Ngozi, le 14 juin 2016 (Net Press). Une grenade a explosé ce matin dans la ville de Ngozi, non loin de l’hôpital de cette province. Selon des informations en provenance de cette région, la grenade se trouvait dans une poche d’un militaire encore en fonctions lors de son éclatement. Celui-ci a immédiatement trouvé la mort, en plus d’un chauffeur de taxi vélo qui était tout près. Cinq autre personnes, dont des élèves, ont été grièvement blessées et se trouvent pour le moment admises à l’hôpital de Ngozi.
A Ngozi, l’inquiétude de l’opinion est très grande suite à cette explosion car pour les uns, il pourrait s’agir d’un accident au moment où d’autres estiment qu’il s’agit plutôt d’une tentative criminelle de la part de ce militaire dont on dit que l’on ne sait pas trop où il allait avec cette grenade. Par ailleurs, une autre grenade qu’il avait n’a pas explosé et la police a été obligée de l’écraser pour éviter d’autres victimes.
Burundi – Politique
Pascal Nyabenda : merci pour les services rendus !
Bujumbura, le 14 juin 2016 (Net Press). Pascal Nyabenda devrait comprendre qu’il a fait son temps et que pour le moment, les Bagumyabanga doivent compter sur quelqu’un d’autre pour aller toujours de l’avant. C’est en somme un message qui est donné au président du Cndd-Fdd au pouvoir car à la fin de cette semaine, il est prévu, dans la province de Ngozi, région natale du président de la République, un important congrès du parti présidentiel.
Selon des informations qui filtrent de cette formation politique, il sera question de mettre en place, ou d’élire un nouveau président du parti. Les mêmes informations indiquent que le président sortant n’est plus dans les bonnes grâces si bien que son remplacement devient pratiquement l’objectif du congrès. Nos sources d’informations sont restées cependant muettes sur les figures favorites qui pourraient lui succéder.
Burundi – Sécurité
Bujumbura : bientôt une capitale sans chômeurs
Bujumbura, le 14 juin 2016 (Net Press). Selon des prévisions du maire de la ville, Freddy Mbonimpa, des gens venus de l’intérieur du pays qui se trouvent dans la capitale sans occupation fixe ni connue doivent regagner leurs régions d’origine. Selon nos sources d’informations, des mesures nécessaires auraient été prises pour que Bujumbura ne soient plus fréquenté par des gens sans travail. En d’autres termes, pour descendre à Bujumbura, toute personne de l’intérieur doit avoir à y faire et non s’installer pour vadrouiller.
L’on est en droit de croire que ce que l’on appelle « Ligala », des lieux où des jeunes étaient assis à longueur de journée, dans pratiquement toutes les zones de la capitale, en train de fumer du chanvre et d’agresser les passants, vont fermer bientôt. Ce sera un point positif dans le chef du maire de la ville et c’est probablement dans ce contexte qu’il a supervisé la destruction des maisonnettes style taudis aménagés sur la rive du lac Tanganyika, à l’endroit communément appelé « Ku mase ».
Cependant, le maire de la ville de Bujumbura, lui-même natif de la capitale, n’a rien dit sur le sort des enfants nés ici mais qui n’ont rien à faire dans leur vie et qui fréquentent également les mêmes « Ligala ». Dans ces circonstances, il ne pourra pas les chasser vers l’intérieur du pays et au regard de la tendance actuelle, un effectif des chômeurs du genre et natifs de la ville est en hausse. Voilà le fardeau qui reste posé sur les épaules de M. Mbonimpa en tant que premier lieutenant de la capitale.
Burundi – Droits de l’Homme
Après le mouvement citoyen pour l’avenir du Burundi, l’Olucome…
Bujumbura, le 14 juin 2016 (Net Press). Après le Mca qui a sollicité une enquête au haut-commissaire des droits de l’homme de l’Onu, c’est aujourd’hui l’Olucome qui s’adresse directement au secrétaire général de L’Onu, Ban-Ki Moon sur la même inquiétude, soit le trafic de jeunes filles vers les pays arabes.
D’emblée, l’Olucome demande lui aussi une commission d’experts indépendants pour effectuer une enquête sur le trafic de jeunes filles vers 4 pays asiatiques à savoir, l’Oman, l’Arabie Saoudite, le Liban et le Koweït. Il indique que ce trafic remonte à l’année 2012 quand une organisation canadienne luttant contre le trafic des êtres humains s’est adressée à maintes reprises au gouvernement pour lui demander de mener des enquêtes y relatives et arrêter par la suite ce genre de commerce illégal mais en vain.
D’après les dernières informations détenues par l’Olucome, plus de 3.000 filles et femmes et près de 1.000 jeunes garçons et hommes ont été vendus aux riches d’Oman et d’Arabie Saoudite pour exploitation à l’instar des sauvages. Ils travaillent plus de 12 heures par jour, restent enfermés dans les cours des parcelles de ces riches et parfois ils sont utilisés aux actes de prostitution.
Selon toujours ces informations, ces victimes à leur embauche sont contraints d’adhérer à la religion musulmane et seraient conduits dans les groupes terroristes. L’Olucome souligne que cinq sociétés seraient déjà enregistrées à l’agence de promotion des investissements (Api) comme sociétés de vente de services, dont Royal services et Salah Alderfeer. Dans le cas du mouvement citoyen, l’on est étonné que ce commerce soit soutenu par le ministre en charge des droits de l’homme au moment où l’Olucome trouve un soutien du ministère de la santé, ce qui suppose la complicité de certains services administratifs.
L’Olucome qui trouve que la plupart des victimes sont de la religion musulmane, et qui est convaincu que tout cela se fait suite à la corruption généralisée et à la faiblesse des institutions, demande à toutes les personnes, chacune en ce qui la concerne, de tout faire dans l’urgence pour arrêter ce trafic. Il a donné copies au ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, au ministre des finances et de la privatisation, à la ministre de la justice et garde des sceaux, au ministre des affaires étrangères, au représentant légal de la religion musulmane au Burundi ainsi qu’au haut-commissaire des Nations unies pour les droits de l’homme.
Burundi – Sport
Une très grande désolation dans les milieux de basketball
Bujumbura, le 14 juin 2016 (Net Press). L’équipe nationale de basketball des cadets qui devait se rendre à Kampala en Ouganda pour un championnat de Basketball de la zone V vient d’apprendre à la dernière minute qu’elle ne fera pas le déplacement, faute de moyens. Ce qui est plutôt gênant pour ces jeunes, c’est qu’ils venaient de passer deux mois à préparer ce championnat. Mais ceci est toujours un problème pour les équipes qui attendent tout de l’équipe gouvernementale car en cas de manque de provisions, la sanction est immédiate chez l’équipe en question.
Au niveau de la fédération de basketball, qui a également appris avec amertume la nouvelle, demande cependant aux joueurs de garder le moral. Signalons que ce championnat devait débuter le 27 juin 2016 pour prendre fin le 3 juillet suivant.
Burundi – Justice
Maintien en détention préventive de 5 élèves des écoles de Muramvya
Muramvya, le 14 juin 2016 (Net Press). C’est dans l’après-midi de ce 13 juin 2016 que le parquet de Muramvya a décidé de maintenir en prison les 5 élèves qui sont emprisonnés dans cette province, accusés d’outrage à chef d’Etat. Rappelons que 11 élèves avaient été emprisonnés dans cette geôle pour gribouillage de la photo du président de la République dans les manuels scolaires. Six d’entre eux avaient été relâchés provisoirement car ils sont encore des mineurs.
Ces élèves doivent désormais se défendre en étant en prison car leurs avocats entendent interjeter appel dans cette affaire où ils risquent des peines lourdes au regard de l’orientation des jugements, vers un procès à caractère politique.
Burundi – Escroquerie
La police met la main sur deux escrocs
Bujumbura, le 14 juin 2016 (Net Press). La police a exposé aujourd’hui deux escrocs de renom, Nestor Habonimana et Innocent Bucumi, qui passaient pour des collaborateurs du service national des renseignements pour libérer des personnes qui sont arrêtées. Ils demandent de l’argent à des familles dont les leurs sont détenus dans différents cachots et après avoir pris l’argent, ils éteignent leurs téléphones.
Ils ont été arrêtés à Kajaga au moment où ils allaient empocher le montant restant de la somme qui avait été convenue. Ils ont été piégés par la femme qui devait leur remettre de l’argent en appelant les services de sécurité car elle avait déjà appris elle aussi que ces personnes sont douteuses.
Burundi – Economie
Le prix du carburant revu à la hausse
Bujumbura, le 14 juin 2016 (Net Press). Le prix du carburant vient de modifier et ce sont les véhicules consommateurs d’essence qui sont pénalisés. En effet, le prix de l’essence passe de 1.880 Fbu le litre à 2.000 Fbu. Le prix d’un litre de Mazout est resté le même, soit 1.880 Fbu, tout comme celui du pétrole, 1.590 Fbu.
Selon des explications reçues, il y aurait eu une légère hausse du prix du baril sur le marché international ainsi que la dévaluation de la monnaie burundaise. Cette situation risque de créer encore une fois des spéculations chez les commerçants qui ajusteront leurs prix en fonction des spéculations des chauffeurs qui utilisent des véhicules de transport en commun qui consomment l’essence.
Burundi –Rwanda – Sécurité
Kigali dément que son pays serait la source d’instabilité du Burundi
Kigali, le 14 juin 2016 (Net Press). Dans une entrevue avec la chaine de télévision qatari Al Jazzera, la patronne de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo, dément formellement que le Rwanda soit source d’instabilité du Burundi, en entrainant sur son sol des réfugiés burundais, qui seront chargés de renverser le pouvoir de Nkurunziza.
Louise Mushikiwabo affirme que le Rwanda n’a pas d’intérêt à déstabiliser son voisin du sud et que le Rwanda s’il aurait ce plan de renverser le pouvoir de Bujumbura, il a une armée qui serait affectée à cet effet.
Répondant à la question de savoir si Kigali est derrière la mort de l’opposant rwandais, le colonel Patrick Karegeya, un assassinat survenu en Afrique du sud, Mme Mushikiwabo rejette cette accusation en ajoutant que Karegeya a été l’ennemi juré du Rwanda et qu’il pouvait être abattu par n’importe quel citoyen qui aime le Rwanda.