Bujumbura, le 11 mai 2016 (Net Press). Le 9 mai 1950, le monde européen venait de créer la journée de l’Europe. Cette année, l’Europe a célébré donc ses 66 ans et la fête s’est étendue jusqu’au Burundi où en date du 10 mai 2016, un nombre important d’invités de marque, dont deux anciens ministres, de la défense et des relations extérieures, se trouvaient à la maison de l’Union européenne à cette occasion.
L’ambiance était bon enfant et les personnes causaient ou alors créaient des connaissances avec d’autres qui étaient sur place. C’est autour de 19 heures que des discours de circonstances ont été prononcés, après les chants des hymnes de l’Union européenne et du Burundi.
Le premier discours a été présenté par le représentant de l’Union européenne au Burundi, Patrick Spirlet, dont le discours savamment préparé était axé sur trois points, à savoir la situation aujourd’hui en Europe avec les différentes migrations, les relations entre l’Union européenne et l’Union africaine ainsi que les relations entre la même Union européenne et le Burundi.
Il est revenu sur l’importance de l’union entre les pays membres de ce continent car pour Patrick Spirlet, il est des choses que l’Europe a su faire grâce à l’Union. Il aurait été d’ailleurs un grand échec si les différentes migrations vers l’Europe s’y opéraient en absence de cette union.
Abordant les relations entre l’Union européenne et le Burundi, il est revenu sur l’accord de Cotonou, en son article 96 qui a fait qu’une partie d’aide directe à l’Etat a été suspendue, mais que l’aide indirecte qui atteint la population se poursuit. Par ailleurs, il devrait y avoir une évaluation entre l’Union européenne et le Burundi au mois de juin pour voir s’il y aurait eu des améliorations.
Il a fait savoir que ces mesures ont été prises pour accompagner le gouvernement du Burundi à trouver une solution à la grave crise politico-sécuritaire qui secoue le pays depuis avril 2015. Comme il a indiqué qu’il ne faut pas mettre en cause l’accord d’Arusha, Patrick Spirlet a terminé son propos par ce plaidoyer : une demande insistante à tous les protagonistes de se retrouver à Arusha en date du 21 mai 2016 afin de mettre un terme à la déstabilisation du pays.
Le gouvernement du Burundi a été représenté lors de ces cérémonies le secrétaire permanent au ministère des relations extérieures et de la coopération, Joseph Bangurambona. Lui aussi s’est focalisé sur les relations entre son pays et l’Union européenne. Il est convaincu que le Burundi est sur la bonne voie, raison pour laquelle le partenariat entre l’Union européenne et le Burundi devrait reprendre sans tarder, exprimant son étonnement face à la décision de l’Union européenne du 14 mars 2016.
Burundi – Culture
Anniversaire en Europe, mais également en Jamaïque
Kingston, le 11 mai 2016 (Net Press). Les deux types d’anniversaire sont diamétralement opposés, mais dans chaque cas, il s’agit d’un souvenir. Dans la République jamaïcaine, l’on se souvient des 35 ans jour pour jour qui viennent de s’écouler après la mort du roi du Reggae, Bob Marley. Celui-ci, de père anglais et de mère jamaïcaine, se prenait pour un Africain, raison pour laquelle cette date est aussi commémorée dans plusieurs états africains.
L’on se souvient de ce 18 avril 1980, date de l’indépendance du Zimbabwe, où Bob Marley avait pris part à ces festivités, entraînant plusieurs ressortissants de ce pays à abandonner leurs études pour devenir des Rasta men avec la retouche de leurs cheveux, laissant pousser des « dreadlocks », les cheveux des Rasta. Le Burundi avait été représenté par le secrétaire permanent du parti Uprona à l’époque, Emile Mworoha, qui n’aurait pas apprécié les prestations de Bob Marley, selon les informations des personnes qui étaient de la délégation.
Cette journée n’a pas été oubliée non plus chez nous. Un peu partout, dans des magasins ou dans des bus, des musiques de l’homme à la « crinière d’un lion » ne cessaient d’être entonnées à longueur de la journée. Ceux que la rédaction a contactés à cette occasion ont indiqué que Bob Marley est un chanteur inoubliable car sa musique était un message prophétique à l’endroit des oppresseurs. Comme sa première chanson de 1964 interdisait de juger son prochain, « Judge not », les hommes et femmes puissants ne font que juger les autres évidemment par injustice. En outre, il disait souvent dans ses chansons qu’il a des messages à remplir, etc. Il a trouvé la mort aux Etats-Unis en date du 11 mai 1981, à l’âge de 36 ans.
Signalons que cette fête sera célébrée également dans la commune de Bukeye, de la province de Muramvya, où le fils de cette entité administrative, Carton Ntirampeba, alias Rasta ou Américain, va entretenir ses fans à l’occasion de ce 11 mai 2016. D’après ce chanteur du Reggae, ce sera l’occasion de présenter son nouvel album.
Burundi – Sécurité Routière
Un véhicule se renverse dans Bujumbura rural
Bujumbura, le 11 mai 2016 (Net Press). Selon des informations en provenance de la commune Mugongomanga, un bus de transport de type Hiace a connu un accident mortel dans la localité de Rugobe de cette commune, sur la route nationale RN 7. Selon les mêmes informations, il y aurait eu une personne tuée sur place et plusieurs personnes blessées.
L’on ne connaît pas encore les causes de l’accident mais un chauffeur de transport qui emprunte souvent cette route contacté par la rédaction a indiqué que c’est un endroit où plusieurs véhicules de transport roulent à tombeau ouvert. Pour lui, ce n’est pas impossible que l’excès de vitesse soit à l’origine de l’accident.
Burundi – Litige
Du litige à la destruction sur l’avenue des Paysans
Bujumbura, le 11 mai 2016 (Net Press). C’est aujourd’hui qu’un engin de marque « Caterpillar » s’est introduit dans une parcelle où se trouvent des kiosques pleins de pneus et des boissons de la Brarudi, bref, à un endroit où un petit commerce florissant s’y pratiquait, où il a littéralement écrasé ces kiosques, sur l’avenue des Paysans, en face de l’hôtel « Tourist Hotel ».
Juste à côté de l’endroit, une dame, Marie Goreth Rukohoza, y possède un immeuble en étage et serait à l’origine de la destruction de ces kiosques pour qu’il y ait un peu de visibilité, selon les témoins sur place. Mais d’un autre côté, se trouve un autre propriétaire, en la personne de Sigismond Niyonkuru, qui s’est fait représenter car pour le moment, il n’est pas au pays.
Malgré cette absence, celui qui est chargé de veiller à ses biens a montré tout ce qu’il faut et qui atteste que la parcelle lui appartient, cela n’a pas convaincu et l’engin n’a pas arrêté de détruire, sous la protection des policiers. Quand la rédaction de Net Press s’y est rendue, la dame n’était plus sur place mais selon des confrères qui étaient sur place, elle s’est refusé tout commentaire à la presse.
Burundi-Sécurité
Un Buchenwald a la Burundaise
Bujumbura, le 11 mai 2016 (Net Press). Ceux qui sont familiers aux génocides qui ont frappé l’humanité se souviennent du génocide des Juifs et des Tziganes qui ont emporté plus de 6 millions de personnes pendant la seconde guerre mondiale orchestrée par le chancelier allemand, Adolphe Hitler ainsi que l’armée du Reich et la jeunesse hitlérienne. Les traqués étaient acheminés manu militari à Buchenwald ou à Dachau pour y être concentrés ou pour être privés de nourriture sous le brime des travaux forcés, mauvais traitement régulier et visant des morts rapides
Le même scenario refait surface au sud de la capitale à Musaga que certains qualifient de Buchenwald à la burundaise car ce mercredi le 11 mai 2016, la police lourdement armée a fait irruption très tôt le matin dans la zone Musaga, dans les quartiers de Gitaramuka et de Gasekebuye ouest dans le but de traquer les habitants de ces localités qui n’ont pas été enregistrés dans les cahiers de ménages. Ils ont été vite acheminés au chef-lieu de la zone Musaga où plus de 200 personnes y étaient rassemblées, sous le soleil accablant et dans leurs visages, se lisaient la peur et la désolation car selon des informations concordantes, un bon nombre d’individus ont été traqués et acheminés vers une destination inconnue.
La rédaction, de concert avec d’autres medias locaux et internationaux se sont entretenus avec le chef de zone Musaga , Antoine Rumenyetso, qui a révélé que l’administration locale était au courant de cette rafle mais que l’identification des habitants de ces localités reste difficile considérant que les endroits cibles n’ont pas des numérotation de chaque ménage. Par ailleurs, d’aucuns estiment que cette rafle n’a pas respecté les consignes convenues car la police a appréhendé tout passant, surtout les jeunes et même les enfants qui allaient à l’école.
A la question de savoir le sort de ceux qui ont été acheminés vers une destination inconnue, Antoine Rumenyetso a répondu que la balle se trouve dans le camp du porte-parole de la police burundaise, qui devrait éclaircir cette situation.
La rédaction a appris que parmi les 200 personnes appréhendées, plus de 190 ont été relâchées vers 10h30min et a essayé de contacter les rescapés de cette rafle mais en vain car ils avaient peur de s’exprimer aux medias, arguant qu’ils étaient sous la haute surveillance des Imbonerakure qui pullulaient dans les environs au risques de mettre leurs vies en péril.
Burundi - Afrique – Société
Humour
Alger, le 11 mai 2016 (Net Press). L’histoire se passe quelque part en Afrique où un jeune garçon s’est dirigé vers le station métro et a demandé aux passagers bien installés et sur le point de partir : « vite descendez, ils ont commencé » et les passagers ont vite vidé le métro et l’ont poursuivi en courant.
Le jeune homme s’est dirigé vers le marché plein de monde et leur a demandé : « Et vite, videz les lieux, ils ont commencé ». Et les passagers et ceux qui étaient au marché en panique ont poursuivi le garçon en courant. Après, le mec s’est arrêté et la foule sous la peur a demandé au jeune garçon : « Qui va nous tuer ? » Et ce dernier a répondu : « Non personne, mais c’est la match d’Arsenal contre Manchester qui a commencé et vu l’importance de ce match, mon père m’a demandé de mobiliser trop de monde. » Les humoristes ont indiqué que si ce mec aurait joué cette comédie à Musaga ou à Nyakabiga, Mutakura et ou à Cibitoke, il aurait trop de monde derrière lui.