Bujumbura, le 4 juillet 2016 (Net Press). Les membres du parti présidentiel ont failli en venir aux mains dans le quartier Kibenga, de la zone de Kinindo ce samedi 2 juillet 2016, n’eût été l’intervention de la police qui a pu calmer le jeu. En effet, tout le monde cherche à se positionner en fonction de la nouvelle structure du Cndd-Fdd comme l’a si bien décrit la radio du monde.
Tout part d’un congrès extraordinaire de la formation politique au pouvoir qui s’est tenu à Ngozi le 18 juin 2016 et dont les principales conclusions ont été celles de changer l’organigramme du parti. Désormais, il n’y aura plus de président de ce parti, mais un secrétariat exécutif assisté par un cabinet et ce, sous la présidence du conseil des sages dirigé par Pierre Nkurunziza, président de la République.
Selon la Rfi, pour accéder aux échelons supérieurs, il faut d’abord être élu au niveau des sous-collines, les plus petites divisions administratives. Il y a donc tensions ici et là, surtout à Bujumbura, où les militants de ce pays affichent une rivalité sans précédent afin d’avoir la place au soleil. Signalons que cette formation politique s’est donné un délai de deux mois pour mettre en place les nouveaux textes réglementaires.
Burundi – RD Congo - Sécurité.
Encore des présences militaires burundais en Rdc
Kavimvira, le 4 juillet 2016 (Net Press). De sources concordantes mais sous couvert d’anonymat recueillies ce lundi le 4 juillet 2016, une imposante présence militaire burundaise se relocalise dans les environs de Kiliba Ondes en République démocratique du Congo, dans le but de traquer les éléments du Fnl du colonel Nzabampema.
Selon toujours les mêmes informations, la population de cette contrée a été prise de panique si bien qu’elle a commencé à fuir. Les mêmes informations parlaient cependant d’une autre présence de militaires burundais la semaine dernière mais qui auraient quitté cette région dans la nuit, de peur d’être aperçus par des populations civiles.
La rédaction a contacté à ce sujet le porte-parole de l’armée, le colonel Gaspard Baratuza. Il nie toute présence de troupes burundaises dans ce pays, précisant qu’il s’agit des rumeurs sans fondement et il en veut pour preuve que dans le cas de l’affirmative, cette information pourrait être livrée de la façon la plus officielle par le gouvernement congolais ou alors par les forces onusiennes chargées de maintien de la paix en République démocratique du Congo.
Burundi – Politique - Opinion
« Le pouvoir de Bujumbura va négocier avec qui ? », S’interroge un lecteur
Bujumbura, le 4 juillet 2016 (Net Press). Un lecteur de l’agence Net Press contacté ce lundi matin le 4 juillet 2016, s’interroge de savoir s’il y’aurait de l’opposition au Burundi. Au bout de sa réflexion, il a conclu que l’opposition burundaise s’est transformée en de simples spéculateurs et demandeurs des postes juteux à l’issue du dialogue inclusif qui se tiendra à Arusha, au Nord de la Tanzanie, du 9 au 12 juillet 2016.
La même source s’indigne du comportement inquiétant des membres de la plateforme de l’opposition burundaise Cnared, qui était un cadre d’action et de coordination des forces politiques et d’autres forces citoyennes opposées au 3ème mandat de Pierre Nkurunziza, qu’elles jugeaient illégal et illégitime.
Notre lecteur s’étonne du faut que le Cnared a viré vers l’opportunisme sur base du clientélisme, à la recherche des postes de responsabilités sans tenir compte du respect de l’équité, ce qui a comme conséquence le démembrement et la désintégration de cet organe. Ceci hypothèque évidemment, selon lui, la résolution de la crise politico-sécuritaire, humanitaire et diplomatique lors du dialogue inclusif d’Arusha.
Il ne comprend pas non plus comment les forces armées de l’opposition, si jamais elles existent réellement, comme le Fnl du colonel Nzabampema, le Red –Tabara et le Forebu, ne parviennent pas à s’unir pour le retour de l’Etat de droit au Burundi.
Cette opinion déplore les cas des jeunes qui ont été manipulés au cours de la contestation du 3ème mandat de Nkurunziza qui sont morts, portés disparus ou qui ont pris le large alors que les politiciens qui leur ont mandaté ces manifestations spéculent sur des postes leurs jetés par le gouvernement de Bujumbura. Il se demande alors avec qui le pouvoir va négocier dans ces échéances d’Arusha, d’où notre lecteur n’écarte pas la possibilité de voir le président Pierre Nkurunziza régner sur X mandats, à sa guise, avec des jérémiades de l’opposition qui n’en est pas une et qui ne l’empêcheront pas d’agir car, après tout, le président se dira que « les chiens aboient, la caravane passe ».
Burundi – Sécurité
Le 29ème rapport de la campagne Sos-Torture publié
Bujumbura, le 4 juillet 2016 (Net Press). Ce rapport couvre la période du 25 juin au 2 juillet 2016 et évoque, comme d’habitude, des arrestations arbitraires qui se poursuivent par ailleurs dans le pays. Pour ce rapport, au moins 37 personnes ont été arrêtées au cours de la semaine dernière dans plusieurs localités du pays. Il s’ajoute également des personnes interpellées dans le centre-ville de Bujumbura, notamment les mendiants et des vendeurs ambulants.
D’après le même rapport, au moins 7 personnes ont été assassinées au cours de la même période dans plusieurs localités, dont une famille de trois personnes dans la zone de Musaga. Enfin, le rapport évoque la situation carcérale globale au Burundi en cette fin de mois de juin où le constat est que la population dans les prisons s’est accrue en l’espace d’un mois et demi, passant de 8.559 à 8.831 détenus, dont plus de la moitié (5.091) sont en détention préventive.
Burundi - France-Nécrologie.
Pluies d’hommages après le décès de Michel Rocard
Paris, le 4 juillet 2016 (Net Press). L’ancien premier ministre français sous la présidence de François Mitterrand, Michel Rocard, est mort ce samedi le 2 juillet 2016 à 85 ans dans un hôpital parisien.
Depuis, les hommages des hautes personnalités françaises et du monde entier continuent d’affluer, saluant un politique d’exception, qui s’était notamment opposé à la guerre d’Algérie, grand architecte des accords de Matignon qui ont mis fin à des troubles en Nouvelle Calédonie et accorder le droit d’auto-détermination à ce territoire français du Pacifique.
Il avait instauré un revenu minimum pour des personnes sans ressources, et diverses personnalités françaises et africaines soulignent que la France vient de perdre un homme de cœur et de raison, a écrit le président algérien, Bouteflika, dans un message de condoléances adressé au président de la République française François Hollande, que l’Algérie vient de perdre un ami fidèle bourré de l’esprit d’humanité exceptionnel.
Un hommage national lui sera rendu ce jeudi le 7 juillet 2016 à l’hôtel des Invalides avant d’être incinéré dans la semaine à Paris. Ses cendres seront ultérieurement inhumés en septembre à Monticello, près de l’Ile Rousse, en Corse où sa dernière épouse Sylvie est originaire.