Bujumbura, le 22 mars 2016 (Net Press). Selon des informations persistantes, le lieutenant-colonel Darius Ikurakure, commandant du camp bataillon de génie des combats de Muzinda, a été tué dans les enceintes de l’Etat-major de l’armée situé dans la capitale Bujumbura en plein centre-ville aux heures de la pause, vers midi. Cet officier de l’armée burundaise était beaucoup cité dans l’enlèvement, la torture et l’assassinat des jeunes des quartiers qui ont manifesté contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
L’on ne connait pas encore les mobiles de cet assassinat ni son commanditaire mais la population a affiché sa panique à l’annonce de cette nouvelle. Pour cette opinion, le fait qu’il soit tué à l’Etat-major vient compliquer la donne car d’après les premières réactions des membres du parti présidentiel, il a été tué par un militaire tutsi. Les dernières informations indiquent qu’il a été tué devant le tableau d’affichage de l’Etat-major. Celui qui l’a tué aurait laissé son arme sur place, escaladé le mur pour se diriger vers l’hôpital prince Louis Rwagasore.
Le chargé de la sécurité dans la mairie de Bujumbura aurait de son côté été interpellé et enfermé dans le service national des renseignements connu sous le nom commun de documentation nationale.
Burundi – Recherches Scientifiques – Sécurité
Le campus Kiriri fouillé par la police
Bujumbura, le 22 mars 2016 (Net Press). Selon des informations en provenance du campus Kiriri de l’université du Burundi, des policiers ont investi ce campus hier matin, recherchant officiellement des étudiants sans papiers. Mais ces derniers ont indiqué que le travail de la police n’était qu’un arbre qui cache la forêt même si personne n’a été arrêté dans ce travail fait conjointement par la police et l’administration de ce campus.
Cette situation se fait après que la sécurité eut été renforcée au campus de Mutanga suite à l’intrusion des hommes armés qui ont volé des téléphones mobiles et des ordinateurs aux étudiants.
Burundi – Sécurité
Attroupements des policiers autour de la paroisse Sainte Anne de Musaga, à partir de 17 heures.
Bujumbura, le 22 mars 2016 (Net Press). Dans la soirée d’hier, des policiers étaient très nombreux dans la zone de Musaga où ils exigeaient aux populations des registres où elles inscrivent les noms des personnes habitant dans les différents ménages. Les habitants de cette zone s’étaient indignés de la présence massive de ces policiers, mais l’opération s’est terminée sans aucune arrestation.
Les habitants vivant tout près de la paroisse Sainte-Anne qui avaient vu ce phénomène ont indiqué avec satisfaction que c’est pour la première fois que les policiers entrent dans cette zone et en sortent sans incidence entre les deux parties.
Burundi – Sécurité
Le rapport Sos-Torture n° 14 est sorti
Bujumbura, le 22 mars 2016 (Net Press). Le rapport n° 14 de l’Ong Sos-Torture est sorti et couvre la période du 12 au 19 mars 2016. Il revient sur les arrestations arbitraires qui se sont poursuivies dans la ville de Bujumbura et dans certaines localités de l’intérieur du pays où des personnes continuent d’être arrêtées arbitrairement depuis quelques semaines.
Le plan est toujours le même, c’est en premier lieu les arrestations, les enlèvements et disparitions forcées qui se poursuivent. Ce rapport parle de nombreuses arrestations menées par la police en date du 12 mars 2016 dans la commune de Mugamba. Il parle également d’un homme tabassé par des policiers et d’Hugo Haramategeko, cet opposant radical, toujours porté disparu. Par ailleurs, deux frères ont été arrêtés à Musaga ainsi que leur père Buregeya.
Ce sont en plus des assassinats, des exécutions sommaires et attaques armées répertoriés, un homme abattu le 13 mars 2016 dans la zone de Kinindo, une attaque à la grenade le 14 mars 2016 ainsi que plusieurs attaques à la grenade dans la zone de Kamenge.