Bruxelles, le 5 mai 2016 (Net Press). Au moment où la famille de l’ancien président de la république du Burundi, le colonel Jean-Baptiste Bagaza, qui est décédé dans la matinée d’hier à Bruxelles s’apprêtait à rapatrier sa dépouille mortelle pour ce dimanche le 8 mai 2016, le gouvernement du Burundi, à travers l’ambassade du Burundi au royaume de Belgique, a indiqué qu’il a pris en charge les démarches. Pour lui, il revient au gouvernement d’organiser le rapatriement du corps d’un ancien chef d’Etat et la date retenue est le 15 mai 2016.
Signalons que pour ceux qui le peuvent, une première cérémonie d’adieu est prévue ce jeudi le 5 mai 2016 entre 13hoo et 15hoo à la clinique Sainte Elizabeth et la deuxième, le vendredi 13 mai 2016 toujours à Bruxelles.
Burundi - Sécurité
La zone Cibitoke sous le brime de la peur et de la terreur
Bujumbura, le 5 mai 2016 (Net Press). Ce jeudi le 5 mai 2016, la population de la zone de Cibitoke qui embarquait dans le bus était sous le brime de la peur et de la terreur car un arsenal de policiers lourdement armés faisait une fouille-perquisition dans les bus, allant jusqu’à faire descendre les passagers. Les raisons de cette mobilité de la fouille a semé la terreur chez les populations qui se déplaçaient pour plusieurs motifs.
Toujours dans la même foulée, la police anti-émeute également armée et avec le doigt sur les gâchettes, prête à tirer, était à bord d’une Pick up fumée qui sillonnait le centre-ville. Cette image a causé de la peur et de la panique pour une population en train de vaquer à ses activités quotidiennes. Les esprits faibles ont rapidement vidé le centre-ville.
L’opinion de la capitale comprend mal le bien-fondé d’une police chargée de veiller à la sécurité de la population mais qui, au contraire, sème la terreur et la panique dans une capitale somme toute pacifique, surtout en ce jour de la fête de l’Ascension.
A cette occasion justement, des populations diverses, surtout de l’obédience catholique, se sont présentées massivement dans les différentes églises de la capitale pour fêter l’Ascension de Jésus-Christ comme le décrit la dépêche suivante.
Burundi – Confessions Religieuses
Quand Jésus–Christ va au ciel laissant le Burundi en deuil et en crise
Bujumbura, le 5 mai 2016 (Net Press). Ce jeudi le 5 mai 2016, le monde entier a commémoré la montée au ciel de Jésus –Christ pour rejoindre son Père qui est éternellement sur place et dont les ambitions de venir sur cette terre meurtrie par tous les démons du monde sont incertaines.
Dans les différentes zones de la mairie de Bujumbura, les églises étaient pleines à craquer où les fidèles tentaient de se confesser à Dieu malgré les périodes difficiles qu’ils traversent. Dans la paroisse Regina Pacis de Kinindo, c’était une double fête car, en plus de l’Ascension, elle a gagné également quatre autres fidèles par le moyen du baptême.
Cette fête a donné également l’occasion à certaines personnes d’y mettre un peu d’humour comme les gens ne cessent de le faire quand il y a coïncidence des événements. En effet, Des opinions ici et là se lamentent de la montée de Jésus –Christ au ciel au lendemain de la mort de l’ancien président, colonel Jean-Baptiste Bagaza qui, au cours de son règne, a été très proche de son peuple comme le poisson dans l’eau. En outre, malgré les quelques heurts entre lui et l’église catholique au cours de son règne, il a développé son pays si bien que le Seigneur aurait dû faire le deuil avec le peuple burundais. La même opinion estime que Jésus-Christ devrait normalement accompagner l’ancien président jusqu’à sa dernière demeure, probablement à Bururi, sa terre natale. Et comme la tradition l’exige, notre Seigneur aurait dû attendre la levée de deuil définitive avant de monter au ciel.
La même opinion invite le seigneur Jésus Christ, le roi de la terre et de l’univers, de ne pas partir prématurément au ciel et l’invite à s’installer à Musaga ou peut-être à Mutakura ou au moins à Nyakabiga au chevet d’un peuple victime d’enlèvements, de tortures et d’exactions extrajudiciaires en plus des massacres à grande échelle qui ne fait que plaider pour le rétablissement de l’ordre démocratique comme on a observé l’émancipation de peuple de Moise en situation d’esclavage en Egypte avant de rejoindre la terre sainte et rester pour être utile afin de résoudre les petits problèmes, état- église catholique, avant de persuader le pouvoir de Bujumbura de gagner la table de négociation là où les grands de ce monde comme le secrétaire général de l’Onu Ban – Ki - Moon, le président Barack Obama, le Pape François ont lamentablement échoué. La même source conclut qu’en résolvant la crise burundaise, il peut partir tranquillement chez son Père et peut être dormir car les crises mondiales seraient terminées.
Burundi – Malversations Economiques
L’Olucome sort son rapport de l’année 2015
Bujumbura, le 5 mai 2016 (Net Press). L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, vient de sortir son rapport de l’année 2015, un rapport très volumineux de plus de 80 pages. Outre l’introduction générale, il y a également la présentation de cet observatoire ainsi que ses missions.
Concernant les réalisations sous divers axes, l’Olucome évoque l’axe de dénonciations, les enquêtes et suivi, le renforcement du partenariat, le budget général de l’Etat ainsi que la sensibilisation, les formations et l’information.
Parlant de l’impact de l’action de l’Olucome sur la société burundaise, cet observatoire mesure ces impacts sur le plan politique, sur l’économique, sur le social ainsi que sur le plan culturel. Il évoque dans ce rapport des contraintes rencontrées ainsi que des recommandations générales. Ces dernières sont adressées à la population, au gouvernement, au parlement, à la communauté internationale, aux médias ainsi qu’à la justice. Ce rapport se termine par une conclusion générale.
Burundi – Politique
Une interprétation pour le moins originale des prix à deux Burundais
Bujumbura, le 5 mai 2016 (Net Press). A travers une déclaration du parti Cndd-Fdd de ce 4 mai 2016, cette formation politique donne une interprétation tout à fait originale, probablement mêlée à de la peur du régime, suite à la décoration de deux Burundais, à savoir Marguerite Barankitse, représentante légale de la Maison Shalom dite Maggy et de Pierre Claver Mbonimpa, président de l’Aprodh.
Selon donc ce parti au pouvoir, ces deux Burundais qui viennent de bénéficier des prix d’une valeur de plus de deux milliards de francs burundais, est un don des pays puissants destiné de façon clandestine à fortifier les rebelles afin de détrôner le régime du Cndd-Fdd, pourtant élu par le peuple.