Arusha, le 23 mai 2016 (Net Press). Le dialogue inter-burundais se poursuit dans la ville tanzanienne d’Arusha mais la question des invités reste toujours posée. En effet, la princiapale coalition de l’opposition, le Cnared, est absente dans ce pays, mais quelques-uns de ses membres se trouvent sur place.
Dans sa récente déclaration, le même Cnared parlait plutôt du fiasco de ces assises d’Arusha, voire d’exclusion des Tutsi au moment où le gouvernement affichait une satisfaction. En outre, les propositions des uns et des autres sont diamétralement opposées car, si les proches de Pierre Nkurrunziza parlent d’un dialogue uniquement au Burundi, ceux de l’opposition vont jusqu’à proposer la mise en place d’un gouvernement de transition pour préparer de nouvelles élections. Il revient donc à la médiation de tirer les conclusions qui s’imposent face à cette diversité des points de vue.
Burundi - Tanzanie – Politique
Une participation qui fait mal au dos
Arusha, le 23 mai 2016 (Net Press). Le parti Uprona non reconnu par le gouvernement, à travers son communiqué rendu public ce dimanche le 22 mai 2016 par son président Charles Nditije, indique avoir appris avec amertume la présence du professeur Evariste Ngayimpenda et Tatien Sibomana au sein des pourparlers qui ont commencé ce samedi le 21 mai 2016 sans l’aval de leur parti.
Charles Nditije a indiqué que ces deux personnalités y sont individuellement et ne représentent nullement le parti Uprona. La même source a affirmé que ce parti a pris une mesure de boycotter ces pourparlers qu’elle a qualifiés de monologue car le médiateur, malgré ses promesses qui rassuraient les protagonistes Burundais, n’a pas invité les principaux acteurs opposés au troisième mandat de Nkurunziza, notamment la Cnared qui est la principale plateforme de l’opposition politique burundaise.
Soulignons qu’au moment où nous mettons sous presse, l’on apprend que certains partis membres du Cenard sont suffisamment représentés. Il s’agit successivement de Fréderic Bamvuginyumvira du Frodebu, de Pasteur Mpawenayo et Adolphe Nzobatinya qui representent l’Upd, de Léonard Nyangoma qui représente le Cndd ainsi que les deux anciens présidents de la république du Burundi, Domitien Ndayizeye et Sylvestre Ntibantunganya. Mais le Msd a décliner l’invitation tandis que les autres membres de la Cnared absents ne sont pas invites a l’instar du Docteur Jean Minani qui représente le Frodebu nyakuri nyakurize a l’exponentiel.
Si l’opinion a appris avec surprise la présence d’Evariste Ngayimpenda à Arusha, elle ne l’a pas été avec Tatien Sibomana qui est présenté comme une personne imprévisible. Mais l’on sait également que les deux hommes, en plus de quelques-uns de leurs amis, ont tout fait pour qu’ils intègrent les institutions issues des élections de l’année dernière et ils en ont été empêchés par un refus catégorique de leur président, Charles Nditije. Même dernièrement, quand le président de cette aile de l’Uprona était en mission en Belgique, les mêmes hommes avaient également tenté la chose, voire écarter cet homme gênant de la direction du parti mais sans succès.
Cependant, Charles Nditije apparaît aujourd’hui comme l’un des rares hommes politiques de toutes les ethnies et formations politiques confondues, qui maîtrisent la politique du Burundi. En outre, ce professeur d’université est posé et avancent des arguments souvent difficiles à contourner car bien réfléchis. Comme son parti avait décidé de boycotter ces pourparlers, ce ne sont pas son vice-président et son porte-parole qui devaient participer à ces assises sans en informer le président.
Burundi – Administration
Le nouveau ministre des finances entre officiellement en fonctions
Bujumbura, le 23 mai 2016 (Net Press). Domitien Ndihokubwayo, récemment nommé ministre des finances, a prêté serment ce matin devant le président de la République et le congrès du pays, c’est-à-dire l’assemblée nationale et le sénat. Rappelons qu’il était jusqu’à présent le patron de l’office burundais des recettes.
Il vient de remplacer à ce poste à Abdallah Tabu Manirakiza qui s’envole pour Libreville pour occuper le poste d’adjoint du secrétaire général de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale (Ceeac).
Burundi - Tanzanie – Politique
Un ministre tanzanien limogé pour être arrivé ivre à l’assemblée
Dar-es-Salam, le 23 mai 2016 (Net Press). Le ministre tanzanien de l’intérieur, Charles Kitwanga, a été limogé ce vendredi le 20 mai 2016 pour être arrivé dans tous ses états à l’assemblée nationale tanzanien pour répondre à des questions orales des députés.
Selon nos confrères de la radio du monde, cette journée fatidique du ministre a été caractérisée par des comportements inhabituels de cette imminente personnalité tanzanienne, en répondant à une question d’une députée de savoir combien d’années il faudrait pour que le gouvernement tanzanien construise les postes de police du sud-ouest. Le ministre Charles Kitwanga avait répondu bizarrement « et toi tu as quel âge ? Tu me demandes combien d’années ça va nous prendre pour les construire, contente-toi qu’on le fera, tu es mon amie, je te réponds comme tel.