Bujumbura, le 9 avril 2015 (Net Press). Six ans jour pour jour viennent de s’écrouler après l’assassinat macabre de l’ancien vice-président de l’Olucome, Ernest Manirumva. Plusieurs personnalités haut placées de la République ont été citées dans cette affaire mais la justice burundaise a toujours soigneusement évité d’instruire ce dossier de façon équitable.
Même la communauté internationale a été saisie pour qu’elle contribue à la recherche de la vérité mais rien n’a bougé dans ce sens. Cela a démontré par A+B qu’il y avait des personnes qui étaient au-dessus de la loi au moment des faits. Cependant, l’on doit féliciter le travail des organisations de la société civile qui, à défaut de trouver les criminels, ont entretenu la mémoire sur cette sale besogne, ce qui laisse croire que tôt ou tard, la vérité finira par éclater au grand jour.
C’est dans ce cadre que les cérémonies marquant le 6ème anniversaire de la mort d’Ernest Manirumva se sont déroulées au cimetière de Mpanda avant une messe en sa mémoire qui a été dite à 12 heures à la cathédrale Regina Mundi.
Burundi - Elections
La période de dépôt des dossiers des conseillers communaux et députés prolongée de trois jours.
Bujumbura, le 9avri 2015 (Net Press). C’est hier que M. Pierre Claver Ndayicariye, président de la commission électorale nationale indépendante, ( Ceni), a déclaré qu’une durée de trois jours supplémentaires est accordée pour que les candidatures puissent être déposées. Cependant, les politiciens rencontrés par la rédaction, de la mouvance comme de l’opposition, ont indiqué qu’ils étaient prêts depuis hier. A la question de savoir pourquoi ils n’ont pas déposé à temps d’autant plus que la déclaration date de ce 8 avril, la réponse se fait toujours attendre.
Dans la foulée, nous apprenons qu’il y a une autre aile de l’Uprona qui s’est aventurée, dite Uprona Mugamba ou alors Uprona du centre distant des deux extrêmes, Concilie Nibigira et Charles Nditije. L’on ne connaît pas encore les membres mais deux d’entre eux le sont déjà, il s’agit de Martin Nduwimana, ancien premier vice-président de la République, de Pontien Niyongabo, ancien maire de la ville de Bujumbura. Les deux hommes ont un dénominateur commun, une très grande impopularité lorsqu’ils étaient encore aux affaires. Certainement qu’ils ont créé leur groupe car ils sont indésirables dans les deux camps.
Pour revenir sur la région de Mugamba, l’on apprend que le lieutenant-général, Adolphe Nshimirimana, y aurait séjourné mais l’on se dit que si l’information s’avérait, i n’aurait pas eu la tâche facile connaissant la mentalité des gens de cette entité administrative. Les informations en provenance de cet endroit indiquent que toutes les tendances de l’Uprona risquent de perdre au profit du Msd, qui, indique-t-on, est très enraciné.
Quant au dépôt des candidatures, malgré le langage des politiciens, il y a une intervention du ministre de l’intérieur qui pousse certains administrateurs à se rendre disponibles afin de livrer les documents nécessaires pour ces candidatures. Tout porte à croire que les politiciens ne sont pas du tout prêts, ce qui ne fait qu’accroître les inquiétudes des uns et des autres relatives à l’organisation des scrutins de 2015.
Burundi - Commerce
Un silence coupable des dirigeants face à la carence du carburant
Bujumbura, le 9 avril 2015 (Net Press). Face à cette deuxième tour de manque de carburant, jusqu’ici, aucune autorité ne veut s’exprimer sur cette situation des plus malheureuses. Des chaines de véhicules s’observent et l’espoir de trouver de l’essence n’est pas au rendez-vous. Mais tout ce que l’on peut dire est que les autorités, en l’occurrence du ministère du commerce, qui devaient sortir de leur silence, auront du mal à expliquer ce qui se passe actuellement car cela dépasse l’entendement. Des informations crédibles indiquent que la 1ère fois que la même situation s’est produit, l’Etat burundais avait approché celui de la Tanzanie pour résoudre le même problème et il y a moins d’un mois, la même situation se reproduit.
Burundi – Médias - Genre
Remise du prix « genre et médias ».
Bujumbura, le 9 avril 2015 (Net Press). C’est dans l’après-midi de ce mercredi que l’association des femmes journalistes du Burundi (Afjo) a octroyé ce prix, décerné depuis l’année 2011. Il s’agit d’un concours de la meilleure production médiatique intégrant la dimension genre. Au cours de l’année 2011, le prix était centré sur la thématique de la participation politique de la femme. Durant l’année 2012, il portait sur les violences basées sur le genre à partir de l’année 2013, le concours a voulu attirer l’attention des médias sur le travail des médias et sur le travail des femmes rurales dans le développement et la paix.
Il a concerné les produits médiatiques réalisés sur la femme rurale afin de promouvoir la voix et l’image de ces femmes à travers les médias. L’Afjo a voulu alors prolonger cette thématique sur deux ans pour montrer l’importance qu’elle accordée à la femme rurale qui nourrit le monde et assainit la planète terre. C’est ainsi que en l’année 2014, le thème était « femme rurale, pilier du développement et de la paix » et c’est aussi le moment de lancer le même prix pour l’année 2015.
Dans ce concours la, participation a été faite par les journalistes de la radio, de la télévision, et de la presse écrite. Les 4 premiers lauréats ont reçu une enveloppe de 500.000Fbu et il s’agit de Mme Anastasie Cishahayo de la Radio, Sham Jeanne de la télévision, Rénovat Ndabashinze du groupe de presse Iwacu et Mme Caritas Butoyi de l’Abp. D’autres qui ont participé ont eu un encouragement.
Burundi – Médias – Justice
Rpa Ngozi abandonnée, Bonesha Makama intimidée
Ngozi, le 9 avril 2015 (Net Press). La journaliste et directrice de la radio publique africaine de Ngozi a finalement comparu au parquet de Ngozi en compagnie de son avocat-conseil. Au bout de deux heures d’écoute, il lui a été autorisé de rentrer et de comparaître chaque fois que de besoin. Aucun autre rendez-vous ne lui a été fixée.
Par contre dans Makamba, au Sud du pays, le correspondant de la radio Bonesha Fm a comparu devant un officier de police judiciaire et un policier du service national des renseignements était présent au moment de l’interrogatoire. Ce qui a irrité les responsables de cette radio au niveau national.