Bruxelles, le 27 août 2015 (Net Press). Après le discours de Pierre Nkurunziza à la nation de ce 26 août 2015, Leornard Nyangoma, président du conseil national pour la restauration d’un état de droit ( Cnared), a indiqué, lui aussi dans un discours à la Nation de ce 26 août 2015, que le mandat de Pierre Nkurunziza devait s’expirer hier à minuit.
En effet, le président du Cnared a souligné que depuis 2 heures du matin, Pierre Nkurunziza n’aura aucune légitimité à diriger le Burundi, d’où il interpelle les citoyens burundais, la communauté internationale de ne pas reconnaître ce gouvernement illégitime qui n’a d’autres visées que de plonger le Burundi dans un chaos politique.
Toutefois, Léonard Nyangoma demande au gouvernement burundais de reprendre le chemin du dialogue afin d’éviter la guerre civile qui peut éclater dans notre pays.
Burundi - Politique
Onésime Nduwimana libre de ses mouvements
Bruxelles, le 27 août 2015 (Net Press). Alors qu’il entamait un périple européen pour une mission de travail, Onésime Nduwimana, deuxième vice-président du Cnared, a été arrêté ce matin à l’aéroport de Zaventem, à Bruxelles. Il a été interpelé par l’interpol sur demande des autorités de Bujumbura pour retrait de son passeport diplomatique.
La police, après quelques vérifications de ses documents de voyage, l’a laissé poursuivre son chemin car il devenait automatiquement libre de ses mouvements.
Burundi - Politique
Il n’est pas nécessaire de changer la constitution
Bujumbura, le 27 août 2015 (Net Press). Lors de la prestation de serment du président de la République Pierre Nkurunziza en date du 20 août 2015 pour son troisième mandat controversé de diriger le Burundi d’ici 2020, il a indiqué qu’en cas de nécessité, l’article 129 pourrait être changé afin de former un gouvernement d’union nationale.
Au cours d’un point de presse de ce matin qui a été organisé par l’Onelop Burundi, le professeur Pascal Rwankara a indiqué que cet article ci-haut cité ne doit pas être modifié pour faire entrer au gouvernement les membres issus d’autres formations politiques. Car, selon lui, dans la constitution, aucun article ne précise que les membres du gouvernement proviennent uniquement des membres des partis politiques. C’est pourquoi il n’est pas nécessaire de changer la constitution. Il demande que la constitution reste comme tel. Il a bien expliqué que n’importe quel Burundais, qu’il soit membre d’un parti politique ou membre d’une organisation quelconque peut être membre du gouvernement.
Concernant les vice-présidents de la République, cet expert a indiqué que l’article 124 précise que les vice-présidents proviennent des partis politiques parce qu’ils sont élus. Et de renchérir que si il est élu indépendant, cela ne cause aucun problème, la seule condition est qu’il soit élu car il peut être démis à tout moment par le président de la République.
Burundi – Union africaine - Sécurité
Les forces de l’ordre du Burundi interdites de participer aux missions de paix en Afrique
Addis Abeba, le 27 août 2015 (Net Press). Selon des informations concordantes, les forces de l‘ordre du Burundi (militaires et policiers) ne devraient plus participer aux missions de la paix au Mali sous les auspices des Nations Unies, Minusma. La raison est qu’elles sont accusées de violer les droits des populations, surtout celles qui ont manifesté contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Burundi - Manifestations
Mutakura et Cibitoke en manifestations depuis minuit
Bujumbura, le 27 août 2015 (Net Press). Comme l’indique un des habitants de la commune Cibitoke, ces manifestations ont commencé à minuit précise par l’hymne national « Burundi Bwacu ». Après, les manifestants ont entonné plusieurs chansons qui étaient régulièrement reprises lors des récentes manifestations et ont applaudi et crié haut et fort en disant que le mandat de Pierre Nkurunziza est écoulé. La morale et le bruit de leurs chansons se sont fait entendre même dans les quartiers proches.