Bujumbura, le 16 avril 2015 (Net Press). Depuis quelques temps, la radio publique africaine fait une série de reportages sur des irrégularités qui entourent l’achat ou le don d’un jet présdientiel depuis l’année dernière et dont plus de 11 milliards de nos francs auraient été déjà versés à une société américaine basée à Texas. A entendre les développements de nos confrères de la Rpa, l’on sent qu’ils ont fouillé très sérieusement le dossier si bien que quelques responsabilités pourraient déjà être établies si la justice était indépendante. Il y a scandale financier autour de ce dossier et jusqu’à présent, rien n’indique que cet avion n’existe réellement comme on a voulu le faire croire. Pourtant, dans l’entourage du président de la République, l’on disait qu’il n’a plus besoin d’être pris en lift, qu’il doit avoir son jet personnel pour ses déplacements de président de la République.
De son côté, la rédaction de Net Press a pu entrer en contact avec le ministre de la défense nationale et des anciens combattants, le général-major Pontien Gaciyubwenge, qui est également cité dans ce dossier. D’emblée, le ministre de la défense indique qu’il y a quatre points à comprendre dans cette affaire qui se passe au niveau de la présidence, en matière de décision, et à la banque centrale pour la gestion des fonds.
Tout d’abord, le contrat d’achat du jet présidentiel se trouve au ministère des finances. Le chef de cabinet civil du président de la République de l’époque, Alain Guillaume Bunyoni, adresse une correspondance au ministre de la défense l’invitant à transférer de l’argent sur un compte de la société vendeuse du jet à partir du compte de l’Amissom. Dans un premier temps, il a montré réticence et quelques temps après, la même demande a été renouvelée et le général-major, fort des documents de la présidence, a signé une avance d’argent pour achat de l’avion avec promesse que ces fonds devraient être remboursés sur le compte de l’Amissom.
Par ailleurs, précise-t-il, l’avion qui devrait être acheté n’appartenait pas au ministère de la défense nationale, mais bel et bien à la présidence de la République. Or, les fonds de la banque centrale sont des fonds de l’Etat, donc du gouvernement. En outre, le président de la République est une institution pour tous les Burundais et s’il faut lui acheter un jet, c’est en soi une bonne chose en temps normal. Le ministre Gaciyubwenge ne doit pas donc avoir une quelconque responsabilité dans ce scandale car le dossier a été géré loin du ministère de la défense. A la question de savoir si la présidence a déjà remboursé cette somme d’argent, il a répondu qu’il a écrit au ministre des finances et que comme tout le monde, il attend l’avion et en tant que ministre de la défense, le remboursement des fonds de l’Amissom. Il revient donc à Alain Guillaume Bunyoni ou au ministre des finances Tabu Manirakiza de sortir du silence et de nous faire part de l’évolution de ce dossier.
Signalons que trois individus sont placés au centre de ce « hold up » sans précédent. Il s’agit d’Alain Guillaume Bunyoni, alors chef de cabinet civil du chef de l’Etat, d’un ambassadeur d’origine malienne, marié à une Burundaise, ministre chargée de l’Eac, et d’un Européen, qui pourrait avoir joué le rôle de courtier dans ce dossier. Affaire à suivre !
Burundi – Politique – Elections
Les indépendants de l’espoir contre le mandat suplémentaire du président sortant
Bujumbura, le 16 avril 2015 (Net Press) . Les indépendants de l’espoir viennent de rende*re publique encore une fois leur position. Pour eux, ils réaffirment leur opposition catégorique au troisième mandat de Pierre Nkurunziza pour deux raisons majeures. D’une part, ce mandat viole l’accord d(‘Arusha et la constitution du Burundi. D’autre part, il est porteur de tous les dangers pour la paix, la sécurité et la démocratie au Burundi. Les indépendants de l’espoir en veulent pour preuves les écrits, es tracts prônant les divisions de toutes sortes qui circulent un peu partout. Ce sont également les discours d’intimidations, de haine, de violence et de menaces de morts à peine voilée prononcés par certains ténors du Cndd-Fdd.
Compte tenu de ce forcing nkurunzizien, les indépendants de l’espoir s’engagent à combattre par toutes les voies de droit le troisième mandat de Pierre Nkurunziza, y compris celle des manifestations publiques, aux côtés des autres forces politiques, sociales et morales qui se sont engagées à défendre l’accord d’Arusha et la constitution dans l’intérêt supérieur de la Nation. Ils s’engagent également à barrer la route à tous ceux qui veulent replonger le peuple burundais dans les horreurs de la violence du génocide.
Ils sont donc pour le principe d’organiser des manifestations contre le troisième mandat, cotnre les menaces de mort, contre la volonté de la Ceni de torpiller le processus électoral mais comme c’est une question qui intéresse, beaucoup de monde, les indéoendants de l’espoir auraient souhaité plus concertation en vue d’une mobilisation générale. En conséquence, les indépendants de l’espoir promettent de se concerter avec tous es acteurs politiques, sociaux et moraux pour répondre favorablement à la demande de la majorité du peuple burundais.
Les indépendants de l’espoir terminent leur déclarations par une série de recommandations aux partisants du troisième mandat de Pierre Nkurunziza, aux corps de défense et de sécurité, au ministère public et à la communauté internationale.
Burundi – Société Civile – Elections
L’Apl conseille le président de la République
Bujumbura, le 16 avril 2015 (Net Press). L’association Ayons pitié de lui, Apl, conformément à l’article 74 de la constitution qui dispose que « Tout Burundais a le devoir de contribuer par son travail à la construction et à la prospérité de son pays », saisit cette occasion pour prodiguer des consneils au président sortant, Pierre Nkurunziza.
Pour Rénovat Nitunga, il faut considérer l’article 302 de la constitution, à lire parallèlement à celui de 96, le deuxième et dernier mandat du chef de l’Etat s’expire en août 2015. Par ailleurs, son discours lors de serment montre qu’il a déjà prêté serment à deux reprises, selon la disposition de l’article 106. Quant à l’article 103, il précise que le mandat du président de la République débute le jour de sa prestation de serment. Par voie de conséquence, Rénovat Nitunga prie le chef de l’Etat de noter qu’il est en train de terminer son deuxième mandat.
En date du 11 avril 2015, lors des manifestations des soutiens du 3ème mandat, il y a des mamans qui portaient des enfants au dos entre le lycée international et le petit séminaire de Kanyosha qui chantaient à gorge déployée que Peter Nkurunziza va se faire élire. Le représentant légal de Apl conseille au président de la République de ne pas le faire car il a juré fidélité à la constitution. Il s’appuie alors sur les articles 61 et 71 de la constitution qui traitent des droits et des devoirs des citoyens et des citoyens chargés des fonctions publiques.
Burundi – Sécurité - Elections
La construction des écoles, serait-elle incompatible avec l’assassinat des personnes innocentes ?
Bujumbura, le 16 avril 2015 (Net Press). Chaque fois que l’on reproche à Pierre Nkurunzoiza que son parti, le Cndd-Fdd, a mis sur pied une jeunesse avec pour mission de tuer les opposants, de piller partout où cela est possible, de violer les femmes et des filles, bref de se comporter comme des malfrats de tout genre, le chef de l’Etat n’a pour toute réponse que certaines œuvres parfois bonnes et réelles que cette jeunesse réalise un peu partout dans le pays, à savoir la construction des écoles et des hôpitaux, la réparation des différentes infrastructures utilitaires qui se seraient écroulées suite à des intempéries, etc…
Mais ce que le président oublie ou feint d’oublier, c’est que la réalisation de ces bonnes œuvres est compatible avec le versement du sang des citoyens innocents de ce pays. Dans l’esprit des chrétiens, il existe une image où Dieu et le Diable se côtoient sur cette terre à chaque instant, en d’autres termes, la coexistence en permanence entre le bien et le mal.
C’est pourquoi Pierre Nkurunziza nous trompe et se trompe en faisant croire que l’image constructive des Imbonerakure qu’ils présentent dans certains cas efface complètement tous les malheurs qu’ils sèment dans tout le pays.
Burundi - Sécurité
Pas plus que celle de la Jrr et de l’éphémère Gedebu, la glorification des Imbonerakure ne sera jamais crédible.
Bujumbura, le 16 avril 2015 (Net Press). Les Imbonerakure, du nom des sinistres miliciens du parti présidentiel, se trouvent ce jeudi au cœur de l’actualité africaine et aussi au centre des entretiens qu’a eus le haut commissaire des Nations-Unies pour les droits de l’homme avec les plus hautes autorités burundaises, dont le président de la République, M Pierre Nkurunziza, durant les 4 jours de visite de travail qu’il vient de passer dans notre pays.
Le responsable onusien a affirmé dans un point de presse, qu’il a eu peur des informations recueillies ici et là sur cette jeunesse qui serait responsable de nombreuses exactions allant jusqu’à l’assassinat des personnes innocentes appartenant aux formations politiques qui ne sont pas en odeur de sainteté avec le parti au pouvoir.
Mais les dirigeants de ces miliciens ont rejeté toutes les accusations portées contre eux, se présentant comme une jeunesse éprise de paix et de bonheur pour tout le peuple burundais. Une auto présentation et une autoglorification qui rappellent celles de la Jrr, y compris en 1972, lorsque ces jeunes se réclamant du prince Louis Rwagasore, servaient de supplétifs à l’armée nationale pour conduire les intellectuels hutu à la mort.
Il en fut de même de l’éphémère Gedebu (génération démocratique burundaise), une jeunesse créée par le Frodebu, que Sylvestre Ntibantunganya interpela lors de sa première prise de parole publique, après 3 mois de silence synonymes de la mort des milliers des Tutsi.
Il la présenta comme étant capable de ramener la paix là où il y avait eu des massacres dont les parrains étaient, rappelons-le, ses propres géniteurs, c’est-à-dire les dirigeants du Frodebu.
Aujourd’hui, les exactions passées de la Jrr et de la Gedebu ont inspiré les Imbonerakure, comme si tous les partis au pouvoir dans ce misérable Burundi maudit à la fois par le Tout-puissant et le Diable, devaient avoir leur jeunesse à eux, dont la mission première et de verser le sang à chaque occasion qui se présente, même si les circonstances ont été différentes pour ce qui est de la jeunesse Révolutionnaire Rwagasore.
Burundi - Elections
La grande raison qui explique que Nkurunziza est sous pression pour rester au pouvoir.
Bujumbura, le 16 avril 2015 (Net Press). Au-delà de tout le bonheur que ressentirait le président de la République s’il devait solliciter et obtenir le 3ème mandat, il y a surtout la crainte de ses partisans les plus proches - et de lui-même bien entendu - des lendemains judiciaires qui feraient les choux gras des radios et des journaux privés de la capitale burundaise.
L’un des dossiers qui serait mis sur le tapis est sans conteste la destination finale des 14 milliards de fbu que nous évoquons ces derniers jours dans nos dépêches et qui continue à faire l’objet des révélations sulfureuses ce jeudi. La défaite du candidat-président ou sa renonciation à un 3ème mandat pousserait inévitablement la justice à tenter de comprendre ce qui s’est passé avec la comparution de certains poids lourds du Cndd-Fdd, à commencer par le général Alain-Guillaume Bunyoni.
D’autres dossiers referaient eux aussi surface, notamment l’assassinat des 3 religieuses italiennes en septembre de l’année dernière, avec la comparution d’un autre général tout-puissant, Adolphe Nshimirimana, ancien patron du service national des renseignements. Toutes ces personnalités qui constituent la garde rapprochée du président, ne se l’imaginent pas un seul instant renoncer à un mandat supplémentaire ou être battu par un concurrent, car dans cette sombre hypothèse cataclysmique, les carottes seraient cuites pour eux.
Burundi – Société civile
Un leadership fort est la base de la relance économique.
Bujumbura, le 16 avril 2015 (Net Press). L’association Parole pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités (Parcem) a animé une conférence de presse publique afin de montrer à la population burundaise qu’il faut que le Burundi soit doté d’un leadership fort afin que d’ici 2030, la situation économique soit meilleure.
En effet, a expliqué le représentant de la Parcem, aujourd’hui, le pays se trouve dans un tournant et à la croisée des chemins et sa fragilité atteint son paroxysme. Il a fait savoir que tout cela est dû à une crise politique sans précédent aussi bien du côté de la mouvance que de l’opposition alors que nous nous approchons de la période des élections.
Car, a-t-il souligné, les candidats aux élections peinent à expliquer leurs projets de société et à prouver la compétence de les réaliser en les liant avec les problèmes de l’heure qui hantent les Burundais dans leur vie quotidienne. Ainsi, le représentant de la Parcem interpelle les burundais de faire un sursaut de changement afin que d’ici 2030, le Burundi soit un pays émergent.
Burundi – Italie – Funérailles
Décès hier à Rome, de l’ancien directeur général de Radio Maria mondiale.
Rome, le 16 avril 2015 (Net Press). Il s’agit du cardinal Roberto Tuci de la congrégation des Jésuites qui n’était plus tout à fait un jeune homme, puisqu’il s’est pieusement éteint hier mercredi, alors qu’il allait atteindre 94 ans dans 13 jours. Le Pape François lui a rendu un hommage très vibrant en rappelant qu’il avait toujours été un conseiller très écouté de tous les Souverains Pontifes qui ont eu à appliquer les décisions issues du Concile Vatican II, c’est-à-dire de Jean XXIII à François en passant par Paul VI, Jean-Paul Ier (33 jours de pontificat), Jean-Paul II et Benoît XVI.
Le Saint-Père a comparé l’illustre disparu à Saint Ignace de Loyola, le fondateur de l’ordre des Jésuites (ou la compagnie de Jésus) qui vécut au 16ème siècle. Il fut ordonné prêtre en 1950 et dirigea Radio Maria mondiale jusqu’en 1985. Le Pape Jean-Paul II appréciait tellement ce Cardinal que c’est à lui qu’il avait confié le soin de lui préparer tous ses voyages à l’étranger.