Bujumbura, le 19 mars 2015 (Net Press). Au cours d’une conférence de presse animée ce matin, l’ancien bâtonnier, Isidore Rufyikiri, a fait savoir que les opposants politiques et la société civile devraient savoir que le rôle de la Ceni est primordial aux élections de 2015.
En effet, a indiqué M. Isidore Rufyikiri, sans la majorité parlementaire du parti au pouvoir, la Ceni ne devrait pas être composée par les membres d’aujourd’hui parce que les opposants ont tant crié pour que l’ambassadeur Pierre Claver Ndayicariye et M Prosper Ntahorwamiye ne reviennent pas au sein de cette commission, mais en vain.
C‘est pourquoi, a précisé l’ancien bâtonnier de Bujumbura, il faut qu’il y ait une Ceni impartiale et constitutionnelle afin de garantir les prochaines élections. Il a alors souligné que comme il a annoncé sa candidature indépendante aux présidentielles, il exige que la question de la Ceni soir d’abord clarifiée, dans le sens de la désignation consensuelle et contraignante des membres de cette institution arbitrale par toutes les parties prenantes aux élections en perspective.
Car, a-t-il expliqué, seule l’inclusion des représentants des parties prenantes de la société civile dans la composition de la Ceni pourrait garantir un processus électoral transparent et apaisé ainsi que des élections réellement libres, impartiales et indépendantes.
C’est pourquoi M Rufyikiri invite toutes les forces de l’opposition politique et de la société civile à se coaliser avec fermeté pour exiger que cet arbitre qu’est la ceni soit conforme à ces exigences avant la date du 20 avril 2015, sans quoi il ne resterait qu’à prendre acte que le parti Cndd-Fdd et son gouvernement ont décidé de faire cavaliers seuls et devront assumer toutes les conséquences qui pourraient s’en suivre.
Burundi - Communication
Le président de l’Olucome dément les propos de ses détracteurs.
Bujumbura, le 19 mars 2015(Net Press). A travers un communiqué de presse rendu public, l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome) indique que les membres de cet observatoire ont constaté qu’à partir du 14 mars 2015, les détracteurs de l’Olucome ont piraté les mots de passe des comptes Gmail et facebook de son président Gabriel Rufyiri. Ce communiqué précise qu’à travers les comptes qui sont rufyirig@gmail.com et rufyirig@yahoo.fr,, ces détracteurs ont rédigé et rédigent toujours des messages qui insultent certaines personnes morales et physiques de diverses manières et les envoient à partir desdits comptes. Ce communiqué précise également qu’ils créent eux-mêmes des comptes sur la page facebook sous le nom du président de l’Olucome et écrivent les messages qu’ils adressent aux différentes personnes pour les insulter.
Le même communiqué précise que selon les informations que l’Olucome détient, cette attaque intervient au moment où il y aurait un groupe de gens qui serait préparé pour monter des dossiers à l’égard de certains membres des organisations de la société civile dont le président de l’Olucome et tuer les gens auxquels seraient montés ces dossiers n’est plus exclu.
Il indique également que le président de l’Olucome serait suivi par ce groupe car ces derniers jours, il a fait de multiples dénonciations dont celle de l’ex-marché central de Bujumbura, celle liée à l’observation d’une journée de grève en date du 5 ars 2014, celle de 48.5 hectares de Karwema à Gihanga et celle de sa position face au troisième mandat du président de la République du Burundi lors de la rencontre avec la délégation du conseil de sécurité au Burundi.
Par le même communiqué, le président de l’Olucome et les membres de son comité exécutif démentent le contenu de ces messages et déclinent toute responsabilité relative à ces pirateries. Ils demandent à toutes les connaissances du président de l’Olucome de ne plus utiliser ces comptes et d’attendre jusqu’à ce qu’il leur communique d’autres comptes. Ils leurs demandent aussi de ne plus considérer les messages d’à partir du 14 mars 2015.
Cette nouvelle forme de menaces à l’Olucome montre bel et bien que ses détracteurs ne dorment pas mais cherchent à tout prix tous les canaux de déstabilisation de l’observatoire comme il le faisait avant. C’est pourquoi, l’Olucome réitère encore une fois sa ferme détermination et son engagement dans son combat de lutte contre la corruption. Il précise qu’il ne reculera pas face à n’importe quelle menace, qu’il n’acceptera jamais qu’une poignée de gens s’accaparent de la richesse nationale au détriment d’une majorité de la population qui croupit dans une misère sans nom. Cependant, termine le communiqué, l’Olucome poursuivra sa mission de plaider pour le compte des citoyens afin que les corrompus et corrupteurs soient punis selon la loi et que les fonds détournés soient retournés au trésor public.
Burundi – Elections
La campagne « Halte au troisième mandat » persiste et signe
Bujumbura, le 19 mars 2015 (Net Press). Les membres de la campagne « Halte au troisième mandat » de Pierre Nkurunziza se trouvent préoccupés par le comportement du président sortant qui, malgré la mobilisation planétaire pour le conseiller de ne pas briguer un mandat supplémentaire, tous les indicateurs montrent qu’il est bien décidé à le faire.
C’est notamment la déclaration du président du Cndd-Fdd au niveau national qui présente Pierre Nkurunziza comme l’unique candidat de cette formation politique, les manifestations de Ngozi avec l’appui des Imbonerakure, dont des fonctionnaires, des informations en provenance du Cndd-Fdd faisant état de sa résistance à obtempérer, ce qui divise par conséquent les membres de ce parti.
Par ailleurs, ces membres de la campagne « Halte au troisième mandat » notent la mobilisation de l’entourage du président, qui pour féliciter la conduite de la bataille de Cibitoke, qui pour en endosser la responsabilité à la société civile, aux médias et à l’opposition, qui pour révéler que les membres de la société civile sont des ennemis de la paix, etc. Ils sont également préoccupés du fait que des dizaines de familles ont déjà fui le pays, craignant pour leur sécurité consécutive à la tension électorale qui prévaut.
Pour cela, ils confirment encore une fois leur fermeté et détermination à protester le troisième mandat de Pierre Nkurunziza car il constitue la violation arrogante de l’Accord d’Arusha et de la constitution. Ils mettent en garde l’Etat du Burundi en général et le président de la République sur leur responsabilité en cas d’atteinte à la vie ou de tout autre droit conséquente à la mobilisation contre le 3ème mandat. Ils Interpellent le peuple burundais à rester serein et à se mobiliser pour défendre l’accord d’Arusha, la constitution, les principes démocratiques qui supposent l’alternance et les droits humains.
Par ailleurs, ils dénoncent toute forme d’enseignement divisionniste tendant à récupérer les gens par le retour aux expériences malheureuses que le Burundi a connues auxquelles ils attribuent une catégorie de la population. Ils rappellent aux responsables des organes de défense et de sécurité que ces corps doivent être républicains et opérer professionnellement ; au cas contraire, ils engagent leur responsabilité devant l’histoire du pays, celle des générations présentes et futures et devant la justice tant nationales qu’internationales. Ils conseillent aux militants du Cndd-Fdd de ne pas accepter qu’une personne ou un groupe de personnes détruisent leur parti, la démocratie au Burundi et mettent le feu dans le pays.
Burundi – Constitution
Loi fondamentale : 10 ans déjà
Bujumbura, le 19 mars 2015 (Net Press). L’association Ayons pitié de lui (Apl) rappelle que la constitution burundaise a été massivement votée par les Burundais le 18 mars 2005. Cependant, malgré cet anniversaire, la même association déplore le fait que le peuple burundais, dans sa majorité, n’a pas encore eu l’opportunité de se procurer d’une copie de cette loi fondamentale. Pourtant, ce document n’exige que 1500 Fbu ou 1 euro, un montant somme toute modique, constate l’Apl.
Pour cela, l’association Apl invite tout patriote ou toute personne qui vit dans ce pays de connaître la constitution et d’aider pour que même les plus démunis puissent bénéficier d’une copie de la constitution du Burundi. L’association souhaite donc que chacun des électeurs de 2015 ait une copie de la loi fondamentale de notre pays avant les premières échéances électorales. Elle souhaite également qu’il y ait une éducation aux droits de l’homme pour tous en y accordant au moins 1% du budget annuel de l’Etat.
Apl termine en se réjouissant de ce 10ème anniversaire et souhaite que son éventuel amendement requiert l’approbation de tous, donc qu’il y ait des débats pour que le changement de la constitution sente un air démocratique.
Burundi – Rdc – Confessions Religieuses
L’Eglise Catholique congolaise commémore le 2ème anniversaire de l’élection du Pape François.
Kinshasa, le 19 mars 2015 (Net Press). C’était mardi 17 mars 2015 que le cardinal Laurent Monsengwo, Archevêque de Kinshasa et qui assure actuellement la présidence tournante de la conférence épiscopale des Evêques catholiques de la République démocratique du Congo, a présidé les cérémonies religieuses marquant le deuxième anniversaire de l’élection du Pape François pour devenir le successeur de Saint Pierre sur le trône de Rome.
Cette élection intervenue le 17 mars 2013 fut une « mini-révolution » au sein de la Curie romaine, car l’histoire de l’Eglise Catholique Universelle a rarement connu des papes non-italiens. François a été d’autant plus remarquable que depuis lors, il se caractérise par une extrême simplicité qui fait qu’il ne se distingue guère des autres membres de la cité du Vatican dans son comportement de tous les jours.
Ainsi, on le voit des fois en train de rouler à vélo comme n’importe quel citoyen italien et lorsqu’arrive l’heure du repas, il s’aligne derrière ceux qui sont arrivés avant lui pour se servir. Bref, il n’est plus le grand Pontife qui prend ses distances (au sens propre comme au sens figuré) avec les autres, pour manger seul et s’en fermer dans son bureau pour ne pas être perturbé par des mouvements de va-et-vient.