Bujumbura, le 28 otobre 2015 (Net Press). Cela ressort d’une étude présentée par l’association Parole pour le réveil de conscience et l’évolution des mentalités ( Parcem), qui a montré que la situation économique burundaise est à l’agonie et que des efforts devraient être fournis afin que le taux de croissance soit élevé.
En effet, le président de la Parcem, M Faustin Ndikumana, a indiqué que le Burundi est parmi les 5 premiers pays les plus pauvres car son Pib est très bas, soit 300dollars/habitant. Il a alors souligné que parmi les facteurs qui relancent l’économie d’un pays, il y a la stabilité politique, les institutions légitimes ainsi que la bonne gouvernance d’où un dialogue inclusif devrait être organisé afin que le Burundi soit doté d’un bon leadership afin que les bailleurs de fonds retrouvent la confiance en notre pays.
Faustin Ndikumana a aussi fait savoir que si la volonté il y avait et qu’une bonne gouvernance est restaurée, le taux de croissance peut être atteint à7% dans 2 ans et le Pib peut arriver à 1000 dollars/habitant.
Faustin Ndikumana demande alors aux différents acteurs politiques burundais d’instaurer un dialogue inclusif afin d’atteindre à un bon leadership permettant d’assurer une croissance économique à notre pays.
Burundi – Sécurité
L’insécurité gagne l’intérieur du pays
Gitega, le 28 octobre 2015 (Net Press). L’on était habitué à des affrontements armés entre les forces de sécurité et des groupes d’hommes armés non identifiés dans la seule capitale Bujumbura. Outre que les crépitements d’armes automatiques ont été entendus hier dans les localités de Kamenge, de Mutakura et de Cibitoke, l’intérieur du pays est également contaminé par de telles violences.
Ainsi, des hommes armés et en tenues militaires ont été aperçus dans les provinces de Mwaro et de Gitega, plus précisément dans les communes de Ndava et de Nyabihanga dans la province de Mwaro, de Nyarusange et de Ryansoro dans Gitega. Les effectifs diffèrent selon qu’il s’agit d’une source officielle ou une source indépendante sur place. Mais le constat est que les autorités politiques tentent de minimiser l’impact de la présence de ces hommes armés sur terrain.
Sur terrain, des policiers et des militaires tentent de stopper l’avancée de ces groupes - hommes et femmes confondus – et l’on ne signale aucun dégât pour le moment ni du côté des forces de l’ordre ni de celui des hommes armés non identifiés.
Pour revenir sur la sécurité à Bujumbura, des tirs nourris ont été entendus dans l’après-midi d’hier jusque tard dans la soirée. L’on déplore trois morts du côté des civils dont un couple composé de Désiré Njenje et de son épouse Justine Kakunze. Ils rentraient chez eux après les heures de service et ils venaient de fermer leur bureau situé à la gare du Nord de la zone Kamenge.
Burundi – Droits de l’Homme
Récompensé, même sur son lit d’hôpital
Kampala, le 28 octobre 2015 (Net Press). Pierre-Claver Mbonimpa, président de l’association pour la promotion des droits humains et des prisonniers, Aprodh, vient de recevoir un prix dans la capitale ougandaise dénommé « Pan-Africain Human Rights Defenders Schield Award 2015 ».
Ce prix a été décerné par les défenseurs des droits de l’homme dans la région de la communauté est-africaine. Comme il est alité en Belgique, le prix a été récupéré par le secrétaire exécutif de l’Aprodh, Fabien Sinankwakure, en compagnie d’Amandine Nasasagare, la fille de Pierre-Claver Mbonimpa qui s’est réfugiée dans ce pays. Lors de la cérémonie de remise de ce prix, il y avait plusieurs défenseurs des droits de l’homme de l’Eac et ceux venus des autres coins de l’Afrique et même de l’Europe.
Cette remise de prix a été effectuée alors que son bénéficiaire est hospitalisé dans la capitale belge après la tentative de son assassinat le 3 août dernier. Selon ses proches, il est impatient de se voir vite guéri pour qu’il reprenne le chemin du Burundi afin de poursuivre la lutte pour les droits de l’homme qu’il s’est assignée.
Burundi – Rwanda – Justice
Un artiste burundais emprisonné au Rwanda
Kigali, le 28 octobre 2015 (Net Press). Selon des informations en provenance de Kigali, un musicien burundais, Désiré Mugani alias Big Fariaz, est aux mains de la police rwandaise depuis ce 26 octobre 2015. Il est accusé par ce pays d’avoir offert une boisson alcoolisée à un mineur qui n’a pas encore atteint 18 ans. Au cas où l’infraction venait à être confirmée, il risque une peine de 3 à 6 mois d’emprisonnement ou alors une amende variant entre 300.000 et un million de francs rwandais.
Burundi – France – Environnement
L’ambassade de France au Burundi organise une conférence de presse
Bujumbura, le 28 octobre 2015 (Net Press). L’ambassade de France au Burundi entend organiser une conférence sur l’environnement dans notre pays dans le cadre du mois de l’environnement. Elle aura lieu vendredi le 30 octobre 2015 dans la salle de l’institut français du Burundi de 10h à 16 heures. La rédaction propose à ses fidèles lecteurs l’intégralité d’un communiqué de presse à propos de cette conférence.
« Dans le cadre du mois de l’environnement consacré cette année au sommet de Paris de la 21ème Conférence des Parties (COP21) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et la 11ème session (CMP11) de la réunion des Parties au Protocole de Kyoto, l’ambassade de France au Burundi organise une conférence internationale sur le changement climatique.
« Intitulée « La protection de l’environnement au Burundi : enjeux humains et économiques », cette rencontre internationale qui clôture le mois de l’environnement est l’occasion pour débattre avec des spécialistes les perspectives et les modalités que préconisent le Burundi pour préserver son environnement écologique et répondre aux conséquences du changement climatique.
« Avec la Conférence de Paris, la question du changement climatique devient avant tout un enjeu de citoyenneté. Nous sommes tous concernés par les enjeux d’atténuation, par les enjeux d’adaptation, et le plus souvent par les deux. Le dérèglement climatique est un « multiplicateur de menaces », il entraîne la raréfaction des ressources naturelles, provoque des déplacements de personnes, et met en difficulté les politiques de développement puisque ces dernières doivent se soumettre aux effets du changement climatique.
« Autour de la question de l’impact du changement climatique sur l’alimentation et l’accroissement démographique qui constituent les deux enjeux majeurs au Burundi, les objectifs de cette rencontre porteront sur la manière de sensibiliser au réchauffement au Burundi et dans la région des Grands Lacs à travers l’engagement institutionnel et la mobilisation de la Société civile. Par ailleurs, il est plus que jamais important d’engager un débat public entre les responsables gouvernementaux et la Société civile sur l’importance de l’engagement en faveur d’une région mieux adaptée aux transformations écologiques qui affecteront les populations de la région, le secteur de l’agriculture, l’industrie et l’habitat. Enfin, cette rencontre doit aussi permettre d’enrichir et de diversifier les efforts d’échanges et de collaboration académique entre universités et instituts européens et ceux de la région des Grands Lacs.
« La conférence se déroulera sur une journée avec le matin une séance plénière autour de l’engagement des Burundais (autorités nationales) et la jeunesse à travers plusieurs activités pour préserver l’environnement. L’après-midi, trois ateliers sont organisés avec des spécialistes burundais et internationaux et qui seront consacrés à : 1- L’avenir environnemental du Burundi, 2-La pollution et le traitement des déchets dans la région des Grands Lacs, 3-l’Adaptation du Burundi au changement climatique.
« En conclusion, l’objectif de la conférence est de débattre des effets du dérèglement au Burundi, comment s’organise la réponse des responsables burundais et quelles sont les mesures prises jusqu’ici pour sensibiliser la population aux effets du réchauffement climatique. »