Genève, le 6 juillet 2016 (Net Press). Lors de la tenue d’une 32ème session du conseil des droits de l’homme des Nations Unies, une coalition des Ong’s dénommée Fiacat dont Acat-Burundi est membre, cette association et son président, Me Armel Niyongere, ont fait l’objet de critiques acerbes de la part de Willy Nyamitwe, conseiller principal chargé de la communication à la présidence de la République
Sur son compte Twitter, il a dénoncé des informations erronées et même mensongères dans les déclarations de la société civile lors de la présentation du rapport du haut-commissariat sur la situation des droits de l’homme au Burundi. Il a également reproché à cette déclaration, et aux rapports Sos/Torture, campagne initié par les défenseurs des droits de l’homme pour lutter contre l’impunité, de relever uniquement les crimes imputés à la jeunesse Imbonerakure. Enfin, l’association Acat-Burundi et Me Armel Niyongere sont pris taxés d’appartenir à l’opposition radicale, remettant ainsi en cause l’objectivité des informations qu’ils fournissent.
Trois associations à savoir la fédération internationale des associations chrétiennes de luttte contre la torture, Fiacat, le centre pour les droits civils et politiques, Ccpr et l’organisation mondiale contre la torture, Omct, répondent à l’ensemble de ces critiques en rappelant que les informations rapportées dans les déclarations du 29 juin 2016 ont été dûment vérifiées et corroborées par plusieurs associations burundaises et Ong.
En outre, poursuivent-elles, les rapports de la campagne Sos-Torture/Burundi dressent un état des lieux régulier des violations des droits de l’homme au Burundi, quels qu’en soient les auteurs, comme le montrent les cas d’attaques revendiquées par le mouvement rebel,les Red Tabara, par des groupes armés ou par des auteurs non-identifiés. Elles terminent en indiquant que l’Acat-Burundi est une Ong membre de la Fiacat et affiliée à son réseau. Elle a pour but de lutter pour l’abolition de la peine de mort et de la torture, et n’a aucune attache politique dans aucun pays. son président, Me Armel Niyongere est un défenseur des droits de l’homme dont la mission est uniquement de dénoncer ces violations des droits de l’homme devenues très fréquentes au Burundi.
Burundi – Circulation Routière
Lancement officiel du permis de conduire biométrique
Bujumbura, le 6 juillet 2016 (Net Press). C’est hier qu’il y a eu lancement officiel de la fabrication et de la vente du permis de conduite biométrique. Au niveau de la police de roulage, l’on fait savoir que le nouveau permis de conduire va coûter 100.000 Fbu et que ceux qui étaient en usage devront le rester jusqu’au 29 novembre 2016, date à laquelle tout chauffeur aura acheté son nouveau permis de conduire. Signalons que le prix officiel du permis de conduire était de 40.000 Fbu mais qu’en réalité, ceux qui achetaient ces permis en toute clandestinité – et ils étaient très nombreux – leur revenaient en réalité à 250.000 Fbu.
Avec ce permis inimitable, il sera facile de contrôler l’identité du chauffeur, les fautes ainsi que les pénalités qui y sont relatives et que pour avoir ce permis, il faudra d’abord passer un test. Ceux qui avaient des permis et qui veulent changer doivent impérativement se rendre à Bujumbura, lieu unique de délivrance de nouveaux permis de conduire.
Burundi – Rdc – Médias
Jed demande la libération d’Egide Mwemero
Kinshasa, le 6 juillet 2016 (Net Press). Journaliste en danger ou Jed, la principale organisation de défense des professionnels des médias en République démocratique du Congo, se dit préoccupée par l’arrestation prolongé d’Egide Mwemero, technicien de la radio publique africaine.
Ce journaliste a été arrêté d’abord à Uvira le 13 octobre 2015 puis incarcéré dans les cachots des services de renseignement de cette ville. Quelques mois plus tard, le 3 novembre 2015, il a été transféré dans la prison de Makala, à Kinshasa où il croupit voici bientôt 10 mois. Selon toujours Jed, les accusations portées contre Egide Mwemero changent selon les différents services.
L’on apprend cependant que son dossier a déjà quitté le service militaire pour aller au parquet de Kinshasa et tout le monde, y compris ses avocat-conseils, ont l’ultime espoir qu’il sortira de la prison car, selon toujours Jed, aucune accusation portée contre lui n’est fondée d’autant plus qu’Egide Mwemero n’est qu’un simple technicien de radio.
Burundi- Politique
Des esprits qui plaident l’implication de la jeunesse dans les pourparlers
Bujumbura, le 6 juillet 2016 (Net Press). La rédaction s’est entretenue ce matin du 6 juillet 2016 avec une large opinion constituée essentiellement de la jeunesse, qui demande au médiateur d’impliquer la jeunesse dans les prochains pourparlers qui se dérouleront en date du 12 au 14 juillet 2016.
La même source a indiqué que de l’indépendance du Burundi jusqu’à nos jours, la jeunesse a toujours été instrumentalisée par les politiques dans leurs ambitions d’accéder au pouvoir, en défendant leurs intérêts axés généralement sur des divisions ethniques. Il n’est pas rare qu’il y ait des morts suite à des troubles engendrés par les mêmes politiques qui fuient le pays en laissant les jeunes mourir, d’où des cadavres ici et là.
Ces jeunes disent qu’une fois invités, ils pourraient voir dans quelle mesure ils transcendent ces clivages ethniques et régionaux et ainsi planifier comment reconstruire ce beau, le Burundi exempté de troubles issus de ces barbaries que les hommes aujourd’hui au pouvoir veulent leur léguer.
Ces esprits soutiennent que l’on tienne compte des accords d’Arusha qui ont donné naissance à une nouvelle force de défense et de sécurité multicolore, à des institutions actuelles. Pour ces jeunes, Arusha I comme Arusha II sont faits par les mêmes visages qui ne cherchent pas forcément l’intérêt supérieur de la Nation. Au regard de ce qu’ils font et de ce qu’ils disent, ils ne cherchent que des postes juteux après avoir manipulé les fils et les filles de ce pays au lieu de défendre le peuple entier, gangréné par la pauvreté.
Burundi - Economie
Vers l’incohérence politique de l’Union européenne
Bruxelles, le 6 juillet 2016 (Net Press). Selon des sources sous couvert d’anonymat recueillies ce matin, la commission européenne est sur la voie d’un accord commercial avec Bujumbura. La commission internationale du parlement européen s’est réunie la semaine dernière et a donné le feu vert pour la signature d’un accord économique avec 5 pays de l’Afrique de l’est et centrale, dont le Burundi.
Selon la même information, ce texte devrait être ensuite présenté en septembre prochain au parlement européen pour son adoption, ce qui ne réjouit pas du tout les députés européens, en l’occurrence la député socialiste belge Marie Aréna qui s’y oppose à cause de la situation politico-sécuritaire, humanitaire et diplomatique déplorable et qu’elle qualifie d’un véritable problème d’incohérence politique.
Elle demande à la commission européenne de revoir ce partenariat commercial sur le Burundi avant d’affirmer qu’elle va influencer ses confrères européens de faire un blocage pour que ce partenariat ne puisse pas être adopté au mois de septembre. Elle s’indigne et s’interroger de savoir comment la commission veut faire le partenariat commercial avec un Etat sous le coup des sanctions européennes suite à la réélection contestée du président Nkurunziza et aux multiples violations des droits de la personne humaine par le pouvoir.
Interrogé par la même source, le porte-parole de la commission européenne dit que ce partenariat aidera au développement du Burundi, lié à l’accord de Cotonou signé en 2000 et il reconnait le droit de l’homme comme une composante essentielle des partenariats Europe –Afrique. Or, l’incohérence réside à ce qu’en mars dernier, une enquête avait conclu que Bujumbura fait la violation massive des droits de la personne humaine qui ont abouti à des sanctions économiques de la part l’Union européenne.
Burundi – Usa - Elections
Enfin l’un des rares dirigeants qui préparent son successeur
Washington, le 6 juillet 2016 (Net Press). Au moment où sous toutes les latitudes, spécialement en Afrique subsaharienne, les présidents en exercice constipent la constitution pour s’éterniser au pouvoir, l’un des rares dirigeants de ce monde, le président américain, Barack Hussein Obama, prépare son successeur, l’ex première dame de la maison Blanche et l’ancienne secrétaire d’état américain sous le premier mandat de Barack Obama.
Pour ceux qui écoutent la radio du monde, le président Barack Obama s’est joint ce mardi le 5 juillet 2016 aux amoureux de la candidate de la maison blanche Hilary Clinton pour inviter l’opinion américaine à vote en faveur d’Hilary Clinton qu’il qualifie de dame bourrée des qualités hors du commun