’agit, ni moins ni plus, d’un coup d’état constitutionnel.

Pour ce, ces organisations appellent la communauté international, particulièrement les parrains de l’accord d’Arusha, à savoir les Etats Unis d’Amérique, le France, le Rwanda, l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie et l’Afrique du Sud, de ne pas soutenir la violation de l’accord d’Arusha pour assouvir les intérêts d’un parti politique et d’un seul homme. Elles appellent les académiciens, religieux, journalistes, juristes, analystes politiques, artistes musiciens, les jeunes du Burundi à dire halte au troisième mandat.

Burundi - Politique

Plus uproniste pro-Concilie que Prosper Bazombanza, tu meurs !

Mwaro, le 26 janvier 2015 (Net Press). Le premier vice-président de la République, M. Prosper Bazombanza, se trouvait ce week-end dans ses terres natales à Rusaka en province Mwaro mais également dans la province voisine de Muramvya. Il a annoncé à la population locale que les inscriptions au rôle d’électeurs vont reprendre bientôt après que la commission électorale nationale indépendante (Ceni) se fût rendu compte que le nombre d’électeurs attendus était en-deçà du chiffre attendu par la commission.

Aussi, a-t-il demandé (et redemandé) avec beaucoup d’insistance que ceux qui n’ont pas pu se faire inscrire par manque de la carte nationale d’identité aillent rapidement la solliciter auprès des administrateurs communaux qui ont reçu comme instruction de leur faciliter la tâche.

Un autre sujet abordé par le numéro deux de l’exécutif burundais était relatif aux disputes qui divisent le parti Uprona auquel il appartient. Ayant recours plus que jamais à la langue de bois, il a refusé de reconnaître l’existence de deux ailes rivales, expliquant que le seul parti Uprona qu’il y a dans ce pays est celui que dirige Concilie Nibigira. Et pour ce qui est du verdict de la cour d’Arusha, M. Bazombanza a affirmé que le gouvernement l’a aussitôt mis en application, ce qui est rejeté par le duo Ngayimpenda – Sibomana, qui ont une toute autre interprétation de l’avis des sages d’Arusha.

Burundi – Economie

Faut-il toujours croire au ministre des finances ?

Bujumbura, le 26 janvier 2015 (Net Press). Le ministre des finances a fait une sortie médiatique le weekend dernier quand il semblait dire que les sociétés de téléphonie mobile n’ont aucune raison de réajuster les prix suite à la nouvelle taxation de 42 Fbu que le gouvernement leur a imposée. Le ministre des finances a développé tout un discours pour dire que cette taxe sera utile pour des projets de développement et que de toutes les manières, les sociétés de téléphonie mobile ne donnaient pas en réalité des bonus comme elles le font croire.

Cependant, le ministre Tabu Abdallah Manirakiza n’a rien mentionné sur les facilités offertes à une société de téléphonie mobile qui n’a même pas encore commencé ses activités au Burundi. En effet, le décret n° 100/294 du 24 décembre portant avantages du code des investissements à la société Viettel prouve à suffisance que d’ici peu, les autres sociétés risquent de fermer leurs portes. A titre d’exemple, en matière d’importation des équipements de télécommunication et matériel pour l’infrastructure de télécommunication, tout comme des marchandises commerciales, la taxe sera de 0% pour toute la vie du projet !

Quant à la Tva des équipements de télécommunication, elle sera également de 0% pour toute la vie du projet. Autant de facilités donc à l’endroit de cette société au moment où l’on impose des conditions extrêmement difficiles pour les autres sociétés. D’après les mêmes informations, le matériel utilisé par Viettel ne sera pas acheté par une autre société qui fait la même chose, une concurrence déloyale en somme.

Burundi – Confessions religieuses

Comme les habitants de Ninive, les Burundais sont appelés à changer de comportements.

Bujumbura, le 26 janvier 2015 (Net Press). Les homélies entendues lors de toute la journée d’hier dimanche invitaient les chrétiens du Burundi à se mettre sur les traces des anciens habitants de Ninive, du nom de la capitale de l’ancien empire d’Assyrie, qui correspond aujourd’hui à l’Irak.

Dans l’ancien Testament, le prophète Jonas invitait les habitants de cette ville à renoncer aux maux qui les caractérisaient en se convertissant pour se mettre sur le bon chemin. Les Niniviens eurent 40 jours pour y parvenir et le prophète fut heureux d’avoir été entendu

Aujourd’hui, a expliqué le prêtre qui officiait la messe à la cathédrale Regina Mundi, les Burundaises et les Burundais sont invités à imiter les habitants de Ninive et comme eux, le temps leur est compté. Ils doivent écouter leurs prédicateurs et particulièrement les évêques de nos huit diocèses, et si c’est possible, le jeûne que pratiquèrent les Niniviens pour faire souffrir leur corps en vue de l’absolution de leurs péchés, ne serait pas de trop.

Revue de la presse annuelle

Septembre 2014

La fin du mois de septembre 2014 (Net Press). Le 22 septembre 2014. Le directeur exécutif de l’Ong locale, anime un point de presse pour éclairer l’opinion sur la genèse, le contenu, les enjeux de l’accord de Cotonou et les conséquences encourues par le Burundi une fois exclu de cet accord.

-  Notre correspondant à Montréal trouve ridicule l’argumentation du Cndd-Fdd pour rejeter les recommandations des parlementaires européens.

Le 23 septembre 2014. Dans le souci de lutter contre les changements climatiques, la désertification et d’atteindre les 11% des forêts naturelles pour un pays, selon les normes internationales, le représentant légal de l’association des amis de la nature (AAN) demande au ministre de l’environnement de contribuer à la protection de ce dernier par décret-loi portant création des aires protégées au niveau de 7 chaînes de montagnes.

Le 24 septembre 2014. Barack Obama est au secours de Pierre-Claver Mbonimpa. A travers son discours prononcé à New York dans les jardins de la Clinton Global Initiative, le président des Etats-Unis s’est solidarisé avec des personnes détenues aujourd’hui pour leur combat dans la défense des droits de l’homme. Il a cité en l’occurrence le Burundais Pierre-Claver Mbonimpa, Leopoldo Lopez du Venezuela, Ahmed Maher de l’Egypte, Liu Xiaobo de la Chine. A la même occasion, Barack Obama a annoncé que le soutien des organisations de la société civile sera désormais très significatif.

-  L’opinion demande au premier vice-président de balayer d’abord devant sa propre porte. En effet, Prosper Bazombanza se trouve aux Etats-Unis d’Amérique, où il est allé représenter le Burundi au sommet des 120 chefs d’Etat et de gouvernement sur le réchauffement climatique. Il a prononcé le discours de circonstance et après avoir épuisé le principal point à l’ordre du jour, il a abordé les sujets en rapport avec le respect des droits de l’homme dans le monde.

Le 25 novembre 2014. « Enfin, enfin, j’exerce mes droits », s’exclame Gabriel Rufyiri. Le président de l’Olucome a procédé ce matin-là, à partir de 9 heures 30 minutes, à la marche-manifestation pacifique et individuelle qu’il a toujours rêvée. Il l’a débutée au niveau de l’église « Burundi assemblies of God fellowship de Rohero » située tout près du Building « Kwa Ngoma ». Le président de l’Olucome avait un parapluie, un drapeau et portait un pantalon et une chemise sur lesquels se trouvaient une image d’un citoyen maigre qui est en train de donner à manger à un gouvernement très gros au point d’être explosé. Ce citoyen demande au gouvernement : « jusqu’à quand la fin de ma misère ? Et celui-ci de lui indiquer : « pauvre, je mange tes impôts ! ».

-  Deux policiers en tenue civile se chamaillent pour une histoire d’habits « saisis ». Ils étaient chargés probablement de la chasse aux commerçants ambulants des habits, des fruits et d’autres marchandises de petites valeurs. Ils se sont chamaillés vers 11 heures tout près du siège de la banque de crédit de Bujumbura (Bcb).

Le 26 septembre 2014. Les Etats-Unis d’Amérique sont de plus en plus regardants sur ce qui se passe dans notre pays et au-delà, dans la sous-région. Hier, c’était le cas du défenseur des droits de l’homme Pierre-Claver Mbonimpa incarcéré depuis le 16 mai 2014. Aujourd’hui, ce pays s’inquiète suite à des cadavres qui ont été récemment découverts dans le lac Rweru, à la frontière entre le Burundi et le Rwanda. A travers une déclaration, le pays de Barack Obama demande à ces deux pays de mener des enquêtes sur lesdits cadavres.

Le 27 septembre 2014. Après les différentes réactions des uns et des autres sur les récentes mises en garde du parlement européen et de Barack Obama, le parti Uprona non reconnu par le ministère de l’intérieur fait un clin d’œil au pouvoir du Cndd-Fdd. A travers son communiqué de presse, il indique que la résolution du parlement européen et l’appel lancé par le président américain témoignent suffisamment que la communauté internationale est bien informée de la situation qui prévaut au Burundi.

Le 29 septembre 2014. Sans surprise, le président de l’Aprodh est libéré provisoirement. Le jugement du tribunal de grande instance en mairie de Bujumbura est tombé et met en liberté provisoire le président de l’Aprodh qui, de son côté, est toujours alité à l’hôpital Bumerec de Bujumbura où il est entré le 29 août 2014 à la suite de la détérioration de sa santé. Mais bien que libre, M. Mbonimpa ne pourra pas dépasser les limites de la mairie ou se rendre à l’aéroport international de Bujumbura sans l’aval de la justice burundaise. La question que l’opinion nationale se pose est de savoir si Mbonimpa, dans son état critique et malgré l’expertise médicale, pourra accéder aux structures sanitaires plus performantes qu’on ne rencontre qu’à l’étranger puisque celles de notre pays souffrent gravement du manque de technologie.

Le 30 septembre 2014. Pierre-Claver Mbonimpa se dit prêt à foncer davantage. Toujours sur son lit de l’hôpital, le président de l’Aprodh a accordé sa première interview d’homme libre aux journalistes après sa libération provisoire prononcée hier par le tribunal de grande instance en mairie de Bujumbura. M. Pierre-Claver Mbonimpa se réjouit qu’il va prochainement recommencer son travail de défendre les droits de l’homme. Il estime néanmoins que les conditionnalités l’empêchant de dépasser les limites de la ville de Bujumbura et de se rendre à l’aéroport sans l’autorisation préalable du juge est une autre forme d’incarcération lorsqu’elles sont imposées à un défenseur des droits humains.

-  Les Osc poursuivent le combat pour la liberté d’expression. Les organisations de la société civile burundaise se sentent soulagées de revoir libre leur frère aîné dans la lutte contre les restrictions des libertés publiques. Cependant, elles restent sur leur soif puisqu’une multitude de Burundais sont encore en prison pour avoir exprimé un jour une opinion différente de celle des autorités burundaises. A suivre !

Burundi – Rdc - Elections

L’article polémique supprimé de la nouvelle loi électorale en Rdc.

Kinshasa, le 26 janvier 2015 (Net Press). Il s’agit de l’alinéa 8 de la nouvelle loi électorale en République démocratique du Congo, que nous avons évoqué majoritairement dans nos précédentes éditions. Par 330 voix de la majorité présidentielle, les députés siégeant à l’assemblée ont définitivement adopté la loi.

Du coup, beaucoup de journaux parus ce lundi matin dans la capitale congolaise se réjouissent sans verser dans le triomphalisme. Ainsi, le site « Congo Times » décrit la joie et le bonheur de Vital Kamere, un des opposants à Joseph Kabila qui ajoute néanmoins que ce n’est pas la fin de la crise en soi.

Egalement mitigé, un autre site, « Africa-Arabia », car le financement des élections n’est pas encore acquis, et le fichier électoral n’est pas encore totalement nettoyé.

Enfin, un troisième site, « Guinée-Conakry Infos », estime que malgré la reculade de Joseph Kabila sur l’alinéa controversé, le président sortant est toujours tenté par un 3ème mandat que ne lui autorise pas la constitution et dont les formations politiques de l’opposition ne veulent pas du tout entendre parler.

Burundi – RCA - Sécurité

Enlèvement d’un ministre centrafricain.

Bangui, le 26 janvier 2015 (Net Press). Un ministre enlevé sur le continent africain, c’est très rare pour être souligné. Et pourtant, c’est ce qui est arrivé hier dimanche en République centrafricaine et la victime se trouve être le ministre de la jeunesse et des sports qui, peu après 9 heures 30 min locales, venait d’assister à la messe dominicale.

Quatre hommes armés de fusils kalachnikov le guettaient depuis qu’ils l’ont vu pénétrer à l’église et c’est peu après le culte alors qu’il rentrait chez lui qu’ils ont braqué leurs armes sur son véhicule.

« Mais c’est moi le ministre de la jeunesse et des sports », leur a-t-il dit en guise de réaction. « Sortez, tout simplement », lui ont-ils répliqué et il est sorti, laissant son épouse dans le véhicule qui venait d’assister à la messe avec lui.

Le gouvernement s’est aussitôt réuni afin d’étudier cette situation inédite et son porte-parole a convoqué les journalistes pour les informer que les autorités du pays réclament sa libération immédiate sans poser aucune condition.

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