Bujumbura, le 21 juin 2016 (Net Press). Une personne du nom de Claver Ntunga a été tuée par balles dans l’après-midi d’hier dans la zone de Musaga, à la 2ème avenue. Selon toute vraisemblance, elle a été assassinée par la police car l’administration zonale, via son chef Antoine Rumenyetso, confirme les faits tout en précisant qu’il s’agissait d’un malfaiteur.
Selon des informations des populations de la place, Claver Ntunga était un réparateur des souliers dans cette même zone mais qui était recherché pour avoir participé aux différentes manifestations contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Il aurait été poursuivi par des policiers en compagnie des jeunes Imbonerakure avant qu’il ne soit abattu tout près d’un ménage où il tentait de pénétrer pour se protéger. Son cadavre a été évacué cet avant-midi à cet endroit où il a passé toute la nuit.
Burundi – Politique – Education – Sécurité
Quand tout devient subitement politique
Bujumbura, le 21 juin 2016 (Net Press). Dans l’une de ses anciennes dépêches, la rédaction avait indiqué qu’il y avait de la peur bleue chez Agathon Rwasa pour sa sécurité pour avoir posé une question gênante lors des questions orales à l’assemblée nationale, impliquant directement des policiers dans l’insécurité que le Burundi vit aujourd’hui. (voir Net Press du 20 juin 2016).
Ce dernier vient de sortir de son silence et sur la radio Deutsch Welle de l’Allemagne, Agathon Rwasa vient de confirmer lui-même les faits. Il a donné des raisons qui ne sont pas celles de la rédaction car il a précisé que le pouvoir veut faire croire qu’il est derrière le gribouillage de la photo de Pierre Nkurunziza dans les manuels scolaires qui s’est observé dans plusieurs coins du pays ces derniers temps.
Rappelons que son porte-parole, Aimé Magera, avait pour la première vois évoqué l’éventuel assassinat du premier vice-président de l’assemblée, jeudi le 16 juin 2016, qui était en mission de travail en Namibie et qui devait rentrer le lendemain. Il laissait entendre qu’il y avait des éléments de l’Etat qui devaient l’attendre à l’aéroport international de Bujumbura pour l’éliminer physiquement. Agathon Rwasa lui-même était au courant de cette information au regard du dispositif de sécurité qui l’a accueilli le 17 juin, lors de son arrivée à Bujumbura.
Le mauvais ménage entre Agathon Rwasa et le pouvoir a commencé à se manifester quand celui-ci a été empêché de visiter certaines communes des provinces de Cibitoke et de Karuzi, pour éviter qu’il entre en contact avec des populations car il était également accusé de tenir des meetings et des réunions non autorisées au nom de la coalition Amizero alors que cette dernière avait disparu avec la fin des élections de l’année dernière.
Pour revenir sur l’éducation, l’on saura que dans la commune de Mugamba, 76 élèves qui avaient été chassés sont retournés à l’école fondamentale de Ruhinga, la direction provinciale de l’enseignement ayant préféré passer par des enquêtes au détriment d’une sanction commune. Signalons également que dans la province de Rumonge, deux élèves accusés de gribouillage de la photo du président de la République sont également sous interrogatoire. La direction de l’enseignement de la place indique que lorsqu’ils auront été blanchis par la justice, ils pourront réintégrer le milieu scolaire et bénéficier des avantages qu’ils sont en train de perdre pour le moment. Ce sera notamment le calcul des moyennes des notes des épreuves qu’ils n’auront pas passées.
Burundi - Sécurité
Quand la liberté de circuler reste un calvaire
Ngozi, le 21 juin 2016 (Net Press). A travers les medias locaux du nord du Burundi, la rédaction a appris que le droit de circuler à l’intérieur comme à l’extérieur du pays est bafoué sous diverses formes au nord et à la frontière entre le Burundi et le Rwanda. Pourtant, ce droit est consacré par la déclaration universelle des droits de l’homme et ratifié par le Burundi dans le concert des Nations.
Selon des informations concordantes, se rendre au nord du Burundi et à la frontière entre les deux pays reste un problème pour des sujets ressortissants dans les quartiers contestataires du troisième mandat de Nkurunziza. Des fois, les passagers qui brandissent les cartes d’identité au nord ou à la frontière, ressortissants de Bujumbura, sont hautement surveillés par la ligue des jeunes Imbonerakure avant d’être torturé et transférés au service national des renseignements, accusés de vouloir rejoindre la rébellion au pays de Paul Kagame. Ou alors, ils sont soupçonnés d’être derrière le climat d’insécurité qui règne à Bujumbura.
Il en de même pour les Rwandais au cours de leur visite au Burundi. Ils tombent entre les mains de la ligue des jeunes Imbonerakure ou aux forces de sécurité avec des accusations fantaisistes qui ne manquent pas comme quoi ils seraient utilisés dans l’espionnage pour le pouvoir de Kigali. Pourtant, nul n’ignore que le grand nord est constitué par une population hétérogène, les Rwandais de Kirundo se sont mariés avec les Burundaises et vice-versa, des familles ont été sommées de se séparer suite aux mauvaises relations qui existent entre ces deux Nations.
Une opinion contactée par la rédaction affirme que cette situation est alarmante et que les deux pays partagent presque la même culture, la même langue et le catholicisme par excellence. Cependant, malgré qu’ils soient identifiés comme des jumeaux, l’on risque de constater que ce sont de faux jumeaux au regard de leurs niveaux de développement. Mais pour une bonne survie des deux peuples, les deux pays devraient, comme le leur a conseillé le récent sommet de la Cirgl en Angola, d’établir un bon voisinage.
Burundi - Economie
Vers un nouveau système de stabilité de la politique économique
Bujumbura, le 21 juin 2016 (Net Press). Le directeur de la supervision et de la stabilité financière et de l’équilibre monétaire a la banque de la République du Burundi, Prosper Ngendanganya, au cours d’un atelier tenu aujourd’hui, a indiqué que la banque centrale, en collaboration avec la banque mondiale, préconise un nouveau mode de financement pour acquérir des équipements aux moyennes et petites entreprises dans le but d’accroitre la politique économique propice à la stabilité macroéconomique et le développement harmonieux du pays.
Prosper Ngendanganya a indiqué que la mise en place d’une loi-crédit du 05/01/2016 va permettre aux différents secteurs comme l’administration et le secteur privé comme la banque et assurance tout comme la justice d’accéder au financements en leur facilitant l’obtention des équipements nécessaires pour la relance des activités de ces secteurs, dont une partie du chiffre d’affaires sera payé par les institutions financières et que la banque de la république du Burundi va entamer très prochainement une caravane à Bujumbura et à l’intérieur du pays dans le but de vulgariser les bienfaits de ce nouveau système.
Burundi – Culture
Où est passée la fête de la musique ?
Bujumbura, le 21 juin 2016 (Net Press). La musique ? C’est devenu un lointain souvenir dans ce pays. En effet, dans le temps, il y avait des artistes qui rivalisaient dans la création de la bonne musique et l’on attendait cette date, à l’Institut français du Burundi, jadis connu sous le nom de centre culturel français, pour prendre connaissance de nouvelles compositions musicales.
L’on sentait que la musique devient de plus en plus une activité lucrative d’autant plus que le parlement avait même prévu le droit d’auteur pour les plus talentueux. Ainsi, il y avait des équipes comme « Etoile du Centre », « Lion Story » ainsi que des singletons comme Lolilo, Big Fariaz, Jean Pierre Kidumu, Steven Sogo, etc, qui animaient de la bonne musique et qui sont devenus, ipso facto, des ambassadeurs de la culture burundaise à l’étranger.
Cette année-ci, cela fait la deuxième fois que cette fête n’est pas envisagée suite à la crise politico-sécuritaire qui secoue le Burundi depuis avril 2015. En outre, la plupart des musiciens ont été obligés de quitter le pays, craignant pour leur sécurité. En réalité, les artistes sont des gens qui voient autrement les réalités de la société et qui sont surtout des libres penseurs.
Ils ne supportent pas donc que leur liberté soit réduite par des hommes politiques qui veulent cacher certaines tristes réalités engendrées par leur gouvernance. L’on aura constaté qu’avec l’intention de briguer un troisième mandat de Pierre Nkurunziza, la plupart des chansons qui sont sorties étaient liées à la politique car les musiciens chantent ce qu’ils voient et ce qu’ils vivent dans la société à un moment donné.
Burundi – Usa - Sécurité
Donald Trump échappe de justesse à un attentat.
Las Vegas, le 21 juin 2016 (Net Press). L’homme d’affaires new yorkais et candidat républicain aux prochaines élections présidentielles américaines de novembre 2016, Donald Trump, a échappé de justesse à un assassinat ce samedi le 18 juin 2016 à Las Vegas, dans l’Etat du Nevada.
Son ravisseur, l’anglais Michael Steven , qui vivait illégalement aux Etats-Unis d’Amérique, en Californie, a subi des entrainements dans l’opération de maniement d’armes ce vendredi le 17 juin 2016 avant d’aller assister à la campagne de Las Vegas. Il a tenté de récupérer de force l’arme d’un policier afin de tirer sur Donald Trump mais il a été vite maitrisé par la police américaine avant d’être transmis manu militari devant la justice américaine qui l’accuse d’ores et déjà de vivre illégalement aux Usa et de vouloir déstabiliser la paix et la tranquillité publiques.
Sa mère parle de fils innocent car depuis sa naissance, il a été victime de dérangement mental, et il dormait là où la nuit le surprend et dans sa voiture. Et comme un malheur ne vient jamais seul, ce lundi le 20 juin 2016, le directeur de campagne de Donald Trump, Corly lewandowsky , a démissionné pour des motifs non encore connus.