Bujumbura, le 9 juin 2016 (Net Press). L’on ne peut pas savoir quand est-ce que le mouvement a commencé, mais l’on apprend que le trafic des jeunes filles devient de plus en plus inquiétant. Ce qui est étonnant, c’est la facilité avec laquelle les demoiselles ont des papiers de voyage vers les pays arabes. Les statistiques font peur car au moins une centaine de filles parviennent à voyager pendant quelques trois semaines.
L’on dit que ces filles vont travailler dans ces pays arabes mais l’on ne qualifie jamais le type de travail qu’elles vont faire, ce qui laisse croire que ces filles vont se faire exploiter par ces Arabes, soit par des travaux lourds, soit par voie sexuelle. En outre, leurs âges ne correspondent jamais avec l’âge réel, d’où l’on peut déceler dans cette pratique une sorte de tricherie de la part des sociétés qui les y envoient.
Par ailleurs, ces filles s’en vont en bonne et due forme et passent par l’aéroport international de Bujumbura, d’où l’on peut soupçonner qu’il y a une complicité de la police de l’air, des frontières et des étrangers (Pafe) et les autorités du pays. Des défenseurs des droits de l’homme demandent au gouvernement de faire une large sensibilisation pour arrêter ce trafic et aux parents de déclarer régulièrement la disparition de leurs enfants.
Signalons enfin que le trafic des hommes est prohibé dans les textes et lois de la République du Burundi et que certains pays de l’Europe, de l’Amérique et de l’Afrique considèrent comme sale l’argent qui provient d’un tel commerce.
Burundi – Economie
L’Obr a un nouveau patron
Bujumbura, le 9 juin 2016 (Net Press). L’ancien directeur général de l’office burundais des recettes, Domitien Ndihokubwayo, vient de trouver un successeur. Ainsi, a été nommé à ce poste M. Léonard Sentore. Il n’est pas encore très bien connu de l’opinion mais tout ce qu’on peut dire est qu’il a été un cadre à la banque africaine de développement, Bad. Il a été vice-gouverneur de la banque centrale et, contrairement au premier, il est originaire de Ruyigi, commune Gisuru.
L’on rappellera que son prédécesseur a été nommé ministre des finances et de la planification du développement, qui venait de remplacer au poste de ministre Tabu Abdallah Manirakiza, qui va s’occuper de la communauté économique de l’Afrique de l’Est en tant que vice-président, qui est désormais basé à Libreville au Gabon.
Burundi – Belgique – Politique
Le Cnared-Giriteka fait un pas de plus dans la diplomatie
Bruxelles, le 9 juin 2016 (Net Press). Ce mercredi 8 juin 2016, une grande délégation du Cnared-Giriteka, la plateforme des partis politiques de l’opposition vivant pour la plupart en exil, a été reçue en audience à Bruxelles par l’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des grands lacs, Tom Perriero. Sur la photo, l’on pouvait voir entre autres hommes Dr. Jean Minani, président du Cnared, Bernard Busokoza, son vice, des personnalités comme Gervais Rufyikiri, ancien deuxième vice-président de la République, Onésime Nduwimana, ancien porte-parole du Cndd-Fdd, Charles Nditije, président de l’Uprona non reconnu par le gouvernement, Domitien Ndayizeye, ancien président de la République, Thomas Perriero, Sylvestre Ntibantunganya, ancien président de la République, etc A la sortie de l’audience, le président du Cnared a exprimé sa satisfaction car à ses yeux, les échanges se sont déroulés dans une ambiance de convergence.
La veille, une délégation du Cnared forte de 14 personnes avait été reçue au siège de l’Union européenne qui voulait des éclaircissements sur ce que le Cnared appelle « inquiétudes ». Là aussi, l’impression est que la plateforme avait été entendue par ces membres de l’Union européenne qui l’avait invité. Signalons enfin que ce dimanche 12 juin 2016, cette plateforme animera une conférence publique à Bruxelles à partir de 16 heures. le thème central sera « Dialogue inclusif et sortie de la crise ».
Burundi – Politique – Sécurité
Le mouvement citoyen pour l’avenir du Burundi préoccupé…
Bujumbura, le 9 juin 2016 (Net Press). La déclaration de ce mouvement qui date du 8 juin 2016 est relative à la décision de l’Onu de ne pas renouveler les unités de la police de la Minusca, ce qu’il trouve comme un message fort à l’endroit du gouvernement en place au Burundi. Tout d’abord, il indique avoir appris avec consternation que l’Onu ne va pas renouveler les premières unités de la police de la Minusca (280), une décision liée aux accusations graves des exactions commises au Burundi par ces forces de l’ordre avant leur déploiement.
Ce mouvement considère que plus de 7.000 policiers et militaires ont été déjà engagés depuis décembre 2007 au Soudan, en Haïti, en Somalie, en Côte d’Ivoire et en Centrafrique. Pour cela, des fonds entraient à la fois au gouvernement et aux forces de l’ordre. Depuis donc cette période, plus de 400 milliards de francs burundais auraient été débloqués. Or, tout peut s’arrêter si l’Onu venait à le décider ainsi.
Pourtant, poursuit le mouvement citoyen pour l’avenir du Burundi, il y a une dégradation continuelle de l’économie et un recul du pays en matière de stabilité politique, de bonne gouvernance, de respect des droits de l’homme et des libertés publiques, de l’augmentation du taux de chômage et de la démographie. Pour lui, ce recul est accentué par la crise politico-sécuritaire d’avril 2015 et qui prend l’origine dans l’intention du président de briguer un troisième mandat.
Cela est donc un message fort car les partis politiques de l’opposition, la société civile, une partie de la population et la communauté internationale ont réclamé le respect des accords d’Arusha et de la constitution mais en vain. Pour cela, ce mouvement fait trois recommandations à l’endroit du gouvernement et trois autres envers les forces de défense et de sécurité.
Burundi – Sécurité Routière
Probable accident mortel d’un véhicule de l’Onpr
Muramvya, le 9 juin 2016 (Net Press). Selon des informations qui viennent de nous parvenir, un véhicule de l’Onpr se serait renversé au niveau de Kiganda, entraînant la mort de son chauffeur. Selon les mêmes informations, il y avait également à bord de ce véhicule le patron de cette boîte mais l’on ne connaît pas encore son sort.
Burundi – Etats-Unis – Elections
Hilary Rodham Clinton entre dans l’histoire de son pays
Washington, le 9 juin 2016 (Net Press). L’histoire américaine, quelles que soient les caprices qu’elle puisse engendrer, retiendra que pour la première fois dans la vie politique de ce pays, une fille du pays, Hilary Diane Rodham Clinton, née le 26 octobre 1947 à Chicago aux Etats-Unis, cherche à discuter le poste le plus haut placé de cette fédération étasunienne.
Cette situation est très intéressante quand on sait qu’il y a presqu’un siècle, les femmes n’avaient pas le droit de vote, encore moins celui de se faire voter. L’on rappelle que la femme aux Etats-Unis a commencé à voter aux années 1920 et que 96 ans plus tard, la gent féminine veut être aux commandes du pays le plus puissant du monde.
Hilary Clinton n’est pas une inconnue dans la politique américaine, ancienne première dame, (First Lady), elle a occupé le poste de secrétaire d’Etat sous le régime du président sortant Barack Obama. Cette sénatrice de New York a aujourd’hui l’intention de faire de Bill Clinton le premier homme (First Man), veut également retrouver la Maison blanche que le couple avait occupée pendant 8 ans, mais cette fois-ci, avec des rôles inverses car ce sera madame qui sera la femme la plus puissante du monde.
Bien qu’elle soit sûre d’être la candidate des démocrates aux élections de novembre 2016 et qu’elle a des chances de remporter face à Donald Trump, elle reste fragilisée par son rival Bernie Sanders qui n’entend pas abandonner sa course. Il devrait rencontrer aujourd’hui dans le bureau ovale le président Obama qui tentera de le convaincre afin que le camp démocrate soit soudé et maximise les chances de gagner. Y parviendra-t-il ?