Bujumbura, le 29 juin 2016 (Net Press). C’était dans la nuit d’hier, vers 2 heures du matin quand des voleurs ont fait irruption dans une maison sise au quartier Inss, de la zone Rohero, qui abrite des Sœurs « Annonciate ». Ils ont pu voler des téléphones portables dont la valeur oscille autour d’un million de nos francs. Selon des informations concordantes, l’un des voleurs a été appréhendé.
Dans la zone Buyenzi, un jeune homme, qui se faisait passer pour un commissaire, a tenté de voler lui aussi ce matin dans une maison située à la 4ème avenue de cette zone, mais il en a été empêché car il a été vite reconnu par des habitants de Buyenzi. Ce sont des gens qui volent et quand ils sont attrapés, ils menacent en disant que ce sont des Imbonerakure, qu’ils vont réagir de façon violente.
Burundi - Sécurité
Un Musaga tué par les siens
Bujumbura, le 29 juin 2016 (Net Press). Des informations dignes de foi recueillies par la rédaction ce matin du 29 juin 2016 ont indiqué que les enlèvements à grande échelle, les disparitions mystérieuses, les massacres perpétrés à l’encontre de la population de Musaga sont commandités par quelques sujets qui vivent dans ce Musaga et qui sont manipulés financièrement par le service secret burundais.
La même source affirme qu’il y’a des jeunes désœuvrés qui n’hésitent pas à livrer leur frères, parfois innocents, en contrepartie avec une somme dérisoire d’argent. D’autres ont participé dans les manifestations anti –troisième mandat de Pierre Nkurunziza et par peur d’être traqués par le service des renseignements, ont conclu un contrat de collaboration avec ce service dans le but de livrer leurs compagnons de lutte qui sont sur place. Ainsi, dans ces conditions, des tueries qui s’inscrivent dans le cadre du règlement de compte sont signalées presque dans tous les coins de Musaga.
La même opinion lance un appel vibrant au gouvernement de Bujumbura, en particulier le service national des renseignements, de ne plus procéder aux enlèvements massifs car une bonne partie des traqués sont innocents, ceux ayant participé à la lutte armée ou aux manifestations de l’année dernière, n’étant plus dans ce pays.
Burundi - Politique
Pour l’amour du ciel, Rwagasore serait mort pour une énième fois
Bujumbura, le 29 juin 2016 (Net Press). Nous sommes à la veille de la commémoration du 54ème anniversaire de l’accession à l’indépendance du Burundi et la rédaction en a profité pour s’entretenir ce mercredi le 29 juin 2016 avec une large opinion de la capitale qui affirme que le leader charismatique de l’indépendance du Burundi, le prince louis Rwagasore, serait ressuscité par le Seigneur Jésus –Christ pour être au chevet du peuple burundais meurtri par les divisions ethniques, régionales, qui hypothéquaient l’indépendance du Burundi avant d’être à son tour victime d’une crise cardiaque.
La même source indique que le prince Louis Rwagasore prêchait pour l’unité des Barundi autour du travail et de la prospérité. Après sa mort, des dissensions internes sur base ethnique, régionale n’ont pas tardé à surgir, débouchant aux éliminations physiques de ses compagnons hutus. La situation a dégénéré dans les années suivantes et l’on a assisté à des assassinats ciblés, en l’occurrence celui du premier ministre Pierre Ngendandumwe tué le 15 janvier 1965.
Pourtant, celui-ci avait été choisi par le père du prince défunt pour être au chevet du pays meurtri par les divisions ethniques et régionales et pour restaurer l’unité, le travail et la prospérité. Les plus croyants pourraient dire que le Seigneur Jésus –Christ avait vu en lui un Moise qui pourrait sauver le peuple d’Israël sous le joug de la tyrannie monstrueuse en Egypte vers l’Israël et à ressusciter l’image du prince Louis Rwagasore. Mais remarquant des différentes sortes de divisions la Nyakurization de son parti, la jeunesse révolutionnaire Rwagasore qui semait la terreur au sein de la population comme les imbonerakure le font aujourd’hui, les dictatures qui se sont succédé, Rwagasore n’aurait pas pu supporter serait tenté de repartir pour l’Eternité.
La même opinion lance un appel vibrant aux différents acteurs de la vie politique, surtout ceux de l’Uprona, de ne pas prendre avec légèreté le nom de cette formation politique et de suivre le bon exemple du leader de l’indépendance du Burundi, le prince Louis Rwagasore même si cela n’est pas aujourd’hui évident, le gros des Burundais étant intéressés par le profit personnel et immédiat, estimant qu’après eux, le déluge.
Burundi – Politique
Vers la fin de la lune de miel entre le Cndd-Fdd et le Fnl non reconnu ?
Bujumbura, le 29 juin 2016 (Net Press). C’est la grande question que l’on se pose ici à Bujumbura car, il n’y a pas une année, Agathon Rwasa entrait avec fracas à l’hémicycle de Kigobe, en date du 27 juillet 2015, contre l’avis de son principal allié, l’Uprona, lui aussi non reconnu par le ministère de l’intérieur.
Pour concrétiser l’amour ou une paix retrouvée entre le Cndd-Fdd au pouvoir et le Fnl ou mieux, une partie des Indépendants de l’Espoir, coalition entre les deux formations politiques non reconnues par le ministère de l’intérieur, Agathon Rwasa fut élevé au poste de premier vice-président de l’assemblée nationale par des voix du Cndd-Fdd, et ce, à une écrasante majorité, ce qui semblait déjà comme un piège que l’ancien maquisard n’a pas pressenti.
Quelques jours plus tard, Agathon Rwasa, comme les autres dignitaires du Cndd-Fdd, allait rencontrer la population avec des cadeaux en mains qui lui étaient offerts par le pouvoir en place. Malgré cela, il a continué à jouer l’opposant, notamment dans ses positions lors des discussions en assemblée nationale ou lors des rencontres avec des populations.
C’est ce comportement qui a poussé le Cndd-Fdd à changer d’avis et à se rendre compte que finalement, Agathon Rwasa était peu « recommandable », d’où il faut l’embêter et lui empêcher tout accès à la population. C’est dans ce contexte que de nos jours, plusieurs fidèles d’Agathon Rwasa sont arrêtés dans nombre de provinces du Burundi. Selon des informations proches de ce leader, ces arrestations sont opérées par des jeunes Imbonerakure et toutes ces mesures auraient été prises après la tournée d’Agathon Rwasa dans quelques provinces de l’intérieur du pays, notamment à Cibitoke et à Karuzi.
Burundi – Sécurité – Justice
Plusieurs personnes sous interrogatoire à Mwaro et à Bujumbura
Mwaro, le 29 juillet 2016 (Net Press). En dates des 26 et 27 juin derniers, des attentats contre des personnes ont été enregistrés dans les communes de Rusaka et de Ndava de la province de Mwaro. Ainsi, quatre personnes avaient trouvé la mort, parmi lesquelles, l’on peut compter deux enseignants.
L’on apprend que depuis, dix personnes ont été appréhendées par la police et qu’elles sont sous interrogatoire aussi bien à Mwaro qu’à Bujumbura. Il semble qu’il s’agit d’un réseau de malfaiteurs qui sont traqués par la police. Mais les habitants de Ndava indiquent que ces enseignants étaient des membres du Cndd-Fdd qui maltraitent les élèves pour avoir gribouillé la photo du président de la République.
Burundi – Salubrité
Quand des personnes deviennent subitement des « saletés »
Bujumbura, le 29 juin 2016 (Net Press). Il y a quelques jours, la population de Bujumbura, surtout les dames, avait félicité la police pour avoir dégagé la place qui se trouve derrière l’ancien marché central de Bujumbura, arguant que cet endroit servait d’abri aux voleurs de tout genre, surtout les pickpockets.
Ce matin, la même police a tourné son regard vers les mendiants, enfants comme vieilles dames, les handicapés et les personnes qui sont sans activités fixes dans la ville de Bujumbura. Ainsi, des policiers venus nombreux au milieu de la matinée ont investi tout le centre-ville où ils ont embarqué des centaines de gens, qui constituaient, selon l’expression même d’un policier sur terrain, « un embouteillage » pour la ville.
L’objectif de cette rafle était la réduction de la mendicité comme l’on a pu vérifier l’information. Mais cette solution risque d’être de courte durée car la police n’a pas où mettre toutes ces personnes appréhendées. Dans un premier temps, apprend-on de sources policières, elles ont été rassemblées autour du kiosque Brarudi situé tout près du parking des bus au centre-ville avant de les transférer dans le quartier Kabondo, dans une salle de la mairie de Bujumbura qui portait jadis le nom de « Montana ». Mais après, qu’est-ce que la police ou alors la mairie envisage de faire ?
Pour le moment, la rédaction n’a pas encore recueilli les points de vue des uns et des autres, surtout des mêmes dames qui s’étaient réjouie de la première mesure. Mais le premier constat est que malgré cette disposition de la mairie, il y avait toujours un grand nombre de personnes au centre-ville, en début d’après-midi, ce qui laisse croire que ces mendiants reviendront car ils se rendent où se trouvent des personnes susceptibles de donner une pièce de monnaie ou un billet.
Burundi – Commerce
Limitation du commerce interprovincial : problème de communication
Bujumbura, le 29 juin 2016 (Net Press). C’est une réaction d’un cadre du ministère de l’intérieur à nos confrères de la radio Isanganiro. En effet, le président de l’Ong locale Parcem avait indiqué que la mesure de limitation du commerce interprovincial risquait de causer plus de désordres que d’avantages, qu’il fallait à tout prix revoir la décision.
Au ministère de l’intérieur, l’on précise que cette décision ne concerne pas uniquement les provinces de Bubanza et de Gitega d’autant plus que tous les gouverneurs de provinces avaient participé à la réunion qui a abouti à cette disposition. En effet, explique-t-on, il s’agit de bien contrôler le mouvement des récoltes, mais surtout d’éviter l’exportation de la production en dehors des frontières nationales. Il faut donc que les autorités provinciales sachent la destination des récoltes.
Mais la préoccupation de la Parcem n’a pas été répondue par le ministère de l’intérieur car, selon Faustin Ndikumana, le commerce n’est pas une affaire de la police et de l’administration provinciale au moment où il y a un ministère au niveau national, celui de l’agriculture, qui en est chargé.
Burundi – Ouganda - Somalie
L’Ouganda retire ses troupes de l’Amisom avant la fin de 2017
Kampala, le 29 juin 2016 (Net Press). D’après les sources de nos confrères du journal londonien Reuters de ce mercredi le 29 juin 2016, l’Ouganda envisage retirer ses 20.000 hommes éparpillés en Somalie et en République Centrafricaine avant la fin 2017 sans donner de raison officielle.
Signalons que l’Ouganda avait déployé ses troupes en 2007 contre les islamistes Shebab qui semaient la terreur et la désolation dans la Corne de l’Afrique et ces derniers avaient lancé une attaque de grande envergure en 2010 à Kampala, tuant 76 personnes dans une vague de violences. Aux yeux des observateurs, cette attaque a été considérée comme une sanction des islamistes à l’Ouganda suite à sa participation dans des opérations de maintien de la paix en somalie.
Rectificatif
Dans nos dépêches d’hier, plus précisément sur celle portant sur l’Histoire, une erreur malencontreuse s’est glissée dans nos colonnes et indiquait que … [Sarajevo] est « très bien connue dans l’histoire de l’humanité car, en date du 28 juin 2014, un terroriste serbe, Gravilo Princip, 19 ans, a assassiné l’héritier de l’empire austro-hongrois et son épouse ». L’irréparable a été commis le 28 juin 1914 et non en 2014. La rédaction présente ses excuses à son aimable lectorat.