Bujumbura, le 23 avril 2016 (Net Press) . Dans la soirée d’hier vers 19 heures, deux grenades ont explosé dans un bus de transport rémunéré qui se trouvait à l’endroit de l’ancien marché central de Bujumbura. Selon des informations recueillies ce matin par la rédaction, deux personnes ont été blessées à ce parking des bus se rendant à Gatumba, la frontière entre le Burundi et la Rdc.
En cet instant même, des policiers ont investi le centre-ville, aussi bien au marché qu’à ses alentours mais ils n’ont pas du tout identifié les malfaiteurs. Les vendeurs de fruit que la rédaction a rencontrés ce matin ont indiqué qu’ils veulent tout simplement la sécurité pour qu’ils puissent vaquer à leurs occupations quotidiennes, d’autant plus que la vie aujourd’hui est plus que compliquée.
Burundi – Sécurité
Un captif de guerre relâché par le mouvement Fnl
Uvira, le 23 avril 2016 (Net Press) . Il s’appelle Alexis Irambona, lieutenant de grade de la Fdn, matricule SS1889 du 412ème bataillon. Il avait été kidnappé par les éléments du mouvement Fnl dirigés par Aloys Nzabampema, en date du 24 mars 2016, dans la réserve de la Rukoko où ce mouvement se dit implanté.
En effet, selon des informations parvenues à la rédaction, il avait quitté sa position pour aller se promener dans les parages où il a rencontré ces rebelles qui l’ont enlevé. Depuis ce temps, le mouvement Fnl d’Aloys Nzabampema a toujours indiqué que ce militaire capturé n’aura aucune inquiétude et voilà que quelques temps après, il a été remis aux agents de la Croix Rouge basés à l’Est de la République démocratique du Congo.
Cela est évidemment une bonne nouvelle pour lui, pour sa famille, mais surtout pour les rebelles du Fnl qui, s’ils étaient invités à la table des négociations comme c’est prévu, iront avec un atout par rapport aux autres mouvements rebelles puisqu’il vient de se faire une publicité sans précédent en relâchant cet officier.
Burundi - Belgique – Politique
Des doutes planent sur le changement à la tête du Cnared
Bruxelles, le 23 avril 2016 (Net Press) . Des informations dignes de foi parvenues à la rédaction ce samedi le 23 avril 2016 indiquent que le mandat du président du conseil national pour le respect des accords d’Arusha, Leonard Nyangoma, va prendre sa fin le 30 avril 2016. Pour rappel, cet organe a été créé en juillet dernier par une bonne partie des acteurs politiques qui ont fui le régime de Bujumbura ainsi que les frondeurs et anciens collaborateurs de Nkurunziza.
Selon cette source qui affirme que le règlement d’ordre intérieur de ce conseil mis en vigueur le 25 février 2016 sème des confusions et des doutes sur le probable remplacement de Leonard Nyangoma car des hommes de droits disent que la loi dispose pour l’avenir et que nul ne peut être jugé qu’en vertu d’une loi établie et promulguée intérieurement à l’acte. Dans cette logique de non rétroactivité, le mandat de Léonard Nyangoma commence à partir de la date de signature de ce règlement d’ordre intérieur de la CNARED.
Des observateurs s’interrogent sur ce qui se trame derrière ce remplacement de ce leader connu par la communauté burundaise et internationale comme un des défenseurs de la démocratie sans faille, surtout qu’on est à la veille de la relance du dialogue inclusif qui, sauf cas de dernière minutes, devraient se dérouler du 2 au 5 mai 2016.
Soulignons que parmi les personnalités en lice pour prendre la tête du Cnared, figure l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya, connu comme un homme ouvert et intelligent, le Docteur Jean Minani, connu comme ancien collaborateur du parti de l’aigle et qui, en collaboration avec le Cndd-Fdd, il est le grand cerveau du courant de Nyakurization des partis politiques que certains qualifient de « oiseau » migrateur vers les intérêts personnels et enfin Onésime Nduwimana , ancien proche de Nkurunziza et ancien porte –parole du parti présidentiel.
Burundi - Securite
« Des Interahamwe sur le sol burundais », dixit Onésime Nduwimana
Bruxelles, le 23 avril 2016 (Net Press) . L’ancien porte –parole du parti présidentiel et ancien proche de Pierre Nkurunziza aujourd’hui en exil et membre fervent du Cnared, Onésime Nduwimana, a révélé dans une conférence animée à partir de la capitale de notre ancienne puissance colonisatrice qu’il y a la présence des éléments de la Fdlr qui ont planifié et exécuté le génocide des Tutsis en 1994, qui a emporté plus de 800.000 victimes au Rwanda, qui se trouvent sur le sol burundais, qui sont entrainés militairement par le gouvernement de Bujumbura dans le but d’attaquer son voisin du nord.
Onésime Nduwimana affirme que le gouvernement de Bujumbura, en prêtant main forte à ces anciens génocidaires dans le but d’attaquer le Rwanda, un agenda caché, celui de perturber la paix et la tranquillité du pays de Paul Kagame dans le but de distraire la communauté burundaise et internationale sur la crise politique que traverse le pays depuis l’accession controversée de Nkurunziza à la 3ème législature.
Contactées à cet effet, deux hypothèses dégagent leurs opinions. L’une indique qu’Onésime Nduwimana veux salir l’image de son pays mais s’interroge sur la manière dont il n’a rien signalé lorsqu’il était encore dans les arcanes du pouvoir. Une autre opinion confirme que parmi nos hommes en uniformes, il y’a la présence des éléments de Fdlr qui ont accompagné les policiers dans les opérations d’enlèvements et de massacres à grande échelle dans les quartiers contestataires du 3ème mandat dominés par des populations d’ethnie tutsi.
Burundi - Politique
Bagaza tombeur de lui-même dixit le politologue
Bujumbura, le 23 avril 2016 (Net Press) . La rédaction s’est entretenue ce matin le 23 avril 2016 avec un célèbre politologue sous couvert d’anonymat qui a révélé que l’ancien président de la république du Burundi du 1er novembre 1976 au 3 septembre 1987, le colonel Jean-Baptiste Bagaza, à sa première année d’accession au pouvoir, a été un président hautement populaire et un véritable père de la nation qui était aux côtés de son peuple et qui a contribué à la prospérité du Burundi. Les témoignages indiquent qu’au cours de son règne, il y’a eu la construction de beaucoup d’édifices publics, le Burundi était stable politiquement et économiquement.
Le politologue indique que vers la fin de son règne, Bagaza fut entouré par des mauvais conseillers qui avaient des buts divergents, les uns voulaient se vautrer dans des miroitements des privilèges en écartant un bon nombre d’intelligentsia dans la direction des affaires du pays, les autres voulaient créer l’impopularité de cet homme d’Etat hors du commun qui a été populaire dans son pays, pour tracer la route aux probables tombeurs de la 2ème république, en témoignent ces derniers qui ont conseillé de privilégier les relations diplomatiques avec le monde musulman, des relations mal vue et qui irritaient le Vatican et le monde occidental.
En effet, ce bloc considérait que ce nouveau visage diplomatique est une forme d’humiliation de l’église catholique et du monde occidental. L’ancien président Bagaza est allé plus loin en entrant en conflit avec la religion catholique en fermant les églises, entrant en conflit avec son peuple constitué principalement par des catholiques. Pire, il a emprisonné un beau nombre des moines de cette église, ce fut le cas de Serges Ntukamazina du diocèse de Bujumbura et qui mourut en prison. En fermant donc les églises, il a développé une certaine frustration de son peuple qui avait l’habitude d’aller prier et se relaxer tous les dimanches, en adorant Jésus –Christ, le fils de Dieu.
La même source poursuit que le vin de bananes fut aboli car le président Bagaza, toujours mal conseillé, a commis l’irréparable en coupant les bananeraies. Sur le plan politique, il y a eu la naissance des forces hostiles en douceur, ce fut du Palipehutu et du Frodebu car Bagaza n’a jamais pensé à rapatrier et organiser un gouvernement inclusif, d’où un bon nombre de Hutus en exil ont pris le chemin du maquis avant de resurgir sur la scène politique en 1988.
Ce politologue lance un appel vibrant à tous les grands de cette planète de penser à s’entourer par des hommes intègres, intelligents qui peuvent sauver la planète à bord de toutes sortes d’intempéries.