Bujumbura, le 19 septembre 2015 (Net Press). C’est ce matin que deux officiers ex-Fab en retraite et un civil ont vu la police débarquer chez eux pour faire une fouille-perquisition et elle déclare avoir trouvé des armes. Selon le porte-parole de la police, la nouvelle loi en vigueur interdit aux hommes en uniforme retraités de posséder des armes. Pierre Nkurikiye précise que des dossiers seront alors ouverts pour ces officiers puisque la loi a été transgressée.
Une chose qui reste très étrange chez beaucoup de personnes dans ce pays car a plupart des gens ne sont pas informés de cette nouvelle loi qui interdit à des ex-militaires de posséder des armes. Selon ces derniers, si cette loi est en d’application, il faut que les concernés soit informés d’avance pour qu’ils remettent ces armes. D’autres qui sont intervenus ce matin regrettent pourquoi ils ne sont pas appelés pour donner ces armes du fait qu’ils sont enregistrés sur leurs noms en bonne et due forme.
Les informations à notre disposition indiquent par ailleurs que même les Fab en fonction pourront être perquisitionnés car ils sont soupçonnés de détenir plus que les armes auxquelles ils ont le droit, ce qui est déjà arrivé chez un officier supérieur encore en fonction. Aux yeux de nombreux observateurs, si même une loi en la matière ne serait pas là, elle peut être votée dans les meilleurs délais pour les besoins de la cause.
Burundi – Rwanda - Sécurité
Des Rwandais résidents au Burundi continuent d’être malmenés.
Bujumbura, le 19 septembre 2015 (Net Press). Etre rwandais ici dans notre pays, ou parler Kinyarwanda est source de malheur puisque tu dois le payer cher. Ici et là, a fait savoir un Rwandais, les ressortissants de ce pays sont traqués et ils ne connaissent pas la cause de ce comportement. Il dit qu’ils sont étiquetés comme des ennemis du pouvoir en place et ceux qui possèdent des avoirs comme des magasins ou autres activités commerciales sont immédiatement fermés. L’exemple parlant est un magasin qui est situé au lieu-dit chez Bagirako qui a vu sa porte fermer et son propriétaire a été obligé de quitter même le pays.
D’autres informations indiquent un autre homme, Burundais mais qui fait ces activités au Rwanda, qui a été enlevé dans le quartier asiatique et emporté vers une destination inconnue jusqu’à maintenant. D’autres se voient par surprise embarqués par la police avec comme prétexte qu’ils proviennent du Rwanda où ils avaient été refugiés pendant cette crise. Voilà alors comment la situation de notre pays se comporte quand on dit que chaque citoyen d’un pays de l’Eac a droit à s’établir n’importe où dans un pays membre et y exercer des activités de nature économique.
Burundi – Education.
Un début de l’année scolaire qui n’est pas facile pour les parents.
Bujumbura, le 19 septembre 2015 (Net Press). C’est ce lundi 21 septembre 2015 que l’année scolaire va débuter dans un contexte de pauvreté qui est généralisée du côté des parents qui vont envoyer leurs enfants à l’école ainsi que du côté de l’Etat même s’il ne peut pas affirmer cela. Du côté des parents que la rédaction a pu contacter, ils affirment que le matériel nécessaire pour les enfants n’est pas encore prêt du fait que le pays se porte encore davantage mal quant à l’économie.
Selon eux, ces parents indiquent que c’est une date de début d’année qui commence vers la fin du mois avec une situation de crise qui a fait que certains parents usent des moyens imprévus pour ne pas subir les conséquences de l’insécurité qui a prévalu et qui continue. Ce n’est pas alors facile si on a un bon nombre d’enfants à scolariser dans ces conditions puisque la monnaie connaît une dévaluation continue, affirme un des parents interrogé.
Du côté des responsables de beaucoup d’internats, ils affirment sans se tromper que les vivres qu’ils ont commandés auprès des commerçants pour nourrir les élèves pendant l’année passée ne sont pas payés. Ils ne voient pas alors comment ils peuvent alors avoir provisions, ne fut-ce que pour accueillir les enfants. Le problème de matelas a toujours prévalu et même maintenant, c’est encore pire dans bon nombre d’internats qui ne voient pas comment ils pourront abriter les élèves. Le problème d’enseignants reste toujours posé dans bon nombre de lycées et un recrutement de ceux-ci demanderait des salaires que l’Etat ne sait pas trouver, du moins dans l’immédiat. Voilà un début d’années qui commence dans l’incertitude totale.
Burundi – Sécurité
Mutakura sur le point d’être libéré par les policiers
Bujumbura, le 19 septembre 2015 (Net Press). Depuis le 16 septembre 2015 au soir, le quartier Mutakura au nord de la capitale est aux prises avec les policiers du fait que certains éléments de la police ont été attaqués à la grenade à partir d’un tricycle dénommé Bajaj. Depuis le lendemain, la police avait tout simplement ceinturé le quartier, y empêchant mouvement, même pour aller au travail ou au marché chercher de quoi manger. Pour les journalistes, il était difficile d’y accéder pour chercher une information fouillée sur ce qui se passait réellement dans le quartier. Il fallait donc se fier aux dires des habitants du quartier que l’on parvenait à contacter au téléphone et chacun donnait l’information comme il l’entendait.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons des sources concordantes qu’il y a l’intention de la police de quitter ce quartier pour que les gens soient de nouveau libres. Ce sera une bonne chose pour les habitants de ce quartier car nombreux sont ceux qui sont victimes des actions qu’ils ignorent totalement.