Bujumbura, le 21 février 2015 (Net Press). C’est le constat amère que font les organisations de la société civile regroupée au sein du Forsc alors que la loi interdit à tout membre de telles commissions de vaquer à des fonctions à caractère politique. Térence Mushano de l’Ac-Génocide-Cirimoso précise que ces organisations vont suivre de près le comportement de ces commissaires et une fois qu’elles auront des informations de cette nature, elles le communiqueront de façon précoce pour que les erreurs soient corrigées à temps. Rappelons que cette conclusion est issue d’une étude menée par le forum de la société civile, Forsc.
Mgr Jean-Louis Nahimana, président de la commission vérité-réconciliation, a fait savoir que la loi est claire que celui ou celle qui fait partie de cette commission doit cesser toute activité politique une fois qu’il commence à opérer pour cette commission. Il a alors souligné que lui-même a d’abord démissionné dans ce qu’il faisait auparavant. Celui qui aurait encore dans sa tête de faire en parallèle des activités politiques devait alors aller revisiter les textes légaux mettant en place la Cvr, a indiqué Mgr Nahimana. Signalons que ces associations qui se lamentent pointent du doigt Clotilde Niragira et Didace Kiganahe, le premier étant du Cnd-Fdd, l’autre du Sahwanya- Nyakuri, Iragi Rya Ndadaye.
Notons qu’il est parfois difficile d’être neutre par rapport à la politique car, si Mgr. Jean Louis Nahimana a démissionné le plus simplement du monde, il ne faut pas perdre de vue que les deux autres ont évolué dans le domaine politique, ils ont toujours mangé, bu et habillé politique au quotidien. C’est pourquoi beaucoup de gens avaient demandé avec insistance pour que la Cvr soit composée par des gens qui ne sont pas versés dans la politique comme ceux de la société civile, des religieux et certains même allaient jusqu’à demander que cette commission soit composée même d’étrangers. Mais comme il faut que les partis politiques trouvent des fonctions à leurs membres, les choses ont été comme ils sont.
Burundi - Agriculture
La Stévco menace de porter plainte.
Bubanza, le 21 février 2015 (Net Press). La culture de stevia est en train d’être arrachée dans presque tout le pays et la compagnie qui tente de l’introduire au Burundi indique que la perte qui est aujourd’hui estimée à plus de 150 millions de nos francs. Cette institution compte alors saisir les instances étrangères comme celle de l’Eac pour que celle-ci obtienne gain de cause. Cela a été dit aujourd’hui en province de Bubanza en commune de Gihanga où le parti Mrc a fait un congrès de la jeunesse de ce parti
Cette plante, comme l’indique les informations en provenance de cette localité, est arrachée ou brûlé à l’aide de l’acide pour qu’elle ne réapparaisse plus. Ceux qui observent les choses précisent qu’elle est en train d’être combattu pour la simple raison qu’elle a été introduite par un homme politique, Epitace Bayaganakandi, président du parti Mrc-Rurenzangemero. Les autorités craignent que la population bénéficiaire ne vote pas ce parti du fait que la stévia avait été plantée dans presque toutes les provinces du pays. Des mauvaises langues indiquent que le président du Mrc aurait refusé d’associer certaines autorités au pouvoir, d’où la réaction de le saboter. La compagnie Stevco compte alors porter plainte au sein du tribunal de la l’Eac pour voir si ses pertes puissent être recouvrées. Elle estime que la justice burundaise n’est pas impartiale dans ce genre de procès.
Il devient cependant incompréhensible qu’une plante introduite, au départ avec la bénédiction des plus hautes autorités du pays, dans un pays très pauvre, alors qu’elle avait justement l’objectif de tirer la masse populaire de la misère. Pire encore, elle est combattue par les autorités tant politiques que sécuritaires, alors qu’elles sont chargées exactement du contraire, donc de sauver la population. La justice, connaissant son fonctionnement, ne peut même pas interpeller ceux qui détruisent cette plante au grand jour. C’est la conséquence de la perte identitaire qui s’observe aujourd’hui chez la plupart de nos compatriotes, surtout parmi les décideurs.
Burundi – Justice – Droits de l’homme
Courage le peuple, sache réclamer tes droits.
Bruxelles, le 21 février 2015 (Net Press). C’est un appel mélangé d’une satisfaction et d’un remerciement d’un Burundais qui vit à l’étranger qui a vu comment les Burundais ont manifesté leur soutien à Bob Rugurika lors de sa libération. Pour nous qui sommes à l’étranger, c’est un signe éloquent que les citoyens sont devenus plus ouverts quand on est au 21ème siècle. Actuellement, il n’y a pas de pouvoir qui puisse opprimer le peuple contre ses droits et libertés alors que cela a été un combat recherché par nos héros quand le pays était sous le joug colonial, précise-t-il. Il a alors ajouté que cette marée humaine qui a envahi la capitale sans être concertée veut montrer que le pouvoir en place a tant opprimé les gens de façon perpétuelle et agaçante et il est alors temps que ce pouvoir soir remercié.
Ce Burundais qui dit aussi être frustré par les agissements du pouvoir de Bujumbura, souligne qu’au fait cette marée a eu l’occasion de montrer que trop c’est trop au regard de l’emprisonnement de Bob Rugurika, de la pauvreté extrême dans laquelle le peuple est plongé ainsi qu’une injustice sans nom qui frappe impitoyablement tout opposant réel ou supposé. Et d’ajouter qu’il soutient la liberté d’expression que ce peuple a tant cherché e il est derrière toute personne qui combat l’injustice sociale dans ce pays où seuls les mandataires publics sont les seuls riches qui mangent à leur faim alors que le petit paysan à droit à toutes les souffrances de ce monde. Il termine pendant sa conversation avec la rédaction en demandant aux Burundais de se positionner en 2015 pour choisir la vie et non la mort puisqu’actuellement, il a vu que les Burundais ont ouvert les yeux par rapport au passé.
Burundi – Rdc - Médias
L’Ue défend la liberté d’expression en Rdc.
Kinshasa, le 21 février 2015 (Net Press). A l’occasion de l’inauguration des nouveaux bâtiments du Palais de la justice à Kinshasa, le vendredi le 20 février 2015, l’ambassadeur de l’Union européenne en Rdc, Jean-Michel Dumond, a plaidé pour la protection de l’exercice de la liberté d’expression et le respect des droits de l’opposition. Car, a-t-il précisé, il est en effet important de protéger l’exercice de la liberté d’expression, de respecter les droits de l’opposition, d’assurer un espace politique ouvert ainsi que l’indépendance et l’impartialité de la justice.
Jean-Michel Dumond , ambassadeur de l’Union européenne en République démocratique du Congo a affirmé que l’Union européenne était résolue à maintenir la réforme de la justice congolaise au centre de son action. Sans donner de chiffres, il a fait savoir que le XIe Fonds européen de développement (Fed) allait accorder. En effet, il a fait savoir que « La RDC se trouve à un moment charnière notamment dans la perspective des élections. Ces informations indiquent que les travaux de construction ont été effectués par Safricas, grâce à un financement de l’Union européenne de près 3 millions d’euros, un appui substantiel au secteur de la justice jusqu’en 2020.
Pour l’ambassadeur de l’union européenne, l’appareil judiciaire a un rôle majeur à jouer dans le contexte actuel de la Rdc pour les prochaines élections locales, provinciales, législatives et présidentielles d’ici à novembre 2016. Le système judiciaire est appelé à jouer un rôle majeur dans ce contexte. Au sujet des prochaines élections, Jean-Michel Dumond a affirmé que les tribunaux auraient à régler « en toute rigueur et en toute sérénité les nombreux contentieux qui ne manqueront pas de surgir ». Ces informations indiquent que les travaux de construction ont été effectués par Safricas, grâce à un financement de l’Union européenne de près 3 millions d’euros.