Bujumbura, le 22 avril 2016 (Net Press). Le président du parti Apdr, Aimable Bakundukize, en compagnie de son porte-parole, étaient les invités du chef de cabinet-adjoint du premier vice-président de la République. Arrivés sur place, ils ont appelé pour signaler leur présence et très rapidement, des laisser-passer leur ont été envoyés. Au moment où ils attendaient d’être reçus, un policier à bord d’une voiture de type jeep camionnette avec vitres fumées, et un chauffeur de l’Uprona, sont venus et ont fait monter Aimable Bakundukize à bord et de force. Le véhicule s’est éloigné à toute vitesse et vers une destination inconnue.
La première vice-présidence confirme son rendez-vous avec les deux hommes, son envoi des laisser-passer pour faciliter leur entrée mais elle n’est pas au courant de cet enlèvement. Mystère ! Rappelons que le président de cette formation politique avait vivement critiqué le discours du premier vice-président Gaston Sindimwo samedi le 16 avril 2016, quand celui-ci s’en est pris aux ressortissants des pays qui ont pris des sanctions contre le Burundi, leur demandant de rentrer chez eux.
En effet, le président de l’Apdr était allé jusqu’à demander à ce qu’il soit remplacé, ce qui a mal sonné dans les oreilles de Gaston Sindimwo car il n’entend pas lâcher son fauteuil pour un banal de discours qu’il a prononcé il y a plus d’une semaine.
Burundi – Politique
Vers le dialogue inclusif
Bujumbura, le 22 avril 2016 (Net Press). De sources en provenance des proches du Co-facilitateur tanzanien dans le conflit burundais, ce dernier serait sur le point de relancer le dialogue inclusif dans un futur proche. Selon les mêmes sources d’information, les travaux débuteraient le 2 mai jusqu’au 5 du même mois dans un pays de l’étranger que la médiation n’a pas encore désigné.
Il y a quelques mois, Benjamin William Mkapa a été désigné par les présidents de la sous-région comme facilitateur dans le conflit burundais, aux côtés de Yoweri Kaguta Museveni. Ancien président tanzanien, il affiche beaucoup de volonté dans la résolution du conflit burundais et il en a le temps, contrairement au facilitateur principal qui est toujours en fonctions et qui a déjà brigué plus de deux mandats, bref, qui n’a pas de leçons à donner.
Par ailleurs, Benjamin William Mkapa connaît très bien le problème burundais pour avoir participé à la résolution de son conflit aux côtés de Nelson Mandela. Il est conscient de l’apport précieux de l’accord d’Arusha dans la stabilité de ce pays pour au moins une décennie. Mkapa avait alors entamé une tournée dans la région où il avait rencontré tous les présidents, y compris le Burundais Pierre Nkurunziza au mois de mars 2016.
Malgré ces informations qui sont toujours à prendre au conditionnel, l’opinion n’y croit pas au regard du discours de Willy Nyamitwe, conseiller principal du président en matière de communication. Réagissant aux propos de l’envoyé spécial de Barack Obama sur la radio Bbc, il a fait savoir que les Burundais n’ont pas d’injonctions à recevoir d’un Américain ou d’un Européen. Il avait même profité de cette occasion pour dresser le bilan du président américain sortant en ce qui concerne la fermeture de la prison de Guantanamo. Il avait conclu en déclarant que Perriello est un envoyé, que ce n’est pas un Dieu ou Burundais car ces sont ces derniers qui ont le dernier mot sur ce qui concerne leur pays.
Burundi – Politique – Droits de l’Homme
« Zeid Ra’ad Al Hussein fait des montages », dixit Philippe Nzobonariba
Bujumbura, le 22 avril 2016 (Net Press). C’est la réaction du porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba, aux déclarations du secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des droits de l’homme. Pour lui, le gouvernement a été étonné par des montages de Zeid Ra’ad Al Hussein qui sont de nature à diviser les institutions.
Pour le porte-parole du gouvernement, ces déclarations surgissent toujours à la veille de grandes rencontres comme lors des élections ou lors de la rencontre des chefs d’Etat africains pour voir s’il y a opportunité d’envoyer des troupes sur Bujumbura. Concernant la torture des ex-Fab ainsi que des divisions ethniques, Philippe Nzobonariba indique qu’il s’agit des mensonges car au regard de sa structure organisationnelle tirée des accords d’Arusha, il n’y a pas moyen que les militaires se divisent suivant les ethnies, encore moins un génocide.
Selon toujours le porte-parole du gouvernement, ce dernier rejette en bloc toutes les accusations mensongères des gens qui profitent des fonctions qu’ils occupent pour aboutir à leurs intérêts. Rappelons que ce dernier avait tiré sur la sonnette d’alarme pour indiquer qu’il y a amplification de l’effectif des personnes qui subissent des tortures au Burundi, lesquelles tortures étaient imputables aux corps de défense et de sécurité.
Burundi – Pays Bas - Justice
Valentin Bagorikunda dans le collimateur de la Cpi
La Haye, le 22 avril 2016 (Net Press). Ce jeudi le 21 avril 2016, les trois avocats des 60 familles victimes des barbaries qui ont commencé depuis le printemps de l’année passée suite à la troisième candidature controversée de Pierre Nkurunziza, ont déposé plainte au bureau de la procureure de la cour internationale de justice contre contre le procureur général de la République, Valentin Bagorikunda, accusé de procéder à des manœuvres dilatoires sur les plaintes déposes à la Cpi. Cette plainte intervient après une autre qui avait été portée contre le gouvernement du Burundi par les mêmes avocats.
Ils évoquent, selon l’agence France presse, que ces manœuvres constituent une menace, tant pour les familles que pour leurs avocats, considérant que le procureur général de la République avait toutes les prérogatives d’enquêter sur des assassinats et faire comparaitre les présumés commanditaires de cette hécatombe, mais que depuis la troisième législature de Pierre Nkurunziza, il est dans le silence.
Les avocats des 60 familles victimes de cette crise lancent un appel vibrant à la cour internationale de justice pour qu’elle mette en place des mécanismes de protection des victimes dans le cadre du lancement des enquêtes.
Burundi – Suisse – Sport – Politique
Une révélation époustouflante de Sepp Blatter
Genève, le 22 avril 2016 (Net Press). Selon nos confrères du journal londonien Reuters, l’ex-patron de la fédération internationale de football association, Fifa, Sepp Blatter, vient de sortir ce jeudi le 21 avril 2016 un livre où il révèle qu’au mois de mai 2015, l’Etat helvétique, en collaboration avec les Etats-Unis d’Amérique, l’ont approché afin de convaincre Pierre Nkurunziza d’abandonner le troisième mandat et qu’en guise de récompense, il allait être désigné ambassadeur de cette instance internationale de football, ce que le président Nkurunziza, grand amateur du ballon rond, n’a pas accepté.
Des opinions contactées par la rédaction disent que si le président avait accepté de ne pas briguer un troisième mandat, il serait un ancien chef d’état respecté et consulté sur la planète, en témoigne que durant ces deux mandats expirés, il a été un président toujours aux côtés de son peuple comme le poisson dans l’eau, en train de construire des écoles, des hôpitaux, planter des avocatiers ….faire des travaux communautaires, etc. La même opinion affirme que Nkurunziza rebâtirait les esprits de son peuple meurtri par la désolation, la pauvreté avec les grands pasteurs et hommes d’églises internationalement reconnus et serait le grand héro de la démocratie étouffée dans l’œuf le 21 octobre 1993.
Burundi – Intégration Régionale
La Cirgl achève la réunion de son comité régional
Rubavu, le 22 avril 2016 (Net Press). C’est hier que le comité régional de la conférence internationale sur la région des grands lacs, Cirgl, a achevé ses travaux de la 13ème réunion à Rubavu, au Rwanda. La réunion s’est penchée sur l’exploitation illégale des ressources naturelles.
La réunion visait à donner des informations actualisées et à discuter sur l’emploi de six outils relatifs à la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, à fournir des données actualisées des recommandations de la 12ème réunion ainsi que la réunion extraordinaire tenues à Lusaka en Zambie du 8 au 10 septembre 2015 et à Kigali au Rwanda du 25 au 27 novembre 2015.
Aussi, les pays membres ont discuté sur la façon de poursuivre l’application du communiqué adopté par les ministres de la justice de la Cirgl à Livingstone en Zambie du 25 au 26 août 2016 et qui a dit mot sur le projet de de la stratégie régionale sur l’or développé par le secrétariat.
Au total, cinq recommandations sont ressorties de cette 13ème réunion et le comité régional a proposé que la prochaine réunion se tienne à Brazzaville en République du Congo en septembre 2016.