Bujumbura, le 5 août 2015 (Net Press). Dans son édition de ce 4 août 2015, la rédaction avait fait part d’une attaque armée d’un militaire burundais tout près du terrain de football dit « Tempête ». Selon des informations recueillies plus tard, la voiture à bord de laquelle se trouvaient les agresseurs du commandant du camp Kayanza a été retrouvée dans la commune de Nyakabiga sans occupant. L’on a appris plus tard que ce colonel de grade aurait trouvé la mort à l’hôpital où il avait été évacué.
Même si la police présente ces hommes de bandits armés, d’autres informations indiquent qu’il y aurait plutôt d’autres raisons qui auraient poussé à son agression. Il est soupçonné d’avoir dirigé les opérations d’attaque contre l’hôpital Bumerec de Bujumbura en date du 14 mai 2015 lorsque les forces de l’ordre loyalistes se sont introduites dans cet hôpital pour « punir » les putschistes qui avaient été blessés lors des combats.
Burundi – Sécurité
Le représentant du Cndd-Fdd dans Kanyosha tué
Bujumbura, le 5 août 2015 (Net Press). Le représentant du parti au pouvoir dans la zone urbaine de Kanyosha, Côme Harerimana, a été tué par des gens qui n’ont pas été identifiés jusqu’à présent. Il a été tué dans l’après-midi de ce 4 août 2015, une preuve de plus que la situation sécuritaire de ce pays se détériore de jour en jour.
Dans le même quartier, plus précisément à Musama, certaines maisons appartenant à des militaires étaient encerclées dans la matinée d’hier. Selon des informations recueillies sur place, l’on cherchait un militaire chauffeur qui conduisait une camionnette de la Fdn de type Pick up à bord de laquelle se trouvaient les assassins du général disparu dimanche le 2 août 2015. L’équipe qui avait cette mission a vidé les lieux assez tôt, vers 8 heures du matin, ayant constaté que ledit chauffeur n’y était pas.
Signalons que les informations en provenance de la Fdn indiquent que le général Adolphe Nshimirimana devrait être enterré dans les enceintes de l’Etat-major, à côté de la tombe de l’ancien ministre de la défense nationale, feu colonel Firmin Sinzoyiheba dit Kagajo.
Burundi – Nations Unies
Le conseil de sécurité de l’Onu condamne…
New York, le 5 août 2015 (Net Press). Le conseil de sécurité de l’Onu a condamné ce 4 août 2015 les récentes violences au Burundi, à commencer par l’assassinat le 2 août 2015 d’Adolphe Nshimirimana, puis l’agression 24 heures plus tard de Pierre-Claver Mbonimpa, défenseur des droits de l’homme de renommée internationale.
Pour ce conseil, il n’y a pas de place pour la violence et il appelle à tous les acteurs au calme. Par ailleurs, il s’inquiète de la détérioration rapide de la situation sécuritaire au Burundi, faisant suite à une période électorale marquée par des violences et des rapports de violation et d’abus des droits de l’Homme, indique le communiqué.
Burundi – Onu - Négociations
Face au regain de la violence, les Nations-Unies recommandent la table des négociations.
Bujumbura, le 5 août 2015 (Net Press). Nul n’ignore que 3 mois durant, le Burundi traverse une crise qui, apparemment, prend une ampleur plus inquiétante car on assiste actuellement à des assassinats sélectifs et ciblés des personnalités de ce pays qui meurent ou qui sont blessées. Après la mort du lieutenant-général Adolphe Nshimirimana, c’est le président de l’Aprodh qui a risqué d’être abattu, ce qui est un rappel puisque nous l’avions mentionné dans nos éditions antérieures. Hier, c’est le représentant du Cndd-Fdd dans la province de Bujumbura rural qui a été tué par des gens inconnus.
Face à ce regain de la violence qui ne fait qu’enfoncer le Burundi dans le chaos tout azimut, le secrétaire général des Nations-Unies appelle les protagonistes Burundais à s’asseoir autour d’une table de négociation pour trouver une solution au problème burundais. Le médiateur ougandais qui avait commencé les premiers pas dans ce sens a été interpellé pour aider à ce processus et il a affirmé qu’il va dépêcher un émissaire dans l’immédiat pour tenter de rouvrir les débats.
Une chose qui, apparemment, n’est pas facile du côté du camp présidentiel quand il dit que le président sortant a été réélu à une majorité écrasante pour un mandat que l’opposition conteste toujours. Quant aux observateurs qui analysent plus profondément l’évolution des choses dans notre pays, même si ce troisième mandat était légal, vu la situation que traverse le pays, Nkurunziza ferait mieux d’y renoncer afin de préserver la paix et la stabilité pour tous les Burundais.
Burundi - Sécurité
L’Oag, contre l’étonnante escalade de violences au Burundi
Bujumbura, le 5 août 2015 (Net Press). A travers une déclaration rendue publique hier, L’observatoire de l’action gouvernementale (Oag) est profondément inquiet de la dégradation progressive de la sécurité dans le pays depuis plusieurs jours.
Cet observatoire déplore profondément l’étonnante escalade de violences particulièrement observée en mairie de Bujumbura depuis quelques jours. Il condamne sans réserve tous les cas d’assassinats ciblés quotidiennement perpétrés contre des citoyens ordinaires, des membres des corps de défense et de sécurité ainsi que d’autres hautes personnalités du pays.
L’Oag saisit cette occasion pour condamner énergiquement et particulièrement l’insoutenable assassinat du général Adolphe Nshimirimana, haut cadre à la présidence de la République et ancien patron de la documentation nationale ainsi que la tentative d’assassinat de Pierre-Claver Mbonimpa, président de l’association de défense des droits de l’homme et des personnes détenues (Aprodh). Cet observatoire présente ses condoléances attristées à la famille du général Adolphe Nshimirimana et souhaite un prompt rétablissement à Pierre-Claver Mbonimpa.
Face à ce climat délétère, émaillé de violences, dans lequel patauge le Burundi depuis plus de trois mois, l’Oag recommande au gouvernement d’initier un dialogue franc et sincère avec tous les protagonistes de cette crise politico-sécuritaire qui secoue le pays.
Et à la communauté internationale, de tout faire pour aider les Burundais à sortir de cette nième spirale de violences que tout le monde aura vu venir. D’encourager le gouvernement et ses partenaires sociopolitiques à reprendre la voie du dialogue. Et enfin, de continuer à assister financièrement les Burundais particulièrement en ces moments de paralysie quasi générale des activités économiques.
Burundi – Côte d’Ivoire - Justice
Anselme Seka Yapo condamné à 20 ans de prison.
Abidjan, le 5 août 2015 (Net Press). La cour militaire de la Côte d’Ivoire a condamné à 20 ans de prison M Anselme Seka Yapo, l’ancien chef de la garde de Simone Gbagbo, l’épouse de Laurent Gbagbo.
En effet, Anselme Seka Yapo est accusé des crimes commis après l’élection présidentielle de 2010. Il est aussi connu dans l’assassinat du chauffeur du ministre en charge des droits de la personne humaine en Côte d’Ivoire du nom de Joël N’Guesson, lors des violences qui ont suivi les élections de 2011.
Signalons que cet ancien chef de la garde de Mme Gbagbo a été blanchi sur les accusations de malversations économiques et de matériels militaires.
Burundi – Société
Le parti Mrc-Rurenzangemero informe…
Bujumbura, le 5 août 2015 (Net Press). Le parti de feu Epitace Bayaganakandi informe, à travers un communiqué, une levée de deuil partielle dont la teneur est reprise en intégralité dans ces colonnes.
« Communiqué de levée de deuil partielle,
« Le Parti MRC-RURENZANGEMERO a l’honneur d’informer tus les Barenzangemero du Pays et tous les Burundais que les cérémonies de levée de deuil partielle de l’Honorable Epitace BAYAGANAKANDI, Président de ce Parti, auront lieu samedi le 08/8/2015 dans la salle de la Détente située à l’avenue du large en Mairie de BUJUMBURA.
« Ces cérémonies se dérouleront après une messe en sa mémoire qui sera célébrée à l’Eglise du Saint-Esprit à partir de 11 h00 du matin.
« Le Parti MRC-RURENZANGEMERO se joint à la famille du Défunt pour présenter ses sincères remerciements à tous ceux qui se sont joints à elle pendant ces moments de dures épreuves. »
Ce communiqué a été rédigé en date du 4 août 2015 par le secrétaire général de ce parti, Me Léonidas Nyamwana. Rappelons enfin qu’Epitace Bayaganakandi est décédé de façon inopinée dans la matinée du 24 juillet 2015.