Bujumbura, le 28 juin 2016 (Net Press). Ce matin, un homme du nom de Ismail Nkunzimana, originaire de la province Kayanza, a été blessé au niveau des pieds par la police dans la zone de Ngagara, mairie de Bujumbura, à la rue communément appelée Buconyori. Il était en possession de quelques articles qu’il venait de voler dans les parages, selon toujours la police qui a interrogé cette personne. Il a dévoilé qu’il habite souvent dans les enceintes de l’école technique secondaire de Kamenge.
D’après toujours des informations en provenance du lieu du forfait, les policiers qui étaient à la poursuite des bandits – ils étaient au nombre de trois – leur a sommé l’ordre de s’arrêter, ce qu’ils n’ont pas fait. C’est ainsi que l’un des policiers a tiré, mais les deux autres ont pu s’enfuir car les policiers se sont concentrés sur celui qui venait de tomber.
C’est la deuxième fois qu’une personne tombe sous les coups de la police après celle de Musaga qui, selon des informations concordantes, a été tué par coups de poignards à la 2ème avenue et même à ce niveau, la police avait annoncé que la personne en question était un criminel et qu’elle avait une grenade au moment de son assassinat. Des populations de Musaga avaient cependant indiqué qu’il aurait été tué par des jeunes Imbonerakure.
Burundi – Sécurité
Deux personnes enlevées dans Gihanga
Bubanza, le 28 juin 2016 (Net Press). Deux personnes ont été enlevées dans la soirée d’hier au niveau de la buvette dénommée Saga Rukoko, dans la localité de Buringa de la commune Gihanga, province Bubanza. Selon des informations de l’administration de cette commune, parmi les personnes enlevées, il y avait un élève de la 10ème année, du nom de Bertrand Niyonkuru, un orphelin de l’orphelinat de Buringa.
Il aurait été appelé par un camarade de classe et celui-ci aurait pris la direction de la route Bujumbura – Rugombo de la province Cibitoke. Arrivé au niveau de ce bar, il a rencontré celui qui venait de l’appeler au téléphone et dans l’entre-temps, une voiture de vitres fumées et sans plaque les a embarqués vers une destination inconnue. Les proches parents de ces personnes et l’orphelinat de Buringa ne savent pas jusqu’à présent où se trouvent les leurs.
Burundi – Enseignement Supérieur
Renvoi des étudiants de la faculté des sciences et de l’ingénieur
Bujumbura, le 28 juin 2016 (Net Press). Il s’agit des étudiants des baccalauréats II et III de la faculté des sciences et de l’ingénieur de l’université du Burundi qui ont été frappés par une mesure rectorale d’annulation de l’année académique 2015 – 2016 pour cause d’incompréhension entre les deux parties au sujet de la programmation des activités académiques.
Selon ces étudiants, qui venaient par ailleurs de passer toute la semaine passée en grève, ils s’insurgent contre une programmation trop surchargée des horaires si bien qu’il est devenu impossible de préparer des examens en évaluation continue. Ils avaient posé cette question bien longtemps sans que les deux parties ne puissent s’entendre sur un calendrier consensuel des activités.
Cependant, du côté des professeurs tout comme du rectorat, notamment le doyen de la faculté sciences et ingénieur, l’on précise que les réclamations de ces étudiants ne sont pas du tout fondées. Des voix externes au conflit conseillent toutefois que les deux parties se penchent sur cette question pour trouver une solution car, annuler l’année académique n’arrange ni les étudiants, ni le rectorat, à moins que ce dernier ne veule révéler qu’il est à court des provisions pour ces étudiants, comme ce fut le cas pour le petit déjeuner.
Burundi – Agriculture
Le gouvernement doit revoir sa décision de limitation de commerce interprovincial
Bujumbura, le 28 juin 2016 (Net Press). C’est l’avis de Faustin Ndikumana, directeur exécutif de l’Ong locale Parcem. Il estime que quand il y a limitation du commerce interprovincial, par des gouverneurs, administrateurs ou policiers, il y a risque d’augmentation de la corruption et les produits deviennent plus chers et dans tout cela, c’est le contribuable qui paie les pots cassés.
Il y a cependant un ministère chargé de l’agriculture, qui a toutes les dispositions de gestion et de distribution des produits agricoles, tout comme des stratégies de production agricole, des mécanismes qui doivent se faire au niveau national et non au plus petit niveau. C’est pourquoi il demande que cette mesure soit revue dans l’intérêt des consommateurs des produits provenant de l’agriculture.
Burundi – Education
L’association « Ayons pitié de lui » s’exprime sur la situation actuelle des enfants
Bujumbura, le 28 juin 2016 (Net Press). Cette association locale qui vient d’œuvrer en faveur des enfants voici bientôt 14 ans exprime son regret à propos de la situation des enfants en général depuis l’annonce du troisième mandat de Pierre Nkurunziza que d’aucuns qualifient d’illégal, le 25 avril 2015.
En effet, selon Rénovat Nitunga, président de cette association, cette situation a créé une confusion dans presque tous les domaines de la vie nationale. Et dans pareilles circonstances, renchérit-il, ce sont souvent des enfants qui sont victimes. Pourtant, précise-t-il, la réaction des enfants est le résultat du comportement de la société en général.
Les enfants expriment ce qu’ils voient ou entendent autour d’eux, chez eux ou à l’école. En d’autres termes, poursuit l’association, ce à quoi l’on assiste aujourd’hui dans presque tout le pays (gribouillage de la photo du président de la République) est une conséquence de cette confusion créée dans tout le pays et surtout chez les enfants.
Maintenant que le pays se prépare à fêter les 54 ans de son anniversaire, cette association voudrait lancer un message au président actuel, Nkurunziza en lui demandant de penser à l’avenir de ce pays dont il est le seul comptable et gérant aujourd’hui, en ordonnant la libération sans condition de tous les enfants emprisonnés pour avoir gribouillé sa photo.
Comme la confusion créée par le troisième mandat qualifié par certains d’illégal n’épargne même pas les enfants, Rénovat Nitunga demande au chef de l’Etat d’engager un dialogue entre enfants, enseignants et parents pour trouver une solution à l’amiable à cette question. A titre d’exemple, le comité des parents et la direction de l’école peuvent faire l’inventaire des livres abîmés et il reviendrait aux auteurs de les remplacer mais sans devoir les emprisonner. Ce sera une voix de sortie pour le Burundi, surtout en matière de l’éducation.
Par ailleurs, les psychologues devraient procéder à l’écoute et à l’orientation de l’éducation dans toutes les écoles du pays car les éduqués, tout comme les éducateurs, sont tous des victimes de cette confusion.
Enfin, l’association « Ayons pitié de lui » encourage le président Nkurunziza à poursuivre le dialogue inclusif avec l’opposition autour de la facilitation de l’ancien président tanzanien Mkapa pour trouver une solution durable à la crise burundo-burundaise qui n’a que trop duré dans ce pays.
Burundi – Histoire
Il y a 102 ans, la Guerre mondiale I venait de se déclencher
Sarajevo, le 28 juin 2016 (Net Press). Cette ville qui se lit aujourd’hui « Sarayevo » ne l’a pas toujours été ainsi car dans les programmes d’Histoire que nous avons appris à l’école secondaire, on lisait ce mot avec J et non avec Y. Mais qu’à cela ne tienne, c’est une ville qui est la plus grande, voire la capitale de Bosnie-Herzégovine.
Elle est très bien connue dans l’histoire de l’humanité car, en date du 28 juin 2014, un terroriste serbe, Gravilo Princip, 19 ans, a assassiné l’héritier de l’empire austro-hongrois et son épouse. D’autres sources parlent cependant d’incident de Sarajevo car l’héritier de l’empire de l’Autriche – Hongrie, l’Archiduc François-Ferdinand de Habsbourg, en compagnie de son épouse, Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg, s’est senti humilié pour avoir été giflé par un Serbe en présence de sa femme.
Quoi qu’il en soit, c’est cet incident de Sarajevo qui va servir de prétexte au déclenchement d’une réaction armée et musclée à partir de laquelle verra le jour la première guerre mondiale. Cette grande guerre va s’étendre jusqu’en Afrique contre l’avis des Allemands qui arguaient qu’il serait mieux que la guerre reste en Europe pour ne pas montrer aux Africains que même les colonisateurs, qui se prenaient pour des « civilisateurs des Nègres », sont eux aussi barbares au regard des atrocités de la guerre.
Le Burundi ne sera pas épargné par cette folie humaine car, outre des Burundais qui y ont péri et d’autres déportés vers la Tanzanie, il y a même les grands concernés, les Allemands qui ont trouvé la mort dans ce pays et leurs tombes se trouvent dans la province de Cibitoke, où ce lieu est devenu en tout cynisme, un lieu de tourisme. Signalons enfin que l’Allemagne méprisait tellement les Noirs qu’elle entendait en fabriquer des savons.