Bujumbura, le 6 février 2015 (Net Press). Dans son message délivré à la nation à l’occasion du 24ème anniversaire du vote massif en faveur de la charte de l’unité nationale, le président de la République, Pierre Nkurunziza, a beaucoup regretté que certaines organisations de la société civile – dont il n’a désigné aucune – soient composées d’une seule ethnie.
Ici non plus, il s’est empêché d’être précis, même si tout le monde sait très bien qu’il voulait parler de l’ethnie tutsi. Une bien curieuse réflexion du chef de l’Etat, quand on sait que la constitution du pays prévoit la mise sur pied d’associations libres et indépendantes qui, contrairement aux formations politiques, ne sont pas du tout soumises aux quotas ethniques.
La réflexion du numéro un burundais est d’autant plus surprenante que les portes de ces associations restent ouvertes à tous les Burundais, quelle que soit leur appartenance ethnique qui peuvent y adhérer sans qu’aucun préalable ne leur soit imposé, à condition, naturellement, qu’ils soient d’accord avec leurs objectifs.
Alors, à qui la faute ? A ceux qui initient ces associations ou à ceux qui rechignent à en être membres ? Tout le problème est là car on ne peut tout de même pas reprocher à une organisation de la société civile d’exister, sans qu’elle comprenne autant de Hutu que de Tutsi, alors qu’elle garde les bras ouverts à tout le monde.
Burundi - Climatologie
Le gouvernement burundais devrait prévenir les cas de foudre.
Mwaro, le 6 février 2015 (Net Press). C’est du moins les arguments des citoyens de la commune Bisoro en province Mwaro lorsque des élèves de l’école primaire de Rorero ont été foudroyés il y a une semaine, laissant de nombreuses victimes dont leur état reste critique. Les habitants de cette localité précisent que même l’année dernière d’autres élèves avaient été foudroyés où un enseignant et un élève ont trouvé la mort sur le champ.
Ces habitants demandent avec insistance au gouvernement burundais de prendre en main cette question, en mettant en place des paratonnerres dans des milieux publics les plus menacés par ce genre d’accident.
Signalons qu’hier le 5 février 2015, en province Karus, d’autres élèves ont subi le même sort et une vingtaine d’entre eux ont été grièvement blessés.
Burundi - Sécurité
Le Burundi est dépourvu de moyens techniques pour identifier les corps surnageant le lac Rweru
Muyinga, le 6 février 2015 (Net Press). L’année dernière, une douce polémique qui n’a pas voulu dire son nom a opposé le pouvoir de Bujumbura à celui de Kigali, lorsque des corps sans vie ont été aperçus surnageant le lac Rweru au Nord de notre pays, un lac formant la frontière naturelle entre le Burundi et le Rwanda.
C’est sur la provenance de ces cadavres que la vision des capitales des deux ex-colonies belges était différente. D’une part, le Burundi affirmait qu’ils provenaient du Rwanda – et donc qu’ils avaient été tués chez notre voisin du Nord – alors que Kigali affirmait le contraire, sous-entendant que la vie leur avait ôtée au Burundi.
C’est dans ces circonstances que la commission de l’Union africaine a exigé du gouvernement burundais de lui transmettre l’identification de ces personnes, de lui dire qui sont ceux qui les ont mis à mort, et quelles sont les suites judiciaires qui leur ont été réservées.
Mais Laurent Kavakure, le chef de la diplomatie burundaise, vient de doucher les espoirs d’Addis-Abeba, en déclarant hier que notre pays ne possède pas les moyens techniques d’identification des corps sans vie.
Burundi - Sport
Le Vital’o, une équipe qui a le vent en poupe
Bujumbura, le 6 février 2015 (Net Press). Des frappes, dribles et passes qui nous rappellent le temps de Vital’o de Malik, Kazadi et Indele s’observaient durant tout le match dans une rencontre qui opposait cette équipe de Vital’o, dans la phase retour du championnat primus ligue avec Messanger de Ngozi. Les amateurs du ballon rond qui assistaient au Match se sont amusés. Et à la 43ème minute dans la première partie, l’attaquant Mavugo Rodi marque d’un tir lointain, un but qui fait éclater le public.
Vital’o a les joueurs qui ont plus d’expérience a dit Gilbert Kanyenkore, alias Yaoundé, l’entraineur de cette formation sportive, « Notre souhait est de gagner les trois points seulement, a-t-il ajouté. L’équipe reste à la tête du classement, avec 47 points, le deuxième est Lydia Ludic, 40 points, qui a croisé le fer avec Bujumbura City, une équipe de la mairie et qui a beaucoup étonné les spectateurs en battant Lydia Ludic par un but à zéro. Vient en troisième position, Atlético avec 38 points.
Il y a risque selon la plupart des amateurs qui étaient au stade que l’équipe de Vital’o remporte la coupe, vu le jeu collectif de cette équipe et la maîtrise de la balle de ses joueurs talentueux comme Ido, Mbilizi et Rodi. Mais, on signalera le manque de conditions nécessaires d’un stade digne d’accueillir les grandes compétitions sportives car on remarque qu’ à chaque foi lorsque la pluie tombe, les gens sont obligés de sortir, au moment où les stades de Ngozi et Rumonge font preuve d’une fierté nationale.