Bruxelles, le 7 avril 2016 (Net Press). L’envoyé spécial du président américain dans la région des grands lacs, Tom Perriero, a rencontré ce mercredi 6 avril 2016, les leaders du Cnared, en l’occurrence l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya, l’ancien président de la chambre basse du parlement, Pie Ntavyohanyuma, l’ancien deuxième vice–président Gervais Rufyikiri, des sources dignes de foi indiquent que le président de l’Uprona non reconnu par la loi Charles Nditije serait de la partie. L’objet de ce déplacement de l’envoyé spécial de Barack Obama à Bruxelles serait de discuter avec ces Burundais du moment opportun pour les pourparlers qui doivent se tenir coûte que coûte.
Cependant, l’on se pose la question de savoir si ce déplacement du représentant des Etats-Unis dans la région des grands lacs aura un impact car ce sont exactement ceux que Bujumbura vomit qui ont rencontré Tom Perrieri. Or, Pierre Nkurunziza a toujours été clair sur ce point, il n’entend pas négocier avec les membres du Cnared et encore moins ceux qui ont tenté un putsch en date du 13 mai 2015. L’on ne voit pas donc directement la garantie que Bujumbura aurait faite à la communauté internationale car pour le gouvernement, seul le dialogue inclusif compte.
Rappelons que les mêmes Américains, via Tom Malinowsky, secrétaire d’Etat-adjoint chargé des droits de l’homme et de la démocratie, sont convaincus que le pouvoir en place tient deux discours sur le dialogue, selon qu’il s’exprime en français (ou en anglais) ou en langue nationale. Faudrait-il donc conclure que le gouvernement aurait promis quelque chose en cachette comme cela se fait dans toutes sortes de négociations ? Il est permis de douter.
Burundi – U. e. - Médias
Des élus Européens plaident pour la réouverture des medias au Burundi
Bruxelles, le 7 avril 2016 (Net Press). Selon nos confrères du journal burkinabé « Le Pays », la députée européenne d’origine congolaise, Cécile Kyenge, devant le parlement européen qui s’est tenu ce mercredi le 6 avril 2016, a plaidé pour la réouverture des medias fermés après le coup d’état avorté du 13 mai 2016.
Cécile Kyenge a dit qu’en tant que ressortissante de la région des grands lacs, elle a été elle-même victime des tyrannies monstrueuses qui se sont abattues sur la région des grands lacs, allusion faite au Marechal Mobutu qui régnait en roi de la terre et de l’univers. C’est lui qui a poussé la pauvre Kyenge à risquer sa vie en traversant la mer méditerranée pour joindre l’Italie où elle vivait dans la clandestinité.
Pour cette dame, un homme en difficultés se caractérise par le culte du meilleur. Elle a bravé tous les échelons quitte à décrocher le portefeuille d’un ministère italien avant de devenir la députée européenne. La même source indique que les medias privés aujourd’hui fermés ont été victimes de la dictature du pouvoir de Bujumbura car ces medias constituaient la voix des sans voix dans un pays meurtri par des violations massives des droits de la personne humaine, des emprisonnements arbitraires, des massacres à grande échelle, a-t-elle indiquée. Le coup d’état raté du 13 mai 2015 est venu envenimer la haine Etat – Media, des stations privées qui criaient halte à l’accession controversée de Nkurunziza au pouvoir.
Elles ont été brulées et des journalistes qui craignaient la persécution ou la mort se sont vite volatilisés dans les pays voisins du Burundi. Des mandats d’arrêt internationaux ont été émis contre les directeurs de ces stations, accusés eux aussi de complicité dans le coup. Cécile Kyenge conclut en implorant a ses confrères européens de contribuer largement dans le retour de l’état démocratique et la réouverture des médias qui contribuent à l’édification d’un état de droit.
Burundi – Politique
Le gouvernement gagnerait-il à avoir le gros de ses opposants à l’étranger ?
Bujumbura, le 7 avril 2016 (Net Press). C’est la question que l’on peut se poser au regard des activités menées par des Burundais qui ont récemment quitté le pays, essentiellement ceux qui ont fui le troisième mandat. En effet, l’on apprend qu’en date du 4 mai 2016, Margueritte Barankutse, appelée affectueusement Maggy, animera une conférence de presse à Louvain-la-Neuve en Belgique. Il s’agira d’une conférence-débat sur le thème : « Burundi, responsabilité européenne ? ».
Cette conférence aura des Co animateurs à savoir Françoise Wallemacq, journaliste à la radio/télévision belge flamande ainsi qu’Alex Singirankabo, un étudiant burundais en gestion des ressources humaines à l’université catholique de Louvain.
L’on se souvient qu’actuellement, le président de l’Aprodh est devenu pratiquement la seule source de « vérité » sur le Burundi et voyage à travers le monde entier pour parler de la situation au Burundi, lui qui parle déjà de génocide. L’on se souvient également que 60 familles ont contacté les instances judiciaires internationales via trois avocats, un Burundais, un Français et un Belge. Ces mêmes avocats viennent de déposer une plainte au procureur du roi de la première instance en Belgique contre la cyberhaine des autorités burundaises.
L’opposition radicale, la fronde et la société civile opèrent pour le moment des tirs croisés sur le gouvernement qui peine à se défendre sur la scène internationale car le terrain y est déjà occupé. C’est pour cela que le gouvernement devrait changer le fusil d’épaule car il risque de perdre sur toute la ligne.
Burundi –Russie - Politique
Vladimir poutine, s’entoure d’imposante sécurité pour mater ses opposants
Moscou, le 7 avril 2016 (Net Press). Selon la radio du monde, le président de la confédération de Russie, Vladimir Poutine, qui est parmi les hommes les plus influents de la planète, vient d’obtenir des chambres un accord ce jeudi 7 avril 2016 de plus de 400.000 hommes pour sa sécurité rapprochée. Elle sera confiée à son bras droit, le général Viktor Kolov et cette nouvelle structure va comprendre des unités spéciales et d’élites, des forces anti-émeute pour faire face au terrorisme qui peut frapper le Kremlin.
Beaucoup d’observateurs y voient surtout la création d’un nouvel organe sécuritaire répressif avant les élections législatives qui avaient été accompagnées la dernière fois en 2011, d’une escalade de violences, une vrai garde avec un chef dévoué qui permettra à Poutine de sécuriser ses positions au sein du pouvoir.