Bujumbura, le 9 septembre 2015 ( Net Press). Des sources en provenance de la zone Kiyenzi de la commune Kanyosha indiquent que des hommes armés non identifiés ont attaqué une position militaire de cette localité. Selon toujours les mêmes informations, les habitants de cette zone ont fui leurs ménages vers d’autres zones comme celle de Kamesa. Ces mêmes personnes qui ont fui ces hostilités qui ont duré une trentaine de minutes ont indiqué qu’elles n’ont pas retrouvé les leurs car chacun a fui de son côté et en ordre dispersé.
Du côté de la police, elle précise que dans cette attaque, 3 militaires ont été blessés et deux d’entre les malfaiteurs ont péri sur le champ. Elle souligne également qu’un fusil de type Kalachnikov a été saisi.
Néanmoins, la même police nie l’identité de ces criminels et dit que les enquêtes sont en cours afin que ces derniers puissent être connus.
Burundi – Sécurité
Des assassinats ciblés se poursuivent dans ce pays
Bujumbura, le 9 septembre 2015 (Net Press). Une personne a été tuée la nuit dernière dans Bujumbura rural, plus précisément dans la commune Isale, par des gens non identifiés encore une fois. Selon des informations en provenance d’Isale, les criminels cherchaient à tuer son frère qui n’était pas sur place en ce moment.
Toujours sur le chapitre de la sécurité, des informations concordantes font état de l’assassinat de Patrice Gahungu Ndimubandi pour des raisons politiques, comme l’a confirmé la secrétaire générale de cette formation politique, Marina Barampama. Tous les milieux politiques de l’opposition, tout comme de la société civile, condamnent l’assassinat de ce jeune politicien.
Burundi – Droits de l’Homme
La Cnidh défend le respect des étrangers vivant au Burundi.
Bujumbura, le 9 septembre 2015 (Net Press). S’exprimant sur les arrestations de ces derniers jours qui n’épargnent pas même les étrangers, le président de la Cnidh, M Jean-Baptiste Baribonekeza, a fait savoir que toute personne d’origine étrangère vivant au Burundi arrêtée, peut signaler son arrestation à la Cnidh afin que cet individu appréhendé soit traité dans sa dignité. Il a également souligné que la Cnidh aidera pour que les enquêtes se fassent dans les meilleurs délais et en toute transparence pour que les droits de ces personnes soient respectés.
Burundi – Sécurité - Anniversaire
19ème anniversaire de l’assassinat de Mgr Joachin Ruhuna.
Gitega, le 9 septembre 2015 (Net Press). « Si Dieu me demandait de donner ma vie pour que le Burundi retrouve la paix, je n’hésiterais pas un seul instant ». Cette phrase fut prononcée deux mois avant le meurtre de l’ancien Archevêque de Gitega, le Charismatique Mgr Joachin Ruhuna, intervenu à Bugendana le 9 septembre 1996 peu après 15 heures, alors qu’il venait du grand séminaire de Burasira où il venait d’effectuer une visite de travail.
La région militaire où eut lieu l’assassinat était commandée par un officier subalterne aujourd’hui élevé au grade de général de brigade dont on taira le nom, afin de ne pas susciter la polémique.
Du côté judiciaire, le dossier de cet assassinat a connu le sort de tant d’autres tueries des personnes innocentes, c’est-à-dire totalement opaque. Un diacre du nom de Cyrille Kamana qui faisait son stage à la paroisse Gitongo où Mgr Ruhuna fit bref escale avant de tomber dans l’embuscade qui mit fin à ses jours, fut arrêté et emprisonné pendant cinq ans à la prison de Gitega.
Il fut le dernier à s’être entretenu avec ce dignitaire ecclésiastique très respecté, mais surtout et surtout, il lui fut reproché d’avoir été au courant que des assassins attendaient l’ancien Archevêque au sortir de la paroisse, et qu’il ne lui en a pas dit un seul mot.
Alors que le procès suivait son cours normal, une ordonnance ministérielle signée Didace Kiganahe fit sortir de prison « des combattants en armes » (dont le diacre Cyrille Kamana SVp !).
Le successeur de Mgr Joachin Ruhuna s’empresse à précipiter le cours des choses, et l’ordonna prêtre quelques mois après qu’il eût retrouvé la liberté. Mais malheureusement pour lui, il n’eut pas la chance de jouir de cette liberté durant une longue période, puisqu’il regagna l’autre monde (le ciel ou l’enfer pourquoi pas ?) quelques temps après.
Un monument pour perpétuer le nom de l’ancien Archevêque qui fait désordre.
Quelques années après l’assassinat de Mgr Joachin Ruhuna, une fondation portant le nom de l’ancien Archevêque de Gitega fut créée avec comme objectifs le retour de la paix et l’assistance aux enfants déshérités.
Mais ce monument « dérangea » certains hommes haut placés au sein de la hiérarchie de l’Eglise Catholique burundaise, dont son successeur. Au départ, le président de la fondation, M Paul Rusiga, sollicita une audience chez Mgr Simon Ntamwana qui le reçut très cordialement.
Cependant, lorsqu’il l’informa que la fondation souhaitait qu’un monument soit construit en face de la Cathédrale dans laquelle il repose, la réponse fut négative. Son successeur lui expliqua que cet endroit était destiné à un autre projet, mais qui n’a toujours pas connu un début de concrétisation au moment où nous mettons sous ligne.
M Rusiga alla alors s’adresser au gouverneur de la province Gitega, le colonel Louis Murengera qui, en raison du bon souvenir et de la profonde admiration qu’il avait pour la personne de Mgr Joachin Ruhuna, n’hésita pas un seul instant.
Finalement, le monument fut construit pas si loin de la Cathédrale Christ Roi, et peut même être contemplé par un plus grand nombre de pèlerins et de curieux que s’il avait été placé à l’endroit initial.
Enfin, le jour de l’inauguration du monument, une messe fut célébrée à la Cathédrale sous la présidence de Mgr Simon Ntamwana et en présence de presque tous les Evêques. Cependant, la fin des cérémonies religieuses devait être suivie par la bénédiction du monument et l’Archevêque refusa de s’y rendre.
Et comme l’ancien Nonce Apostolique, Mgr Michael Courtinay qui sera assassiné à Minago quelques années plus tard, lui demanda pourquoi, il répondit qu’il était opposé au « culte de personnalité »’.
S’il faut appeler les choses par leurs noms, malgré le respect que l’on doit au prélat, ce fut « un gros mensonge », tout simplement, accompagné d’une grave erreur délibérée de vocabulaire.
Tout d’abord, quelle faute pouvait-il y avoir d’aller rendre un hommage, même exagéré, au très charismatique Mgr Joachin Ruhuna ? Erreur de vocabulaire ensuite bien délibéré, car l’expression française « Culte de la personnalité » s’applique bel et bien à une personne encore en vie, ce qui n’était pas le cas de Mgr Ruhuna.
Burundi – Afrique – Economie
Les femmes africaines de la diaspora organisent une deuxième édition du forum économique
Paris, le 9 septembre 2015 (Net Press). Les femmes africaines de la diaspora estiment qu’en 2050, l’Afrique comptera plus de 2 milliards d’habitants. Elles y voient donc un grand marché mondial qui se réalisera grâce à un double rôle des femmes africaines : à la fois procréatrices et actrices économiques.
Le but de ce forum est de former un espace d’informations, d’échanges d’expériences, de débats et de conseils pour les femmes entrepreneures qui désirent créer ou développer les activités en Afrique. C’est également une occasion de rencontrer des partenaires, des financiers, des investisseurs, des experts en accompagnement intéressés par l’Afrique et le dynamisme des femmes africaines.
Les associations de ces femmes, Ofad et Claee accueilleront les participants les 29 et 30 septembre 2015 à l’Ena 2 avenue de l’Observatoire Paris 6, RER B, station : Luxembourg. L’entrée et le déjeuner seront gratuits.