Bujumbura, le 10 mai 2016 (Net Press). Il s’appelait Gervais Simbagoye, il a été assassiné dans l’après-midi d’hier par deux personnes non encore identifiées qui roulaient à moto et qui avaient un pistolet avec eux. La scène macabre a eu lieu dans la zone de Kinama, tout près de l’église pentecôte de Kinama.
Le défunt était le représentant des réfugiés du quartier Socarti, situé dans la zone de Kinama, pratiquement dans un camp militaire. Il avait été également membre des forces armées burundaises, ex-Fab.
Au sud du pays, dans la nouvelle province de Rumonge, en zone Maramvya de la commune Burambi, un groupe de quatre personnes, toutes en tenue policière, ont fait irruption dans un cabaret appartenant à un certain Ndekatubane vers 21 heures. Ils ont tiré en direction des personnes qui se désaltéraient, à commencer par un enfant d’une des victimes qui a été blessé et qui allait y trouver son père.
Deux retraités de l’armée burundaise ont été également tués dans cette attaque. Quatre cartons de bière ont été volé, des téléphones mobiles qui étaient sur la charge dans cette buvette ainsi qu’une somme d’argent non encore connue. Les populations victimes ont affiché une certaine méfiance à l’endroit des policiers d’autant plus que les assaillants portaient leurs uniformes.
Il semble que la sécurité n’est pas du tout garantie à cet endroit car il n’y a que quatre policiers dans cette contrée, d’où l’idée de demander un renfort d’autres policiers pour mieux sécuriser cette zone.
Burundi – Commerce
L’Olucome s’exprime sur les conséquences de la crise burundaise
Bujumbura, le 10 mai 2016 (Net Press). L’Olucome a voulu toucher un seul secteur des plusieurs conséquences de la crise : le secteur pétrolier. Cet observatoire brosse en quelques sortes l’historique du tarif du carburant à l’échelle internationale. Pour lui, le baril du carburant a atteint un sommet de 100 dollars américains par baril en 2014 et que ce tarif a chuté l’année suivante de 2015.
Par ailleurs, la consommation du carburant dans notre pays a sensiblement chuté de 11 à 12 millions de litre par mois en 2015 à entre 6 et 7 millions actuellement à cause de la crise politico-sécuritaire qui secoue le pays. Il recommande donc ce qui suit :
Au gouvernement d’abord, l’Olucome recommande de réduire le prix de l’essence jusqu’à 1.600 Fbu d’autant plus que le prix du baril a chuté de 58%. Il recommande également de redynamiser la commission permanente chargée des produits pour la rendre inclusive, efficace et transparente, afin de trouver un consensus sur le prix du carburant. L’Olucome recommande enfin d’être humble et accepter de s’asseoir avec ses vrais protagonistes en vue de désamorcer cette crise politico-sécuritaire entre els frères et les sœurs d’une même patrie car elle a déjà provoqué des effets néfastes sur le pauvre citoyen qui reçoit difficilement un minime revenu incapable de satisfaire à ses besoins fondamentaux.
Il recommande enfin aux importateurs de carburant d’abandonner ce comportement de créer une pénurie artificielle du carburant pour ne pas accentuer la gravité de la cherté de la vie au Burundi.
Burundi - Economie
La mise en place d’une journée dédiée au contribuable est salutaire
Bujumbura, le 10 mai 2016 (Net Press). Le directeur exécutif de parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités, Faustin Ndikumana, à travers une déclaration rendue publique ce mardi le 10 mai 2016, se réjouit du lancement des préparatifs de mise en place d’une journée dédiée aux contribuables.
Faustin Ndikumana indique que le contribuable est une personne qui contribue énormément aux charges publiques en payant l’impôt, a des obligations comme des droits. Du point de vue obligations, le contribuable est soumis à l’honnêteté, à la coopération avec l’office burundais des recettes, à fournir des informations exactes et les documents à temps, à payer des impôts à temps, déclarer tous les impôts dus. En contrepartie, le contribuable doit être informé, aidé et entendu, droit aux réponses relatives aux commentaires et aux plaintes, connaitre sa situation fiscale, droit de facilitation à se conformer à la loi fiscale.
Faustin Ndikumana estime que dans l’élaboration et le vote du budget considéré comme étant l’acte économique et financier le plus important dans la vie d’un pays, c’est l’implication citoyenne dans l’élaboration et l’exécution du budget qui incarne par excellence le contrôle citoyen de l’action publique, basé sur le principe que la Parcem qualifie « notre argent, nos droits » pour une meilleure implication citoyenne dans la gestion transparente des fonds publics sur le concept suivant : c’est notre argent, c’est nous les citoyens qui donnons de l’argent à l’état pour fonctionner et concevoir des projets de développement, nos droits, nous avons le droit d’être impliqués dans les choix des priorités, d’être informés sur l’utilisation du budget que ce soit au niveau central et local, c’est-à-dire le budget préparatif
Faustin Ndikumana lance un appel vibrant aux citoyens d’être conscients qu’ils sont les grands financiers de l’Etat au niveau central ou local, c’est-à-dire au niveau des communes. Et partant, de réclamer aux autorités d’être impliqués et informés sur le processus budgétaire. Et aussi au gouvernement de favoriser la culture de transparence, de se souvenir qu’il vit grâce aux moyens des contribuables, de gérer rationnellement, d’impliquer les citoyens dans le processus budgétaire, de les informer, de trouver des solutions à la problématique d’injustice fiscale et d’éviter le matraquage fiscal du petit citoyen, de ne se tailler pas la part du lion dans l’affectation budgétaire et d’éviter le comportement d’un gouvernement gourmand.
Burundi - Belgique – Sécurité
L’insécurité grandissante préoccupe le parlement européen
Bruxelles, le 10 mai 2016 (Net Press). Sous l’initiative du parlement européen, Fabio Massimo Castaldo a animé une conférence sur la situation catastrophique que traverse le Burundi depuis l’accession de Nkurunziza aux affaires pour un troisième mandat.
Fabio Massimo Castaldo, de concert avec des témoins et des experts, ont indiqué que la situation des droits de l’homme au Burundi est alarmante, des enlèvements, des disparitions mystérieuses et des massacres à grandes échelles se sont observés depuis le printemps de l’année passée. Le même panel n’a pas hésité d’indiquer que cette mascarade de violences au Burundi a débouché vers un génocide des Tutsi issus des quartiers contestataires du 3ème mandat.
Fabio Massimo Castaldo invite la communauté internationale d’intervenir militairement au Burundi afin de sécuriser la population ciblée contre la continuité du génocide.
Burundi – Nigeria - Société
Humour
Lagos, le 10 mai 2016 (Net Press). Une histoire qui s’est passée au Nigeria dans le pays gangrené par le terrorisme de Boko Haram. Un jour, un jeune homme fraichement marié a quitté la maison et sa femme lui a demandé de lui envoyer les unités une fois arrivé au service.
Arrivé au boulot, il a rechargé son compte pour envoyer les unités a sa femme mais a fait une erreur et a envoyé ces unités sur le compte d’un inconnu. Trente minutes après, le jeune homme a appelé plus de 20 fois, l’inconnu a rejeté les appels. Le jeune homme a alors décidé de lui envoyer un message « cher frère/sœur, en acceptant ces unités, j’ai l’honneur et le plaisir de vous informer que vous faites officiellement parti de notre secte Boko –Haram et vous avez été le 5423ème à accepter notre demande. Demain, nous viendrons vous chercher pour la formation militaire afin que tu puisses combattre auprès de nous contre les Occidentaux et contre le régime du président Mohamed Buhali. Ne vous inquiétez surtout pas, nous savons où vous êtes.
Dès lecture, l’inconnue a paniqué et a renvoyé le crédit et un surplus de 5000 f, suivi d’un message qui disait : désolé et excusez-moi, le portable était en charge. Pardonnez –moi s’il vous plait, voici votre crédit en double et pardonnez encore une fois. Essayez de trouver d’autres personnes parce que moi je suis handicapé.