Bujumbura, le 2 janvier 2016 (Net Press). Normalement, quand une année s’achève, les Burundais avaient l’habitude de fêter visiblement sans se soucier de quoi que ce soit malgré que la pauvreté ne date pas d’hier. Mais tout ce qu’on a vu surtout dans la ville de Bujumbura dans presque tous les quartiers, c’est que ceux qui ont pu avoir un peu d’argent pour partager avec les leurs l’ont fait dans leurs ménages sans penser à aller dans des bistrots comme d’habitude. La cause étant la peur d’être abattu comme des sauvages dans ces milieux même si la mort peut intervenir à la maison.
Même la circulation dans les routes laissait voir que la fête du nouvel an n’a pas été comme les années antérieures. Car peu de véhicules étaient remarquables dans les rues de la capitale de Bujumbura. La raison est simple car il vaut mieux utiliser moins de carburant et même l’argent que de faire des navettes.
Une autre chose qui a été remarquée notamment dans les bars qui se trouvent sur la route Rumonge, la police anti-émettes a circulé aux environs de 19 heures et les gens ont eu peur et peu de gens qui étaient là ont préféré rentrer à la maison. Ils ont cru que celle-ci cherchait des individus comme c’est d’habitude.
Mais une chose est sûre, comme on a pu le voir, chacun a préféré changer la tactique de fêter mais malgré tout un petit geste a été fait car arriver à ce 1er janvier c’est pour beaucoup un miracle. Car il y a beaucoup qui sont morts suite à cette crise due à un mandat de plus du président actuel.
Burundi – Sécurité
Une nuit très longue à la veille de l’année nouvelle
Bujumbura, le 2 janvier 2016 (Net Press). Nous apprenons qu’en date du 31 décembre 2015 dans la nuit, plusieurs coins de la capitale ont ressenti ce qu’on appelle insécurité ainsi que l’après-midi de ce 1er janvier 2016. Même la zone de Buyenzi, souvent épargnée par de telles atrocités, a été secouée quand une grenade a été lancée dans une buvette vers 22 heures, faisant au moins 10 blessés.
Une autre a explosé presqu’au même moment à Mutakura, qualifié par les autorités de Bujumbura de quartier contestataire, blessant deux agents de gardiennage. Une autre grenade a explosé dans Nyakabiga et blessé un policier. Les informations dignes de foi indiquent que les tirs et les explosions de grenades ont été entendus dans Mutakura, Cibitoke, Kinama, Nyakabiga, Rohero II, Musaga et Kanyosha au sud.
Burundi – Onu – Sécurité
Inquiétudes de l’Onu concernant la situation sécuritaire de Bujumbura
New York, le 2 janvier 2016 (Net Press). Suite à l’insécurité qui prévaut à Bujumbura, des représentants du conseil de sécurité envisagent de se rendre à Bujumbura en ce mois de janvier 2016 avec un objectif clair d’empêcher le Burundi de sombrer dans la guerre civile. Le point de vue de l’Onu ne rencontre pas du tout l’assentiment des autorités du Burundi du fait qu’elles estiment que la paix règne au Burundi.
Le gouvernement du Burundi n’a pas encore donné l’accord à cette délégation et il pourrait rester silencieux sur cette requête d’autant plus qu’elle a été formulée au lendemain du rejet du déploiement des troupes africaines. L’on se rappellera que l’Union africaine n’a pas encore abandonné l’idée même si Bujumbura n’est pas prêt à changer d’avis. L’on se souviendra également que Pierre Nkurunziza avait indiqué qu’il allait recourir à la force en cas de déploiement de ces troupes contre le gré du gouvernement.
Cependant, l’Onu de Ban-Ki-Moon reste très préoccupée par la situation sécuritaire au Burundi d’autant plus que d’après ses informations, plus de 240 personnes ont été tuées dans les violences au Burundi, ce qui est énorme, concluent des sources onusiennes.
Burundi – Propreté
La Brb assainit les pistes de son alentour
Bujumbura, le 2 janvier 2016 (Net Press). La banque de la République du Burundi vient de poser un geste qu’il faut saluer et encourager, mais également féliciter l’initiateur de l’idée. En effet, ce matin, des cadres de cette banque, en T-shirts blancs sur lesquels était écrit « Banque de la République du Burundi », ont assaini quelques pistes qui se trouvent aux alentours de ladite banque. Des policiers avaient bloqué les pistes menant à cet endroit.
Les cadres de la banque n’étaient pas les seuls dans ce travail car ils étaient en compagnie des enfants de la rue. L’on signalera que tout près de l’école primaire Stella Matutina, il y a des enfants de la rue qui y habitent et chaque fois qu’ils désirent se soulager, ils se rendent dans le caniveau qui se trouve sur le boulevard Patrice Lumumba, vers la cathédrale Regina Mundi.
Lors de l’assainissement de cet endroit, les cadres de la Brb et les enfants de la rue y ont trouvé des déchets qui ressemblent à des matières fécales qu’ils ont naturellement dégagées. Mais ce qui a touché le plus, c’est que la direction de la Brb n’a pas exploité les enfants de la rue car, juste après les travaux, elle a posé un geste humanitaire à leur endroit à l’occasion du nouvel an 2016.
Burundi – Droits de l’Homme
L’Ong Sos – Torture/ Burundi sort un nouveau rapport
Bujumbura, le 2 janvier 2016 (Net Press). Ce nouveau rapport est le condensé monitoring sur les cas de torture, les arrestations arbitraires, les disparitions forcées et les exécutions sommaires au Burundi. Elle a investigué sur les arrestations, les enlèvements et disparitions forcées qui se poursuivent dans ce pays, d’après ses constats. Notons que ces arrestations/enlèvements s’opèrent aussi bien à Bujumbura qu’à l’intérieur du pays. Le rapport parle des assassinats et exécutions sommaires répertoriés par Sos-Torture/Burundi.
Il y a également la situation carcérale des détenus de la crise très précaire et défense inexistante. Pour Sos – Torture/Burundi, lors des affrontements du 11 décembre 2015, 19 militaires ont été arrêtés et transférés à la prison de Muramvya et ils s’inquiètent du fait qu’ils sont d’une même ethnie. Le rapport trouve enfin que les résultats de l’enquête du parquet général ne sont pas convaincants sur le cas Christophe Nkezabahizi et sa famille assassinés le 13 octobre 2015.