Bujumbura le 29 août 2015(Net Press). C’est ce vendredi qu’une réunion a été tenue à Genève pour étudier la question du Burundi. Ceux des Nations Unis, Union européenne, des Usa déplorent toujours l’évolution de la crise politique, économique et sécuritaire qui sévit toujours au Burundi. Alors que du côté du gouvernement, ils disent que le dialogue au Burundi a été accompli du fait que les opposants comme Agathon Rwasa ont rejoint l’équipe gouvernementale, ces émissaires eux ne le voient pas de la même façon et demandent qu’un dialogue soit amorcé en n’excluant pas même ceux qui n’ont pas participé à ces élections décriées par beaucoup d’organisations.
Ces éléments de la communauté internationale rejettent tout acte de violence d’où que cela vienne mais veulent que le Burundi retrouve la stabilité car actuellement, la situation ne fait que s’aggraver. Les accords d’Arusha qui ont garanti la paix et la sécurité sont actuellement mis en cause, mais doivent être respectés selon ces émissaires et c’était à l’occasion du 15ème anniversaire de ces accords.
Burundi – Confessions Religieuses
Pierre Nkurunziza à la tête d’une croisade de prières de neuf jours
Ngozi, le 29 août 2015 (Net Press). C’est aujourd’hui que Pierre Nkurunziza a entamé une série de prières dans sa commune natale, colline Vyerwa de la province de Ngozi. Comme pour fêter sa troisième législature, Pierre Nkurunziza, micro à la main, sautillait en dansant, brandissant des drapeaux du pays qu’il détenait, lui avec toute sa suite, y compris les populations paysannes de cette contrée.
Malgré que le monde entier ait toujours demandé un dialogue inclusif avec tous les partenaires, même de l’opposition qui n’a pas participé aux dernières élections, le président sortant n’y attache aucune importance et dit souvent à celui qui l’écoute que le bon Dieu punira tous ceux qui s’opposent contre lui.
Burundi – Coopération.
Bujumbura à la recherche de nouveaux bailleurs.
Bujumbura, le 29 août 2015 (Net Press). A la suite du désengagement des bailleurs occidentaux causé par le non-respect des accords d’Arusha et l’engagement de Pierre Nkurunziza à briguer un troisième mandat, les autorités burundaises annoncent, selon des informations reçues, la recherche de nouveaux bailleurs comme la Turquie. Ce pays arabe sera opérationnel dans le domaine de la télécommunication, à en croire les mêmes informations. Elles indiquent que même les autres pays qui, à l’instar de la Russie, la Chine et l’Egypte peuvent eux aussi intensifier leur coopération avec le Burundi. On se souvient que ce sont ces pays qui ont adressé des messages de félicitation au président Nkuruziza.
Mais ces pays arabes d’habitude n’ont pas l’habitude de financer le budget du Burundi ou du moins financer des pays africains. Ils amènent souvent leur savoir-faire en matière d’architecture comme la Chine le fait depuis un bon bout de temps. Une autre chose est que le Burundi n’exporte pas plus de 2 matières à savoir le café et le thé et a besoin bien de devises actuellement pour financer son économie comme le disent des économistes chevronnés. Dans tous les cas, il sera difficile de vivre dans cet état de chose et on craint une véritable détérioration de la monnaie burundaise.
Selon les mêmes informations, le gouvernement actuel serait sur le point de ne pas payer les fonctionnaires suite à cette conjoncture économique et qu’il serait également sur le point de grimper toutes les taxes pour pouvoir disposer des devises. Mais le même gouvernement devrait savoir que trop d’impôt tue l’impôt.