Bujumbura, le 26 mars 2016 (Net Press). L’information a été délivrée par son porte-parole hier lors de la conférence de presse des différents porte-parole dans la province de Muramvya. Les journalistes sont revenus sur le cas de l’Ombudsman qui vient de passer un très long moment à l’étranger alors que le Burundi connaît une situation politique délétère qui nécessite l’intervention de cette personnalité.
Selon donc des informations concordantes, Mohamed Rukara pourrait revenir au pays vers la fin du mois de mai 2016. Signalons qu’officiellement, l’Ombudsman se fait soigner en Belgique après que son médecin l’eut conseillé de subir des traitements après sa visite de travail en Afrique et dans les pays arabes.
Cette information avait été contrebalancée par une autre plus indépendante qui le présentait comme un frondeur du parti au pouvoir car opposé au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza. L’on se rappelle que quelques jours avant son départ, l’Ombudsman Rukara avait fait une déclaration par voie de presse qui montrait son opposition au troisième mandat et il n’avait pas hésité à déclarer qu’il assume pleinement ce qu’il venait de dire. Il avait pris un avion dans un début d’après-midi alors qu’il était invité à l’hôtel Royal Palace aux côtés d’autres dignitaires pour des consultations en rapport avec la campagne, ce qui pourrait faire croire à une éventuelle fuite comme les autres frondeurs.
Rappelons qu’en date du 1er février 2016, lors de l’ouverture de la session de février de la chambre basse du parlement, son président, Pascal Nyabenda, avait menacé de remplacer Mohamed Rukara car il vient justement de passer un bon bout de temps à l’extérieur du pays alors que sa place est au Burundi. C’est dans ce contexte que l’on a parlé de son éventuel remplacement par Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome, ce qui avait poussé ce dernier à réagir et démentir l’information.
Une certaine opinion avait même indiqué que Pascal Nyabenda a vite réagi pour donner une information qui n’était pas nécessaire. En effet, l’Ombudsman a un seul mandat de six ans non renouvelable et celui de Mohamed Rukara a débuté en 2010, presqu’au moment du début de la 2ème législature de Pierre Nkurunziza. En d’autres termes, en date du 24 novembre 2016, il aura terminé et premier et dernier mandat. Pourquoi êtes-vous pressé Monsieur le Président ?
Burundi – Sécurité
Une personne tuée dans la zone de Musaga
Bujumbura, le 26 mars 2016 (Net Press). Des tirs d’armes nourris ont été entendus hier soir vers 19 heures dans la zone de Musaga, au sud de la capitale Bujumbura. Cela devient comme une habitude car dans la nuit d’avant-hier, une autre personne, un chauffeur de voiture, avait été également tuée dans la même zone, toujours à la première avenue de cette zone et presque dans les mêmes conditions.
Pour ce qui s’est passé hier, il y a plusieurs versions dont l’une qui veut qu’une attaque a été dirigée contre une position policière qui aurait vite réagi. Les services de la police parlent d’une personne tuée alors que des informations indépendantes font état de plusieurs policiers tués et blessés. Cette situation a créé de la panique au sein de la population qui vit dans le sud de la capitale car une rumeur s’est vite répandue comme quoi ce sont des militaires du camp Muha qui se rentrent dedans, ce qui n’était pas vrai heureusement.
Burundi – Dialogue
« Le Burundi n’entend pas dialoguer avec putschistes », dixit le Cndd-Fdd
Bujumbura, le 26 mars 2016 (Net Press). C’est ce qu’a réaffirmé le parti présidentiel à travers une déclaration lue par son porte-parole Daniel Gélase Ndabirabe. Pour cette formation politique, le pouvoir ne peut pas négocier avec les fauteurs de guerre comme cela vient de se passer en Belgique qui juge les terroristes au lieu de négocier avec eux. Pour les autres qui ne sont pas concernés par de tels dossiers, ils peuvent se préparer à entamer des négociations qui vont bientôt commencer.
Peut-on croire que le gouvernement de Bujumbura a enfin compris ? Pas si sûr car au regard de ce qu’il déclare car l’on sent qu’il peut négocier avec tout le monde à l’exception du Cnared qu’il accuse de tous les maux, dont le putsch du 13 mai 2015. Or, le bras de fer est à situer justement à cet endroit précis car les donateurs voudraient que tout le monde soit inclus, y compris le Cnared, en tant que branche politique.
Ceci fait, le gouvernement de Bujumbura vient de trouver un alibi en invoquant ce qui s’est passé il y a quelques jours en Belgique mais il risque de rencontrer la même fermeté de la communauté internationale et finalement, accepter le dialogue avec tout le monde, bon an mal an.
Burundi - Sécurité
Encore des rumeurs qui ne tarissent pas
Bujumbura, le 26 mars 2016 (Net Press). Des rumeurs indiquent qu’un bon nombre de militaires Hutu et Tutsi ses regardent en chiens de faïence et ce comportement pourrait vite virer vers l’irréparable.
Cette rumeur poursuit que plusieurs camps militaires commencent en effet à observer de petits groupes de 4 à 5 soldats en train de chuchoter et de se donner des consignes, comme s’ils redoutaient subitement que l’autre camp n’intercepte leur conversation, un jeu de suspicions mutuelles en somme.
Encore des rumeurs qui ne tarissent pas nous rapportent quelques désertions le weekend passé et que la tension vient d’atteindre son comble ce vendredi le 25 mars 2016 au camp Muha, lorsque des militaires ont été séquestrés et empêchés de quitter le périmètre.
Toujours des rumeurs qu’on ose croire qui parlent d’une liste des frondeurs du Cndd-Fdd qui va bientôt sortir. La rédaction a recueilli quelques propos qui indiquent que si ces rumeurs étaient avérées, le Burundi évoluera vers une hécatombe la plus meurtrière que l’humanité ait connue
Signalons que cette rumeur se fonde sur les dissensions internes de nos hommes en uniforme qui interviennent au moment où en République Centrafricaine, la population en liesse félicitait la bravoure de l’armée burundaise qui a réussi à restaurer la paix dans ce coin du monde. Les mêmes populations, pour manifester leur joie, ont brandi sur leurs maisons les drapeaux du Burundi en signe de remerciement.
Burundi - Société
Cupa qui essaie d’obéir à sa femme
Bujumbura, le 26 mars 2016 (Net Press). Une histoire qui s’est passée quelque part au Burundi où une femme, agacée de voir son mari rentrer toujours dans tous ses états, intima l’ordre à son mari Cupa de ne plus mettre le pied au cabaret, ce qui fut promis par l’homme. Le lendemain, quand Madame est convaincue que Cupa est encore lucide, lui rappela sa promesse de la veille et l’autre a répondu que cela ne devrait pas poser de problème.
Dans la même soirée Cupa s’est rendu au cabaret mais cette fois-ci, il se déplaçait les pieds en l’air au moyen de ses bras à la grande surprise de ses amis qui partageaient avec lui tous les jours. A tout ce monde qui affichait son étonnement, Cupa a tenté d’expliquer que la veille, sa femme lui a interdit de ne plus remettre les pieds au cabaret.