Bujumbura, le 13 avril 2016 (Net Press). Le ministère chargé de la sécurité publique vent de rendre publique de nouvelles mesures visant à lutter contre la corruption qui le mine. Désormais, en cas de fouille-perquisition, il devra y avoir au préalable une information des policiers sur ce qu’ils vont faire, devront décliner leurs identités et faire ce travail dans un moment précis.
Après le travail de fouille, il peut y avoir des saisis. Les objets confisqués seront mentionnés dans un rapport qui sera signé et contresigné à la fois par le chef de l’opération et la personne dont les biens sont saisis pour qu’après enquête, l’on sache à qui s’adresser pour récupérer les biens.
Dans le même souci de lutter contre la corruption au sein de ce corps, il y aura très prochainement le changement des permis de conduire. Les nouveaux seront biométriques dont la contrefaçon est tout simplement impossible. Cela fait partie des nouvelles mesures annoncées hier par voie de presse par le ministre Alain Guillaume Bunyoni.
Les premières impressions u l’opinion sont que ce n’est pas la première fois que de telles mesures, notamment celle de fouille-perquisition, sont prises sans être suivies d’effets. Y auraient-ils de garanties que cette fois-ci les choses vont bien marcher ? En outre, selon l’opinion, dans n pays où la corruption est devenue une culture, le corrupteur et le corrompu finiront par trouver un terrain d’entente, n’en déplaise au ministre Bunyoni.
Quant aux permis de conduire, c’est une façon de revoir à la hausse le coût du permis de conduire dans le souci de combler le trou qui s’observe dans le trésor public même si ce ne sera pas possible. Car, d’une part, personne ne peut conduire sans permis, ce sera donc obligatoire de l’acheter pour être en ordre avec la sécurité routière. D’autre part, et c’est là où le ministre peut s’étonner, les concepteurs de ces permis de conduire biométriques peuvent être les mêmes concepteurs de la contrefaçon.
Burundi - Sécurité
Encore des enlèvements
Bujumbura, le 13 avril 2016 (Net Press). Une jeune femme du nom de Chanelle Nshimirimana a été arrêtée sans mandat d’arrêt à son domicile sis à Kanyosha par les agents du service national des renseignements et a été conduite manu militari aux services secrets burundais. C’était ce mardi le 12 avril 2016, laissant derrière elle un nourrisson de moins d’une année.
Sa famille craint pour le pire et qu’elle pourrait subir le même sort que celui de l’ancienne employée de la ligue burundaise des droits de l’homme. Elle lance un appel vibrant à l’opinion burundaise et en particulier au gouvernement du Burundi de contribuer à la libération immédiate et sans condition de cette jeune femme qui, aujourd’hui, est en train de subir de la torture dans les bureaux du service national des renseignements.
Signalons qu’une autre dame de 26 ans, Jeanne Ndayishimiye, a été arrêtée à l’aéroport international de Bujumbura alors qu’elle allait voyager. Elle a été arrêtée pour atteinte à la sécurité intérieure du pays, ce qui n’a pas convaincu sa famille. Pour cette dernière, cette femme a été arrêtée car elle est soupçonnée de travailler pour la radio Inzamba, une radio en exil. Or, selon toujours cette famille, outre qu’elle n’est même pas journaliste, elle serait poursuivie car elle est la sœur de la journaliste Anne Niyuhire, directrice de la radio Isanganiro en exil au Rwanda.
Toutes ces arrestations arbitraires créent des situations malaisées qui commencent d’ailleurs à se manifester dans les corps de défense et de sécurité, en témoignent les récentes mutations des seuls anciens éléments des Fab, au nombre de 48, qui ont quitté l’Api vers les administrations policières de l’intérieur du pays.
Burundi –Usa - Justice
Un journaliste qui tente de retaper la justice burundaise
Washington, le 13 avril 2016 (Net Press). Le journaliste-juriste et criminologue américain d’origine burundaise, Hilaire Urinkuru, a sorti un ouvrage ce mardi le 12 avril 2016 a Seattle aux Etats-Unis d’Amérique intitulé « la cause de l’impunité au Burundi, lâcheté des magistrats ».
Pour lui, la justice burundaise est émaillée de beaucoup d’intempéries en affirmant qu’il y a des magistrats qui sont sous les bottes du pouvoir, des magistrats hautement corrompus. Il évoque également la nomination des magistrats par le pouvoir exécutif qui hypothèque son independence vis a avis de l’exécutif. Il a avancé un argument massue qui démontre la partialité de la justice burundaise, le fait que l’année dernière, la cour constitutionnelle a validé le 3ème mandat de Nkurunziza , dépourvu de toutes normes démocratiques.
La même source, à travers son ouvrage, a plaidé pour la législation émanant du pouvoir législatif et non de l’exécutif.
Burundi - Société
La croissance démographique, une bombe à retardement pour le Burundi
Bujumbura, le 13 avril 2016 (Net Press). Lors de l’ouverture d’un atelier centré sur l’état des lieux de la mise en œuvre de la déclaration de la politique démographique nationale et sensibilisation sur le dividende démographique tenu du 12 avril 2016 au 14 du même mois, le célèbre homme scientifique et directeur de recherche à l’institut de recherche pour le développent et également professeur à l’université de paris I, Panthéon- Sorbonne, et qui a été parmi les grands chercheurs qui ont fait l’actualité de la planète en 2010, le Français Jean-Pierre Guengat, au cours de son exposé hautement riche, a lancé un cri d’alarme arguant que le Burundi figure parmi le premiers 7 pays du monde qui ont la fécondité très élevée, que si rien n’y fait, le pays aura une population de 100 millions d’habitant en 2100.
Le professeur Jean-Pierre Guengat dit que le Burundi est un très beau pays, à multiples défis, en témoigne qu’à cause de la montée vertigineuse de la population, l’économie va mal et affirme qu’actuellement, le produit intérieur brut est égal à celui des années 1962 et que pour juguler ce défi, il faudra que le gouvernement burundais s’implique énormément dans la limitation des naissances, l’éducation de la jeunesse dans la promotion du planning familiale. .
Le deuxième vice-président de la république, Joseph Butore qui a ouvert cet atelier, a indiqué que 5 piliers figurent sur l’agenda du gouvernement afin de répondre aux défis liés à la démographie galopante. Il s’agit notamment de l’intégration des variables démographiques dans le plan national de sécurité de développement sanitaire, de l’iinvestissement de la jeunesse en matière de la promotion de la planification familiale et de l’amélioration des services de santé de la reproduction adaptés aux adolescents et aux jeunes.
Burundi – Nations Unies - Administration
Huit candidats sont en lice pour succéder à Ban Ki -Moon
New York, le 13 avril 2016 (Net Press). Selon le journal londonien Reuters publié ce mercredi le 13 avril 2016, huit candidats sont en lice pour succéder au patron de l’organisation des nations unies, Ban Ki Moon dont les deux mandats s’expirent en 2017.
La même source indique que la plus favorite est l’actuelle directrice de l’organisation des nations unies pour la science et la culture, Unesco, Irina Bokova, qui comme la tradition l’indique, le prochain secrétaire général de l’Onu sera d’origine européenne. Viennent successivement l’ex président slovène, Danilo Turk et 4 chefs de la diplomatie Balkans, Vesna Pusic de la croatie , Nathalia Gelmnan de la Moldavie , Sugjan Kerim de la Macédonie et Igri Luksis du Monténégro, l’ex premier ministre de la Nouvelle-Zélande, aujourd’hui directrice du programme des nations unies pour le développement, Helen Clark , l’ancien du haut-commissariat pour les réfugiés, le Portugais Antonio Gulenes.
Cette fois, l’assemblée générale de l’Onu a imposé le processus du dépôt d’une lettre de candidature, un culculum vitae et profession de foi et enfin un grand oral devant des diplomates de 193 pays membres. Une blague circule dans le couloir de cette organisation, qu’il y ait un secrétaire capable de contrôler les 41000 fonctionnaires internationaux découlant de cette organisation, un diplomate hors du commun, capable de résoudre les grands défis qui gangrènent la planète, notamment les terrorismes, les guerres, les histoires de chefs d’états qui veulent s’éterniser au pouvoir …..