Bururi, le 2 juin 2016 (Net Press). Le président de la République, Pierre Nkurunziza, a effectué une visite de travail ce mercredi le 1er juin 2016 en commune Mugamba où, depuis son annonce de briquer son 3ème mandat, cette localité est devenu le théâtre des affrontements caractérisés par des enlèvements, des massacres à grande échelle infligés au contestataires du troisième mandat.
Lors de son discours, le président Nkurunziza a donné un ultimatum de 15 jours pour que les groupes armés, les contestataires de sa troisième législature se rendent et à défaut, des mesures draconiennes seront prises allant jusqu’à l’intervention forcée.
Une large opinion contactée par la rédaction critique ce discours qui ne donne pas un signe d’apaisement pour la population assoiffée par le retour de la tranquillité de cette localité. Elle a souligné qu’au moment où le président de la République et père de la nation a posé son pied à Mugamba, un bon nombre des esprits faibles ont fui. Cette source n’hésite pas à faire le parallélisme des scénarii de la zone de Cibitoke ou dès l’annonce par le président Nkurunziza d’intervenir par la force pour déloger les contestataires du 3ème mandat, un bon nombre de familles ont fui cette localité et elle actuellement vide des gens et constitue un célèbre décombre de la capitale
Signalons également que des sources policières indiquent qu’une grenade a explosé hier vers 21 heures dans Masama III de la zone de Kanyosha. Selon les mêmes informations, une personne a été blessée par ses éclats et l’on ne signale pas de pertes en vies humaines. Selon les mêmes informations, le criminel présumé aurait été arrêté ce matin.
Burundi – Administration
Ce n’était pas finalement une erreur administrative
Bujumbura, le 2 juin 2016 (Net Press). Dans ses éditions antérieures, la rédaction avait fait part du blocage du premier vice-président de l’assemblée nationale (voir Net press du 31 mai 2016) qui voulait effectuer des descentes sur trois communes de la province Cibitoke. L’on avait pensé à tort qu’il s’agissait d’un simple dysfonctionnement de l’administration burundaise.
Mais l’on sent que c’est plutôt une volonté politique en cours car, d’après des informations en provenance de la province Karuzi, deux députés élus dans cette circonscription administrative ont été empêchés par des élus collinaires de rendre visite à des populations de certaines collines de cette localité.
L’administrateur de la commune Gitaramuka, à ce propos, a été on ne peut plus clair. Il a une lettre émanant du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique qui empêche toute descente dans les communes ou collines à l’insu des autorités locales.
Burundi – Commerce
Vente Heineken : un arbre qui cache la forêt ?
Bujumbura, le 2 juin 2016 (Net Press). C’est un désordre complet que l’on remarque dans la vente de la boisson Heineken dans la capitale Bujumbura. Quand on parvient à trouver une bouteille de ce produit, le prix de la grande bouteille varie de 7 à 8.000 Fbu au moment où la petite bouteille a un prix oscillant entre 2500 Fbu et 4.000 Fbu. Parfois également, l’on distribue la bière mais avec rationnement, trois bouteilles maximum et les commerçants indiquent que c’est une injonction de la Brarudi.
La rédaction a contacté cette entreprise pour savoir si elle ne peut pas intervenir pour arrêter cette cacophonie qui, somme toute, affecte négativement son image car tout le monde est au courant que c’est elle qui vend cette bière. L’on a demandé à parler au porte-parole de la brasserie et le renvoi de l’appel téléphone est tombé chez une personne qui a indiqué qu’elle va répondre en fonction de la question posée. Quand le journaliste a dévoilé ce qu’il voulait comme information, il lui a été prié de laisser ses coordonnées et que cette maison allait le contacter pour répondre à la question.
Ayant compris que la Brarudi venait d’esquiver poliment la question, la rédaction a contacté une autre source d’information très fiable qui a tout expliqué. En effet, la Brarudi, ayant constaté que cette boisson est consommée dans le pays, a préféré commander une certaine quantité à la Maison-Mère. Cependant, notre source a précisé que cette pratique ne profitait presqu’à rien à l’entreprise car elle a une marge très faible après la vente de cette boisson. C’était beaucoup plus la disponibilité de cette boisson qui intéressait la Brarudi.
Avec donc la suspension directe de l’aide au gouvernement par les pays membres de l’Union européenne, les devises ont grimpé et la Brarudi a jugé bon de ne plus commander la Heineken car si elle ajustait le prix en fonction des devises, la boisson reviendrait très chère et cela aurait un impact négatif sur le prix des autres produits.
Quant aux personnes qui la vendent à des prix exorbitants, il s’agit de la spéculation, un jeu que cette entreprise ne peut ni jouer ni cautionner. C’est donc la raison qui fait qu’elle n’entre pas dans ces jeux de spéculation.
Burundi – Rwanda - Sécurité
Des fonds pour former l’intelligentsia à partir de l’exil
Bruxelles, le 2 juin 2016 (Net Press). Marguerite Barankitse dite Maggy, a animé ce mercredi le 1er juin 2016 à Bruxelles, une conférence de presse, où elle a indiqué que le prix Aurora, d’une enveloppe d’un million d’euros, va profiter aux élèves finalistes des écoles secondaires localisés dans le camp de réfugiés de Mahama, à l’extrême nord du Rwanda.
Cette humanitaire a indiqué que la majorité des refugiés lauréats des écoles secondaires n’ont pas de moyens pour accéder à l’enseignement universitaire. Cette enveloppe aidera cette catégorie à briguer les prestigieuses universités du Rwanda afin de former l’intelligentsia qui reviendra au Burundi en position de force pour rebâtir le pays meurtri par la crise sociopolitique.
Burundi - Société
Des intellectuels qui savent réveiller les morts ….
Bujumbura, le 2 juin 2016 (Net Press). Quelque part dans la commune Mugomamanga, une localité qui regorge les paysans juristes, un certain Nicolas avait perdu tous les procès dans les cours et tribunaux sur toute l’étendue de la République du Burundi. Son avocat-conseil, Me Barunguruza, lui conseille de saisir les instances internationales.
Convaincu de la pertinence du conseil, Nicolas s’est préparé en conséquence et comme provision, il a apporté avec lui un sac de maïs et un billet de 5000 Fbu pour acheter un vin de sorgho connu sous le nom d’Uruyeye, une boisson très appréciée et aimée par les paysans grands juristes de la région.
Comme il ne pouvait pas se rendre aux Etats-Unis à pieds, le voilà tête haute à l’aéroport international de Bujumbura où il brandit sa carte nationale d’identité avant d’intimer l’ordre aux agents de l’autorité aéroportuaire de le laisser s’embarquer dans la caravelle, son aéronef préféré, à destination de l’ONU où sa cause sera entendue par le patron de l’Onu, Ban Ki- Moon.
Sans visa ni passeport, il a rencontré un refus catégorique. Il ne se senti pas vaincu Nicolas a demandé à ces agents de lui livrer le numéro de téléphone de Ban Ki Moon. Là au moins, il est sûr qu’il n’y aura pas de prétexte de refus car cette personnalité, lors de sa récente visité au Burundi et au cours de son enregistrement aux services aéroportuaires, il a laissé son numéro de téléphone.
Sous l’éclatement de rire de ces agents, Nicolas a clamé haut et fort que la justice burundaise ne tranche pas équitablement et vient de corrompre les autorités aéroportuaires en ne lui permettant pas de ne pas fouler le pays de Barack Obama pour qu’il retrouve sa propriété perdue lors des derniers procès successives.
Immédiatement victime de la crise cardiaque, un des agents rusé ressortissant de la province voisine de Mwaro et qui regorges les imminents paysans économistes, qui était expérimenté en matière de réveil des morts, en jetant par terre une pièce de 50 francs, a dit en pleurant « Il vient de mourir au moment où la cour suprême vient de rendre un arrêt, qui le rentre dans ses droits et dommage sa propriété va être récupérée par ses ayants droits. Nicolas s’est vite réveillé et très heureux, en guise de remerciement, a donné à cet agent qui vient de lui livrer la bonne nouvelle le billet de 5000 Fbu prévu pour acheter l’Uruyeye une fois arrivé aux états unes d’Amériques.
Burundi – Rwanda – Sécurité
Un officier de la Fdlr rentre au Rwanda avec toute sa famille
Kigali, le 2 juin 2016 (Net Press). Il s’appelle Calixte Kayibanda, un capitaine des Fdlr qui était chargé de la formation des militaires au maquis. Il a décidé de rentrer au Rwanda avec toute sa famille car, du fond du maquis où il se trouvait en Rdc, il a appris que de l’autre côté de la frontière, il règne la paix, la sécurité et le développement. Il a révélé que dans un premier temps, il lui était rapporté qu’il n’y a pas de sécurité au Rwanda, qu’il y a encore des assassinats comme autrefois.
Par hasard, il a rencontré une femme rwandaise du nom d’Espérance Uwineza qui était rentrée au pays et qui était partie de nouveau en Rdc pour récupérer ses biens. Elle lui disait que tout va bien au Rwanda, que même son mari vit bien dans son pays et qu’il n’a jamais connu de problèmes au Rwanda.
C’est à ce moment que Calixte Kayibanda a pensé à regagner son pays natal car il estimait qu’il vivait mal dans le maquis avant d’informer que les rebelles étaient conscients que le Fdlr ne peut pas vaincre militairement les forces démocratiques rwandaises et le Fpr. Il a rappelé avoir rencontré les Inkotanyi (militaires du Fpr) lors des combats dans Mutara le 2 octobre 1990, dans la localité de Matimba.
Ce militaire avait intégré l’armée rwandaise en 1975 et au moment de l’attaque du Fpr en 1990, il était sergent major au camp Gabiro. Selon des informations en provenance de Kigali, ce militaire, qui venait de passer 41 ans dans ce service, a été bien accueilli et il est satisfait du développement déjà atteint par son pays natal par rapport à ce qu’ils ont laissé avant la guerre génocidaire dans ce pays.
Burundi – Rdc – Santé
Mgr. Apollinaire Malu Malu entre la vie et le trépas
Atlanta, le 2 juin 2016 (Net Press). C’est hier que la nouvelle du décès de Mgr. Apollinaire Malu Malu, ancien président de la commission électorale nationale indépendante de la Rdc depuis 2003, a été confirmée. En effet, il avait été dépêché dans ce pays suite au problème de santé et sa mort a été confirmée par la Ceni dont il a été président, par le biais de son successeur, Corneille Naanga.
D’après des informations concordantes, la mort de cette personnalité n’a pas trop surpris car il avait été même obligé de céder la présidence de la Ceni. En outre, avant de se rendre aux Etats-Unis, il avait été en Afrique du Sud pour une opération au cerveau. Cependant, des informations en provenance d’Atlanta indiquent que ce prélat de 55 ans, originaire du Nord Kivu, n’est pas encore mort car son cœur bat toujours même si son cerveau ne fonctionne plus.