Bujumbura, le 3 juin 2016 (Net Press). Il y quelque temps, la procureure générale de la cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a entamé une action préliminaire afin de voir si elle peut mener des enquêtes internationales sur les crimes qui se commettent au Burundi depuis avril de l’année dernière.
Non content de cette décision, le gouvernement du Burundi a indiqué que ce que cette cour a fait enfreint la loi qui la régit. Pour le ministre des affaires étrangères Alain Aimé Nyamitwe, le fait d’entreprendre une activité déjà commencée par les cours locales est tout simplement incompatible. Le ministre va plus loin et d’après lui, même le Burundi peut se retirer de la liste des pays membres qui ont agréé cette cour.
Sur un tout autre point, le ministre Alain Aimé Nyamitwe semble indiquer que l’information du renvoi du contingent burundais est une rumeur. L’opinion serait très contente de s’être mal informée mais tout indique que l’information est avérée, d’autant plus que toutes les sources le confirment et précisent qu’il ne sera pas remplacé.
Burundi - Economie
Des esprits qui plaident pour le bon voisinage des nations sœurs
Bujumbura, le 3 juin 2016 (Net Press). Dans une conférence de presse animée ce vendredi le 3 juin 2016, le président de la Parcem, Faustin Ndikumana, plaide pour le bon voisinage entre le Burundi et le Rwanda pour l’intérêt de leurs peuples respectifs.
Faustin Ndikumana a indiqué les deux voisins frères partagent plusieurs communautés économiques à l’instar de l’Eac et de la Cepgl. Cependant, actuellement, les relations des deux pays ne sont pas au bon fixe et ceci se remarque à travers les mesures restrictives allant de le sens de la limitation du commerce transfrontalier qui sont prises, privant ainsi la population des dividendes d’appartenir dans des communautés économiques en tant que voisins. La même source indique que malgré que du temps des régimes de Jean-Baptiste Bagaza et de Juvénal Habyalimana les problèmes ne manquaient pas, le Rwanda hébergeait des réfugiés burundais et vice versa.
Cependant, les rencontres bilatérales entre les deux présidents avaient toujours permis d’éviter l’escalade et le bon voisinage était une réalité même si les incidents diplomatiques ne manquaient pas. Il s’interroge de savoir pourquoi ce qui existait dans les années 80 ne peut pas être possible aujourd’hui.
Faustin Ndikumana lance un appel vibrant aux deux nations sœurs pour qu’elles évitent toutes escalades, qu’elles utilisent les canaux des différentes organisations dont elles sont membres Eac, Cepgl, Cirgl, Ceeac, pour régler leurs différends. Il demande aux citoyens des deux pays de rester comme des frères car condamnés de vivre côte à côte pour toujours et d’intérioriser que résider dans l’autre pays doit l’être en conformité avec la loi .
Burundi - Washington – Sécurité
Encore des hauts gradés de l’armée dans le collimateur des Usa
Washington, le 3 juin 2016 (Net Press). Trois officiers, deux de l’armée burundaise et un autre de la rébellion viennent d’être frappés par des sanctions de la part du pays de Barack Obama ce vendredi le 3 juin 2016 les. Ces dernières leur interdit de fouler le sol des Etats Unis d’Amérique. Il s’agit successivement du commandant de la première région militaire, colonel Marius Ngendabanka, du lieutenant-colonel Edouard Nshimirimana du Forebu, et du colonel Ignace Sibomana chef des renseignements a l’état-major de l’armée burundaise.
Les Etats-Unis d’Amérique accusent ces hauts gradés de l’armée d’être derrière l’escalade des violences qui secouent le Burundi depuis une année.
Toujours dans la même foulée, le président du parti Msd, Alexis Sinduhije, lui aussi victime de la même sanction des Américains a été refoulé à l’aéroport de Bruxelles où il était venu participer à la réunion extraordinaire du Cnared autour du médiateur. Cette demande de refoulement a été faite par la France, d’après son avocat-conseil, Me Bernard Maingain.
Il semble qu’Alexis Sinduhije est de plus en plus refoulé parce qu’il serait une branche politique d’un mouvement armée, Red-Tabara. Cependant, avec l’intervention de la facilitation, le président du Msd a été admis dans ce pays qu’il devra quitter aussitôt après la réunion avec le médiateur.
Burundi - Sécurité
Les Etats-Unis qui dressent un bilan négatif
Bujumbura, le 3 juin 2016 (Net Press). A l’occasion de la célébration prématurée du 240ème anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique ce jeudi le 2 juin 2016, - l’anniversaire se fête normalement le 4 juillet de chaque année -, l’ambassadeur des Etats-Unis au Burundi, Mme Dawn Liberi, au cours de son discours de circonstance, a indiqué qu’en 2013, le Burundi affichait un bilan positif dans la bonne gouvernance et la démocratie , car la presse était libre, la liberté d’expression était une réalité ainsi que son intervention dans des missions de maintien de la paix en Somalie et en république centrafricaine.
Cette diplomate constate avec amertume que la situation sociopolitique que traverse le Burundi depuis une année est désastreuse, en illustrant cette affirmation que la liberté de la presse a été supprimée, l’espace politique a été fermé, et que beaucoup de Burundais se sentent privés de leur droits, ainsi que son isolement dans le concert des nations, allant jusqu’à devenir un état paria.
Dawn Liberi a conseillé aux acteurs de la vie politique de mener des dialogues inclusifs, de renoncer à la voie de la violence pour redonner la bonne image de ce beau pays au niveau planétaire. Le gouvernement était représenté par le ministre des relations extérieures qui a indiqué plutôt que malgré les sanctions, le pays reste debout.
Les journalistes qui avaient été invités à cette fête ont été déçus du mauvais accueil que leur a réservé le chargé de la communication à l’ambassade des Etats-Unis au Burundi.
Burundi – Rwanda - Sécurité
Le courant de Nyakurization au-delà des frontières
Kigali, le 3 juin 2016 (Net Press). Selon les sources de la radio du monde de ce vendredi le 3 juin 2016, quelques membres des forces pour la démocratie et la libération du Rwanda Fdlr ont décidé de quitter la rébellion pour créer leur propre mouvement qui est le conseil national pour le renouveau et la démocratie Cnrd.
Selon la même source, cette décision a été motivée par la mort de cinq personnes le weekend dernier, ce qui a entériné l’opposition entre le chef des rebelles Victor Byiringiro et son fils Wilson Iteriteka.
Une large opinion dit que le nouveau chef du mouvement Wilson Iterateka a été instrumentalisé par le président du Rwanda Paul Kagame ainsi que la communauté internationale assoiffée par le retour de la paix en République démocratique du Congo