Bujumbura, le 14 mai 2016 (Net Press). Dans la soirée de ce jeudi 12 mai, des tirs à l’arme automatique ont été entendus dans le quartier V de la zone Ngagara. L’on a appris que certains habitants de l’endroit ont été appréhendés par la police en compagnie avec des agents du service national des renseignements. Nous apprenons que cinq parmi eux sont détenus dans les cachots dudit service.
Il s’agit de Jean-Claude Shingiro, de Mathilde Hatungimana, de Robin Ngingo, de Janvier Niyonkuru et d’un autre homme dont le nom a échappé à la rédaction. Si leurs familles connaissent actuellement où ils se trouvent, elles voudraient savoir également pourquoi ils ont été arrêtés.
Burundi – Rwanda – Sécurité
Le Rwanda dans le collimateur de l’Onu
New York, le 14 mai 2016 (Net Press). Des vagues d’accusations au gouvernement de Kigali ne cessent pas de tomber, accusant le pays de Paul Kagame d’entrainer militairement les réfugiés burundais depuis une année dans le but de renverser le pouvoir de Nkurunziza. Ce vendredi le 13 mai 2016, le conseil de sécurité de l’organisation des Nations unies, dans une note confidentielle et publiée par nos confrères de Reuters, accuse le Rwanda de soutenir les rebelles burundais et d’interpeller les ex-rebelles du M23 dans le but de renverser le pouvoir de Bujumbura.
Le ministre burundais des relations extérieures et de la coopération internationale, Alain Aimé Nyamitwe, affirme que Bujumbura a des preuves irréfutables qui montrent que le Rwanda est la source d’instabilité du Burundi depuis un an.
Le chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mushykiwabo, rejette toutes ces allégations en indiquant que le Rwanda n’a pas d’intérêts d’attaquer son voisin du sud.
De son côté, le président de la République rwandaise, Paul Kagame, à travers une conférence de presse animée ce vendredi le 13 mai 2016, a indiqué qu’au lieu que le conseil de sécurité se borne à accuser injustement le Rwanda comme source d’insécurité du Burundi, il faut que l’ONU s’investisse davantage dans la résolution pacifique de la crise burundaise que le pays traverse depuis une année. Il a invité les protagonistes burundais de prendre en mains leurs différends afin de s’assoir ensemble dans le but de résoudre la crise sociopolitique burundaise qui a broyé les fils et les filles du pays.
Burundi - Sécurité
Encore des esprits qui plaident pour la paix et la réconciliation
Bujumbura, le 14 mai 2016 (Net Press). Dans le but de promouvoir la paix, la tranquillité et la réconciliation au sud de la capitale Bujumbura, localités émaillées par une vague de violences, d’enlèvements massifs et des massacres à grande échelle, le mouvement des jeunes leaders en réveil New Generation a organisé des compétitions sportives et le concours de la chanson qui, visiblement donnent un message de garder l’intégrité dans le but de restaurer l’unité et la réconciliation pour une nation prospère.
Au cours d’une conférence de presse animée ce vendredi le 13 mai 2016 lors de la clôture de ces compétitions, le président de ce mouvement, Dieudonné Nahimana, a indiqué que le choix de cette localité n’est pas un effet du hasard. Considérant que les jeunes de Musaga et de Kanyosha ont été victimes ou ont sombré dans la violence, ce mouvement a mobilisé la jeunesse issue des différentes formations politiques et religieuses autour des activités sportives et le concours de la chanson dans le but de leur donner un message de la culture de la non-violence en respectant la vie humaine.
Signalons que les cérémonies ont été clôturées par la remise des prix aux champions des activités où l’équipe de Kanyosha 2 a été primée.
Burundi – Zimbabwe - Société
Mugabe sérieusement tabassé par sa femme
Harare, le 14 mai 2016 (Net Press). D’après les publications du journal zimbabwéen Ghafla de ce vendredi le 13 mai 2016, le président de la République zimbabwéenne, le nonagénaire Robert Mugabe, a été sérieusement tabassé par sa femme Grace Mugabe.
D’après la même source, des malentendus se sont observés entre la famille depuis un mois, Grace Mugabe, accusant son mari de ne pas s’ouvrir aux capitaux étrangers, spécialement occidentaux, raison pour laquelle le Zimbabwe s’est embourbé dans la crise économique sans précédent.
Le porte-parole du président zimbabwéen, Georges Charamba rejette cette nouvelle et indique que la femme du président accompagne son mari dans ses efforts de rebâtir le Zimbabwe frappé par les effets du colonialisme qui a pillé le Zimbabwe.