Bujumbura, le 8 juin 2016 (Net Press). C’est aujourd’hui que tous les élèves de 9ème, école fondamentale ainsi que ceux de 10ème de l’ancien système d’enseignement ont commencé leurs tests qui dureront trois jours. Ces tests devraient leur permettre d’entamer le second cycle des humanités, pour ceux qui réussiront uniquement au test. Ce qui est nouveau dans tout cela est que les élèves de 9ème et ceux de 10ème qui avanceront de classe se retrouveront ensemble en 3ème année secondaire.
Ainsi, plus de deux cent mille élèves doivent passer ce test, raison pour laquelle l’on a enregistré des retards d’au moins une heure de temps dans pratiquement tous les centres de passation de ce test. Pour ceux de 9ème année, les épreuves porteront sur toutes les matières vues en classe, les langues, les sciences ainsi que l’entrepreneuriat. Pour ceux qui sont en 10ème, ce sera le français, les mathématiques ainsi que les sciences comme la physique et la chimie. Signalons que ces tests prendront fin le 10 juin 2016.
Les élèves de 9ème qui ne réussiront pas au test ne pourront pas poursuivre leurs études, même en cas de réussite en classe. En contrepartie, ils bénéficieront d’un certificat pour apprendre ensuite les métiers. Ceux qui réussiront au test, en 9ème et en 10ème, recevront eux aussi un certificat qui atteste qu’ils ont terminé le cycle inférieur des humanités avant de poursuivre le cycle supérieur.
Burundi – Justice
Six des onze élèves détenus en liberté provisoire
Muramvya, le 8 juin 2016 (Net Press). Le procureur général de la République a procédé au lancement des enquêtes aux écoles secondaires de la province de Muramvya où des élèves ont gribouillé la photo du chef de l’Etat. Six sur onze élèves ont été libérés provisoirement pour des raisons d’âge, ils sont encore mineurs.
Ainsi, deux dossiers ont été ouverts, le premier est le Rmp 16336/NPC pour les six élèves mineurs même s’ils ont bénéficié d’une liberté provisoire ce mardi 7 juin 2016. Le deuxième est le RMP 16337/HG pour les cinq élèves restants qui ont l’âge d’être poursuivis, qui sont donc majeurs, avec une même infraction.
Pour rappel, 337 élèves de l’école fondamentale de Ruziba, de la zone Kanyosha ont été renvoyés chez eux pour la même infraction de griffonnage de la photo du président de la République.
Burundi – Droits de l’Homme
Le Burundi invité à collaborer avec le comité contre la torture des Nations unies
Bujumbura, le 8 juin 2016 (Net Press). En date du 9 décembre 2015, le comité contre la torture des Nations unies a demandé au gouvernement du Burundi de lui transmettre un rapport spécial à remettre au plus tard le 7 mars 2016. Il lui demandait de savoir les mesures prises afin d’enquêter sur les allégations d’exécutions sommaires contre les membres de l’opposition, les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme et leurs familles en 2015.
Le comité voulait savoir également l’état des lieux de l’enquête sur l’attaque armée contre Pierre Claver Mbonimpa en août 2015 et le meurtre de son fils Welly Nzitonda en novembre 2015. C’était également des mesures prises afin d’enquêter sur les tortures imputables aux agents du service national des renseignements, enquête sur les allégations d’assassinat et d’actes de torture par les jeunes Imbonerakure ainsi que la transmission par le Burundi d’informations sur les mesures prises afin de mettre en œuvre les recommandations formulées dans les observations finales du 26 novembre 2014.
Selon 15 Ong’s de défense des droits de l’homme, le comité de l’Onu n’a toujours pas reçu de rapport. C’est pour cela qu’elles invitent le gouvernement du Burundi à collaborer avec le comité contre la torture des Nations unies et à soumettre ce rapport car la situation du Burundi sera examinée à la lumière de la liste de points nommés ci-haut lors de sa 58ème session les 28 et 29 juillet 2016 à Genève.
Les signataires de cette déclaration sont les Ong’s tant nationales (en exil) qu’internationales rangées par ordre alphabétique.
Acat (Actions chrétienne pour l’abolition de la torture au Burundi), Campagne Sos-Torture, Cavib (collectif des avocats des victimes de crimes de droit international), Cb-Cpi (coalition burundaise pour la cour pénale internationale), centre Ccpr (centre pour les droits civils et politiques), Cosome (coalition de la société civile pour le monitoring électoral), Cpaj (collectif pour la promotion des associations des jeunes), Defend Defenders (East and Horn on Africa human rights defenders project), Fiacat (fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture), Focode (forum pour la conscience et le développement), Forsc (forum pour le renforcement de la société civile), Iteka (ligue burundaise des droits de l’homme), Omct (organisation mondiale contre la torture), Rcp (réseau des citoyens probes), Trial (Track impunity always).
Burundi - Sécurité
Des révocations qui ne rassurent pas …
Bujumbura, le 8 juin 2016 (Net Press). En date du 3 juin 2016, le président de la République du Burundi, par un décret, a révoqué 25 officiers de la police nationale du Burundi pour des raisons diverses.
Le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiy, joint par la rédaction à travers son compte tweeter, indique que ces haut gradés de la police viennent d’être révoqués pour des raisons diverses, les uns ont obtenu une mission ou une bourse d’études à l’extérieur du Burundi et ne sont pas revenus, les autres ont déserté ce corps et d’autres encore se sont absentés.
Une large opinion dit que le président de la République pouvait aller plus loin, en révoquant les hauts gradés de police et de l’armée qui sont trempés dans des violences au cours de cette crise que traverse le Burundi depuis le printemps de l’an dernier.
Burundi – Somalie –Sécurité
Le porte-parole de l’armée dément un article publié dans nos colonnes
Mogadiscio, le 8 juin 2016 (Net Press). Il s’agit d’une information publiée dans nos colonnes qui fait état d’un militaire burundais qui a été attrapé en Somalie en train de vendre des effets militaires. Le colonel Gaspard Baratuza a indiqué que notre rédaction a été induite en erreur par une agence d’information ougandaise, « Theinsider » qui désoriente les lecteurs en insinuant que des militaires burundais sont impliqués.
En effet, a-t-il poursuivi, la région de Banadir est sous la responsabilité des Ougandais et la position en question est occupée à 100% par les Ougandais et que même les photos prisess montrent qu’il n’y a aucun militaire burundais. Le contingent burundais occupe le secteur V de la région de Shabelle Dexe au Nord de Mogadiscio, à 250 km. Par ailleurs, les autres pays que l’on évoque ne sont pas nullement concernés, il s’agit de l’Ouganda et de ce seul pays qui s’est méconduit. Et selon toujours le porte-parole de l’armée burundaise, ce n’est pas la première fois que les Ougandais font des choses du genre. Ils prennent tout ce qu’ils parviennent à capter, y compris les vivres d’autres militaires.
Burundi - Ouganda - Politique
Des nominations autour des polémiques
Kampala, le 8 juin 2016 (Net Press). Lors d’un léger remaniement ministériel, le président de l’Ouganda, Yoweri Kaguta Museveni, a nommé ce mardi le 7 juin 2016 son épouse Janet Museveni comme ministre de l’éducation dans le nouveau gouvernement fort de 80 ministres. Ancienne députée, Janet Museveni 67 ans, n’était pas inconnue sur la scène politique ougandaise car elle avait été ministre en charge du Karamoja, une région peu développée située au nord de l’Ouganda.
Le 25 mai dernier, Muhoozi, le fils de Museveni avait été promu au rang de général de division en charge de commandement des forces spéciales. Ce dernier avait alors démenti de vouloir succéder à son père au pouvoir il y’a 30 ans. Une autre nomination marquante, Simon Lokodo, un politicien réputé homophobe a été nommé secrétaire d’Etats à l’éthique dans un pays ou l’homosexualité est un crime passible de la prison à vie.
Burundi – Suède - Justice
Par manque des prisonniers, le suède ferme les prisons
Stockholm, le 8 juin 2016 (Net Press). Le chef de l’administration pénitentiaire du royaume de Suède, Nils Oberg, joint par le journal londonien « The Guardian », a indiqué que grâce aux tribunaux suédois qui ont donné des peines plus légères aux drogués et suite à la décision de la cour suprême en 2011 et du modèle libéral du pays favorisant les politiques de réinsertion sociale pour les détenus, le royaume de Suède a vu un déclin inhabituel des prisonniers.
Nils Oberg ajoute que le gouvernement suédois va ainsi fermer un centre de détention et 4 prisons respectivement dans les villes d’abay, d’Haja, de Batshagen et de Kristianstad. Deux d’entre elles seront vendues et les deux autres seront affectées à une utilisation temporelle.