Bujumbura, le 7 septembre 2015 (Net Press). Le parti Fnl vient de sortir un communiqué ce 6 septembre 2015 où il exprime sa position par rapport à la crise politique de notre pays. D’entrée de jeu, il rejette les déclarations du Cndd-Fdd comme quoi les institutions actuelles sont issues d’un dialogue politique. Cette formation politique voudrait avoir des détails sur l’endroit où il a eu lieu et sur celui qui l’aurait organisé.
Pour avoir déposé les armes le premier, selon ce communiqué signé par Aimé Magera, porte-parole du Fnl, il ne devrait pas les reprendre pour rentrer dans ses droits. Cependant, poursuit-il, le fait que le Cndd-Fdd ait désigné le candidat Pierre Nkurunziza pour la présidentielle n’avancera en rien le pays.
Par contre, pour qu’il y ait une véritable solution à la crise burundaise, cette formation politique pense que le secrétaire général de l’Onu pourrait désigner un autre médiateur qui vient d’une contrée autre que celle de l’Eac et qui remplacerait le président ougandais. Le même parti demande la réouverture des médias indépendants et aux autorités policières et du service national des renseignements d’arrêter l’emprisonnement des personnes opposées au troisième mandat.
Le parti demande en outre le désarmement des jeunes Imbonerakure et des autres jeunes qui détiennent illégalement des armes et que des Burundais cessent de fuir dans des pays voisins. Aux Nations-Unies, à l’Union européenne et à l’Union africaine, le parti demande de multiplier des actions visant à faire comprendre au président et à son parti que la voie du dialogue es la seule qui aboutit. Aimé Magera ne dit rien cependant sur l’entrée dans les institutions de son président Agathon Rwasa.
Burundi - Sécurité
Peut-on croire aux arguments d’Alain Guillaume Bunyoni.
Bujumbura, le 7 septembre 2015 (Net Press). Au cours d’une visite-surprise effectuée dans différents quartiers de la capitale Bujumbura tel que Nyakabiga, Musaga, Bwiza, cibitoke et Buterere, le ministre de la sécurité publique, le commissaire de police Alain Guillaume Bunyoni, accompagné du nouveau Maire de la ville, M Freddy Mbonimpa, a profité de l’occasion pour informer la population de ces différents quartiers que ceux qui détiennent les armes illégalement pourraient les remettre en toute sécurité sans aucune poursuite judiciaire.
Toutefois, certaines gens de ces mêmes quartiers subissent chaque jour des agressions perpétrées par les forces de l’ordre et surtout les jeunes, qui sont souvent arrêtés et conduits dans différentes maisons de détention. Et de plus, certains d’entre eux sont trouvés morts dans des endroits inconnus alors qu’ils ont été arrêtés par les forces de l’ordre.
Ainsi, certaines gens de la capitale se demandent si les arguments du commissaire Alain Guillaume Bunyoni sont très convaincants d’autant plus que c’est la même police qui arrête les gens sans mandat d’arrêt. Ils se demandent le sort réservé à ceux qui donneraient les armes à cette même police qui les viole souvent sans chef d’accusation.
Ces habitants de la capitale se demandent également comment on peut croire les arguments du commissaire Alain Guillaume Bunyoni qui a dit que personne ne sera poursuivi parce qu’elle a participé dans les manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza alors que cela se fait au grand jour où ceux qui ont participé à ces ses activités sont taxés d’être des insurgés.
Burundi - Diplomatie
Deux autorités burundaises en tournée est-africaine.
Nairobi, le 7 septembre 2015 (Net Press). Pascal Nyabenda et Agathon Rwasa, respectivement le président de l’assemblée national et son vice, viennent d’achever une tournée au Kenya où ils ont rencontré le président de ce pays, Uhuru Kenyatta. Ce périple des deux ex-rebelles de la même ethnie mais issu d’un parti qui fut opposé au pouvoir de Bujumbura ont entamé cette visite pour montrer que la réconciliation es achevée du fait que Rwasa était un grand opposant avant qu’il ait étonné plus d’un en acceptant son poste.
On se souvient que celui-ci avait boycotté les élections qui, jusqu’ici, sont rejetées par la communauté internationale ainsi qu’une grande partie de l’opposition du pouvoir de Bujumbura. Le président Kenyan a accepté que le gouvernement burundais pourrait compter sur lui, selon les informations à notre disposition mais ces deux émissaires du gouvernement Nkurunziza souhaitent encore une fois une rencontre des pays de l’Eac excepté le Rwanda qui semble maintenant ne pas entretenir de bonnes relations avec le Burundi. D’ailleurs, le Burundi l’accuse sans le citer d’abriter des rebelles qui veulent l’attaquer.
Les mêmes informations indiquent que le mariage qu’Agathon Rwasa avec les nouveaux élus n’a pas eu l’aval de la base. Son choix a été personnel comme le précisent des membres de son parti, de la base jusqu’au sommet.
Burundi - Sécurité
Un enfant tué par son père.
Bujumbura, le 7 septembre 2015 (Net Press). il s’agit d’un événement malheureux qui est survenu à Carama, au Nord de la capitale, où un homme a tiré sur son enfant de 25 ans. Mais l’histoire est troublante car l’on indique dans un premier temps que le garçon avait l’intention de tuer son père avec une machette et que ce dernier se serait défendu en tirant sur son fils.
L’on ne signale nulle part une éventuelle mésentente entre les deux hommes mais le père regrette, sur la voix des ondes, d’avoir tué son fils. Le porte-parole adjoint de la police, Pierre Nkurikiye, a fait également une intervention médiatique, démontrant que cet incident est un signe éloquent que les armes pullulent à Bujumbura. Les enquêtes ont commencé comme c’est toujours le cas.