Bujumbura, le 26 octobre 2015 (Net Press). Après une attaque armée du week-end dans la nuit du 24 au 25 octobre 2015 en zone Musaga qui a emporté la vie d’un policier et un autre blessé, selon les informations livrées par le porte parole de la police, Pierre Nkurikiye, des hommes non encore identifiés ont aussi lancé des grenades à la bar Bolingo du quartier Gituro de la zone Kamenge où une personne a trouvé la mort et cinq grièvement blessés selon les informations livrées par Rémy Barampama, l’administrateur de la commune Ntahangwa.
Au niveau de la zone Musaga, des sources en provenance de cette localité précisent que suite à l’attaque de la nuit du 24 /10/2015, le chef de quartier Gitaramuka et son vice ont été tabassés par la police en leur intimant l’ordre de dénoncer ceux qui sont responsables de ces attaques.
Signalons que cette recrudescence de l’insécurité s’observe au moment où le délai limite de la remise des armes par la population par sa propre volonté vient de s’écouler ce qui montre, qu’il y a encore à faire afin de restaurer la sécurité dans la ville de Bujumbura.
L’on signalera également dans la zone de Cibitoke, une grenade a explosé ce matin et les premières informations ont fait état d’une grenade brûlée ensemble avec des immondices. Mais après vérification de l’information, l’on s’est rendu compte qu’elle a explosé dans une parcelle d’une enseignante d’une école primaire située en la 7ème et 8ème. Pour le moment, cette dame est dans les mains de la police où elle subit un interrogatoire.
Cependant, au moment où nous mettons sous presse, les tirs à l’arme automatique ont repris à cet endroit même et les cours de l’après-midi ont été suspendus.
Burundi – Rwanda - Sécurité
Réaction du ministre en charge des refugiés au Rwanda suite aux accusations du Burundi
Kigali, le 26 octobre 2015 (Net Press). Ces derniers jours, les autorités burundaises accusaient Kigali d’accueillir des opposants burundais dans les camps de réfugiés, et de laisser faire le recrutement d’opposants dans ces camps. Le Rwanda avait d’ailleurs laissé le Burundi s’occuper de ses oignons et le voisin du Nord avait gardé tout silence sur la crise burundaise.
Quelques temps après, la ministre des affaires étrangères, Louise Mushyikiwabo, avait indiqué que son pays n’intervient, ni de près ni de loin dans la crise burundaise, mais cela n’a pas empêché le Burundi de porter plainte à l’Onu et à l’Union africaine contre ce pays.
De son côté, la ministre en charge des refugiés a réagi à ces accusations formulées par le Burundi. Selon des informations en provenance du Rwanda, en compagnie des journalistes, Séraphine Mukantabana, la ministre en charge des refugiés au Rwanda, a effectué une visite qui a été organisée au camp Mahama. Après les échanges avec ces réfugiés, elle a démenti ces allégations. Elle a profité de cette occasion pour leur rappeler qu’ils n’avaient pas le droit de faire de la politique dans le camp et a réfuté les allégations de recrutement.
Burundi – Belgique – Justice
La Belgique affirme n’avoir pas de mandat d’arrêt international
Bruxelles, le 26 octobre 2015 (Net Press). Les services publics du royaume de Belgique ont indiqué le weekend dernier que jusqu’à présent, la Belgique n’a pas encore reçu, de façon officielle, les mandats d’arrêt internationaux émis par le gouvernement du Burundi. L’on rappellera que ces mandats ont été émis le 12 octobre dernier.
Même si le circuit d’acheminement de telles correspondances est long, deux semaines devraient suffire pour que les colis parviennent à destination. En effet, dès que le procureur général de la République émette ces mandats, ils sont acheminés vers le ministre de la justice, puis vers celui des relations extérieures et de la coopération qui se charge de les envoyer vers les pays où se trouvent les personnes recherchées.
Or, la Belgique via son ambassade dans ce pays ne peut pas passer deux semaines sans transmettre un message d’une telle importance, émanant d’un gouvernement. Il y a quelque chose qui n’est pas clair dans le chef du procureur général de la République, ou des deux ministères qui sont concernés par ce dossier.
Burundi – Sécurité
Une équipe d’envoyés spéciaux auprès de la région des grands lacs s’expriment
Bujumbura, le 26 octobre 2015 (Net Press). Les envoyés spéciaux dans la région des grands lacs indiquent qu’ils apprécient et soutiennent le communiqué du conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 17 octobre 2015 concernant l’évolution de la crise au Burundi. Ils estiment, dans un communiqué de ce matin, que « seul un dialogue franc et inclusif, basé sur le respect des accords d’Arusha, pourrait permettre aux politiciens concernés de trouver une solution consensuelle de la crise qui mine le pays, de préserver la paix et de consolider la démocratie et la force de la loi ».
En d’autres termes, ils approuvent cet appel du conseil paix et sécurité de l’Union africaine pour un recommencement du dialogue sous la médiation du président ougandais Yoweri Museveni dans une parfaite collaboration entre le gouvernement du Burundi, les autres parties et la médiation. En somme, ils n’ont fait que reprendre la décision du conseil paix et sécurité. Rappelons que de tels pourparlers devraient avoir lieu prochainement à Kampala ou à Addis Abeba