Bujumbura, le 25 juin 2016 (Net Press). D’autres enfants ont été arrêtés hier et aujourd’hui et ont été emprisonnés pour avoir gribouillé la photo du président de la République. Il s’agit d’une dizaine d’élèves de la province de Rumonge et de six élèves dans la commune de Gihanga de la province Bubanza. L’on signalera que ceux de Gihanga sont composés de cinq filles et d’un garçon. L’un d’entre eux a été arrêté ce matin, totalisant ainsi l’effectif de six avant d’être transféré dans les cachots de Bubanza.
On l’avait déjà signalé dans nos colonnes, les différentes autorités n’ont pas la même perception de la question. C’est pourquoi parfois les élèves sont emprisonnés, parfois chassés de l’école pour revenir quelques jours plus tard, des fois sont obligés de payer les livres abîmés ou payer une amende tout simplement.
Ces élèves sont emprisonnés alors que le gouvernement, via la ministre de l’éducation, Janvière Ndirahisha, avait recommandé que tous les élèves retournent à l’école, sans rien dire sur ceux qui sont en prison. Le président de la commission nationale indépendante des droits de l’homme, Cnidh, avait également montré sa position, celle d’être en désaccord avec l’emprisonnement des enfants, mais le phénomène continue à se faire observer, sans que l’on sache d’om vient la décision.
Notons enfin que la plupart des intervenants, dont le directeur de l’enseignement à Mugamba, tout comme la ministre susmentionnée, avaient préféré la voie des enquêtes pour identifier les vrais auteurs de ces gribouillages. Mais l’impression est que celles-ci n’ont même pas encore commencé un peu partout où ce phénomène est apparu.
Burundi – Salubrité Publique
La population citadine priée d’assainir leurs lieux de travail, sinon…
Bujumbura, le 25 juin 2016 (Net Press). Le maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, vient de demander à la population de Bujumbura, de faire propreté devant les lieux de travail et cela, tous les derniers samedis du mois. Il a donné lui-même un exemple quand il est monté sur un camion extincteur pour pulvériser de l’eau dans certains endroits sales de la capitale.
Mais cette prière n’est pas du tout accompagnée de la gentillesse légendaire du maire de la ville de Bujumbura car, a-t-il indiqué, le contrevenant à cet ordre sera sanctionné par des mesures que le maire de la ville n’a pas voulu préciser. En effet, pour lui, il n’y a pas de gens qui sont créés pour travailler à la place des autres.
Cette mesure du maire de la ville en rappelle une autre du parti Cndd-Fdd au pouvoir de mettre en place, mais là aussi sans écrit aucun, des travaux communautaires tous les samedis jusqu’à 10h30 minutes. Cette décision a été prise le 22 juillet 2006 mais les populations citadines ont systématiquement boycotté ces travaux qui ont été récupérés plus tard par le parti présidentiel pour en faire des meetings politiques déguisés. Ces travaux ont été petit à petit abandonnés, surtout avec l’avènement du troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
La nouvelle mesure du maire Mbonimpa risque de subir le même sort que les travaux communautaire car, ce matin, outre que les gens n’étaient même pas informés de ce qui s’est passé, étaient gênés de voir que les routes étaient bloquées sur presque tous les axes menant vers le centre-ville.
Burundi – Sécurité
A en rire ou à en pleurer
Bujumbura, le 25 juin 2016 (Net Press). C’est un coup de poignard contre le policier Guillaume Magorwa, qui est chargé de la sécurité dans le quartier de Jabe, zone Bwiza, commune Mukaza de la mairie de Bujumbura. C’est un policier qui travaille parfaitement avec les populations de cette zone et a su créer un climat de confiance mutuelle si bien qu’il a même donné à la population de Jabe son numéro de téléphone portable, pour intervenir rapidement en cas d’urgence. Et, selon les populations de cet endroit, il le fait souvent en cas d’appel.
Ce matin, il était dans Jabe et était en train de s’entretenir avec des populations de la place quand son chauffeur et ses agents de transmission ont fait irruption dans une parcelle où habite une veuve et retraitée, Mme Marthe Neziryayo. Les assaillants ont introduit trois balles sous son lit et prétextant qu’ils fouillaient, ils ont trouvé lesdites balles et lui ont demandé d’amener le fusil. La femme a indiqué qu’elle n’en avait pas et les autres, dans le cadre du pardon, lui ont demandé 300.000 Fbu. La femme n’a pas pu trouver ce montant mais, avec les voisins, ils ont négocié et sont tombés sur un montant de 200.000 Fbu, ce que les policiers ont accepté.
Mais lors des cotisations, ils ont manqué 10.000 Fbu et ont collecté 190.000 Fbu mais à la place, les policiers ont pris de force son fer à repasser. Un autre voisin a amené un billet de 10.000 Fbu et les policiers ont remis le fer à repasser. Mais dans l’entre-temps, la population a reconnu ces agents de transmission et le chauffeur de Guillaume Magorwa. Comme elles ont son numéro de téléphone, ils l’ont appelé et les « voleurs » ont été pris en flagrant délit. A cet instant même, le commandant zone est arrivé sur les lieux et les policiers ont été obligés de remettre de l’argent avant qu’ils ne soient embarqués dans une camionnette Pickup pour une destination inconnue.
Quelques minutes après, une autre parcelle a indiqué que les mêmes policiers avaient procédé de la même manière, en y mettant toujours 3 balles sous le lit, ce qui a fait dire aux populations qui ont assisté à la scène macabre qu’au regard de la rapidité avec laquelle les policiers ont agi, ils ne seraient pas à leur premier coup.
Burundi – Anniversaire - Opinion
Des gratifications inspirées par tous les coins
Bujumbura, le 25 juin 2016 (Net Press). Il est de coutume que le président de la République, le très honorable Pierre Nkurunziza, au cours des cérémonies marquant l’anniversaire de l’indépendance du Burundi, gratifie les personnalités qui ont marqué l’histoire de l’année et nous sommes à l’approche de la commémoration du 54ème anniversaire de l’indépendance du Burundi.
Des personnes contactées par la rédaction ont suggéré les noms de quelques personnalités qui devraient bénéficier de cette gratification et la rédaction a jugé bon de les livrer comme tel à notre lectorat. Les mêmes personnes ont ciblé des personnalités qui ont vécu d’une manière ou d’une autre cette année de crise politico-sécuritaire.
En premier lieu, elles demandent une gratification spéciale pour la révérende pasteure Denise Nkurunziza, une dame qui a été au chevet de son mari de président alors que ce dernier était hanté par les mouvements de contestation de son troisième mandat mêlés à la tentative de coup d’Etat manqué du 13 mai 2015.
A la France, à la Russie et à la Chine en Europe, à l’Angola et à l’Afrique du Sud en Afrique car ces pays, malgré la mise en quarantaine de Pierre Nkurunziza par les pays occidentaux, notamment en fermant les robinets, continuent de soutenir le pays, et les autorités s’en vantent d’ailleurs car elles affirment haut et fort que le Burundi est toujours debout.
Au leader charismatique de l’opposition burundaise, le très honorable Agathon Rwasa pour avoir accepté de participer dans les institutions contestées par une large frange de la population, dont ses propres militants, la coalition de l’opposition burundaise et elles demandent au président Nkurunziza à veiller à la sécurité personnelle de cette personnalité.
Au journaliste Jean Claude Kavumbagu qui, malgré la fermeture de tous les médias privés et la fuite de ses confrères à l’étranger, continue à assurer le droit à l’information à l’opinion burundaise et internationale sur la situation politico-sécuritaire du Burundi, un travail qui coïncide avec le 20ème anniversaire de son agence d’information en ligne.
Aux personnalités suivantes, le ministre de la sécurité publique, Alain Guillaume Bunyoni et le conseiller chargé de la communication à la présidence de la République, Willy Nyamitwe, pour avoir été de près ou de loin au chevet de Nkurunziza lors de la crise que traverse le Burundi depuis plus d’une année.
A la radio Isanganiro qui malgré les rumeurs persistantes qu’elle aurait basculé vers les mains du pouvoir et qu’aujourd’hui une large opinion est très convaincue qu’elle n’a pas changé de ligne éditoriale, continue à emboiter le pas au Journal Iwacu et l’agence en ligne Net Press dans sa mission de donner l’information utile pour le Burundi, en informant sur les différends défis qui gangrènent le Burundi pour que le pouvoir de Bujumbura puisse corriger.
Au directeur exécutif de parole et action pour le changement des mentalités Faustin Ndikumana, malgré qu’il y a eu des esprits qui informent qu’il aurait migré vers le parti de l’Aigle, ne mâche pas ses mots en disant que même si le pétrole coulait au même niveau que les rivières et les lacs du Burundi, que même si toutes les pierres et cailloux disséminés partout devenaient de l’or, si le niveau de corruption reste ce qu’il est aujourd’hui, le pays restera toujours pauvre. Il a fait un clin d’œil au gouvernement pour éradiquer ce fléau qui broie l’économie burundaise.
Aux enfants de feu l’ancien président de la République du Burundi, le colonel Jean-Baptiste Bagaza, pour la prospérité du Burundi du temps de son règne.
A Inamujandi à partir de sa localité natale Ndora, qui a combattu avec énergie l’invasion des colonisateurs au Burundi ce qu’on appelle en kirundi Abakoroni et les mêmes colonisateurs ont été combattus farouchement par ce pouvoir et ont fini par vider le Burundi.
Soulignons que d’autres noms pourraient être inspirés par nos lecteurs pour leur publication ultérieure.
Burundi - Politique
Got mit uns, le Dieu est dans nos murs, dixit un lecteur
Bujumbura, le 25 juin 2016 (Net Press). Apres le discours du président de la république Pierre Nkurunziza lors du récent congrès du parti au pouvoir tenu à Buye, disant que celui qui combat contre le président Nkurunziza mène un combat farouche contre le Dieu créateur de la terre est de l’univers.
Une large opinion très contente entretenue par la rédaction indique avoir accueilli avec entière satisfaction cette allocution avant de conclure que la mauvaise situation politico-sécuritaire qui endeuille le Burundi depuis une année va bientôt finir car le Dieu est dans nos murs, ce qu’on appelle en allemand Got mit uns, et lance un appel vibrant aux puissances occidentales de ne plus abandonner le Burundi car le Dieu est dans nos murs.