Bururi, le 9 juillet 2016 (Net Press). Une personne a été tuée et une autre blessée hier vers 17 heures dans cette commune par des policiers. Selon des informations en provenance de cette entité, ces personnes étaient dans un bar quand ils ont été fauchés par ces policiers. La population accuse ouvertement la police mais le gouverneur ne l’entend pas de cette oreille. Pour lui, ces personnes ont été tirées par des balles perdues des policiers qui poursuivaient un certain Janvier, qui se dit combattant et qui buvait dans le même cabaret.
A Rutovu, après la délibération des enseignants, ils se sont rendus dans un bar qui se trouve non loin de l’école ce vendredi soir. Quand ils sont rentrés, des hommes armés non identifiés ont tiré sur le directeur de ce lycée qui a trouvé la mort sur place.
Une autre information qui vient de nous parvenir, mais cette fois-ci à Muyinga, au Nord du pays, est la mort accidentelle du prénommé Omar, ancien joueur des équipes Vital’O, Inter Star et bien entendu de l’équipe nationale Intamba. Il travaillait pour le moment comme convoyeur d’un camion Ben dans cette province qui s’est renversé hier soir. Son chauffeur est à l’hôpital.
Pour les populations de Muyinga, des hommes qui ont été des ambassadeurs du pays en matière de sport devraient avoir un soutien du ministère ayant le sport dans ses attributions. Il est regrettable qu’une telle personne meure en convoyeur alors qu’il a joué un rôle très important pour le pays dans sa jeunesse.
Burundi - Pays –Bas – Politique
Un livre qui fait couler beaucoup d’encre autour du troisième mandat
Amsterdam, le 9 juillet 2016 (Net Press). Un livre relate une enquête sur les activités de Heineken en Afrique, écrit par le journaliste néerlandais Olivier van Beemer, fait couler beaucoup d’encre autour du troisième mandat de Pierre Nkurunziza au niveau planétaire.
Dans son ouvrage, Olivier van Beemer fait savoir que durant les dures épreuves que le Burundi a traversées, le Heineken, via la société de brassage Brarudi, a été au chevet de l’économie burundaise qui reste parmi les dernières du monde. Dans cet ouvrage, Olivier van Beemer mentionne des révélations époustouflantes que même l’opinion burundaise et internationale n’ose pas croire.
Elles indiquent que le conseiller principal chargé de la communication à la présidence de la république, Willy Nyamitwe, aurait révélé à ce journaliste néerlandais, « j’étais avec lui dans sa voiture en suivant le président Nkurunziza lors des travaux communautaire hebdomadaires, et Willy m’a dit qu’il est interdit au président Nkurunziza de briguer son troisième mandat, mais que son parti avait déjà imaginé une ruse pour lui permettre de rester au pouvoir. Comme le président n’avait pas été élu au suffrage universel en 2005, son premier mandat ne comptait pas et ainsi, il avait le droit de se présenter en 2015 ».
Répondant à la question d’un journaliste sous couvert d’anonymat qui veut savoir pourquoi cette révélation est truffée de confidentialité, ce professionnel des medias a fait savoir que le conseiller qui n’est pas non loin de ce métier savait quand on parle à un journaliste, si on veut dire des choses en off, on se met d’accord à l’avance.
Après cette confidence il s’est rendu compte qu’il lui a dit en secret avant de lui interdire de ne pas publier cela, continue la même source, mais les citoyens Burundais ont le droit de savoir. Dans son tweeter posté ce jeudi le 7 juillet 2016, Willy Nyamitwe a écrit que c’est rigolo, avant d’affirmer que cette personnalité lui reste inconnue, et qu’il faut en rire.
Burundi - Politique
« Ainsi vers une mort inopinée de la Cnared », dixit Tatien Sibomana
Bujumbura, le 9 juillet 2016 (Net Press). Le porte-parole de l’Uprona non reconnu par le pouvoir de Bujumbura, Tatien Sibomana estime que la plateforme de l’opposition burundaise en exil se dirige vers une mort inopinée.
Selon la même source, cette plate-forme n’a plus raison d’être car selon lui, la mise en place de cette plate-forme n’a pas été sous le consentement des comités exécutifs des formations politiques membres. En outre, il y a eu des spéculations pour accéder aux postes juteux, d’où la non-convergence des parti membres sur les conditions de participer aux prochains pourparlers
Burundi – Etats-Unis – Dialogue
Les Etats-Unis participeront au dialogue inter-burundais d’Arusha
Arusha, le 9 juillet 2016 (Net Press). C’est ce qu’a annoncé un communiqué de l’Etat, indiquant que le représentant spécial des Etats-Unis dans la région des grands lacs, Thomas Perriello, dans son périple presqu’entièrement africain entamé hier vendredi et qui le conduira successivement en République démocratique du Congo, en Tanzanie, en Angola, en Egypte et en France, en profitera pour participer au dialogue inter-burundais qui se tiendra du 12 au 14 juillet 2016.
Le communiqué précise que la participation de Thomas Perriello a pour objectif de soutenir le processus de résoudre les problèmes qui se posent au Burundi ainsi que le soutien au facilitateur Benjamin Mkapa, l’ancien président tanzanien. Selon toujours le même communiqué, Perriello insistera auprès de tous ceux qu’il rencontrera que le dialogue est la seule voie de ramener la paix au Burundi.
Pour le pays de l’Oncle Sam, le dialogue inclusif où toutes les parties au conflit seront autour d’une table de négociations et le respect des accords d’Arusha est la seule voie pour le rétablissement de la paix au Burundi.
Signalons que les Etats-Unis ont tout fait pour prévenir la crise politico-sécuritaire dans notre pays, allant jusqu’à inviter le président Pierre Nkurunziza à la Maison Blanche pour que son homologue Barack Obama lui parle de vive voix la meilleure façon d’éviter cette crise au Burundi. Malgré tout, le pays vit des moments difficiles et les Etats-Unis restent au chevet du Burundi.
Burundi – Commerce
Pénurie du sucre : incapacité de la Sosumo à produire le nécessaire ?
Bujumbura, le 9 juillet 2016 (Net Press). C’est l’une des hypothèses au regard de l’augmentation de la population, depuis la création de la Sosumo en 1988 jusqu’aujourd’hui. En effet, deux ministres, celui du commerce et son collègue chargé de l’intérieur ont répondu aux questions des sénateurs qui s’inquiétaient de la pénurie du sucre dans le pays alors que la société sucrière du Moso indique tout le temps que la production est bonne et que la quantité du sucre est suffisante.
Pour le ministre du commerce, quand cette société a commencé à produire le sucre, la population burundaise se comptait à 3.500.000 Fbu alors qu’aujourd’hui, la même population est estimée à 10 millions d’âmes. Cette hypothèse pourrait expliquer en partie la pénurie du sucre car la demande a fortement augmenté.
Il a mis un relief une autre éventualité de la vente du sucre dans les pays de l’étranger en toute clandestinité. Mais cette pratique date de très longtemps car sous le régime de Pierre Buyoya II, après son retour en 1996, cette vente illicite du sucre burundais était sur toutes les lèvres. Faut-il donc conclure que les gouvernements qui se sont succédé n’ont jamais pu arrêter des mesures pour juguler ce problème ?
Par ailleurs, le ministre du commerce n’a pas pointé du doigt les personnes qui vendent ce sucre. Faut-il comprendre qu’il ne les connaît pas dans un pays qui a une police et un service national des renseignements qui sont opérationnels ? Faut-il croire que ce sont des hommes très puissants qui ne peuvent pas être inquiétés par la police ? Autant de questions qui restent sans réponse car la réponse du ministre contient plus de confusions que d’éclaircissements sur ce sujet.
D’après le même ministre, il y a d’autres commerçants qui cachent ce produit pour le vendre à plus cher lors de la fabrication d’autres produits par la Sosumo. Pourtant, le ministère du commerce, tout comme celui de l’intérieur, ont des listes des commerçants qui vendent ce produit. De cette manière, les deux institutions ministérielles peuvent identifier rapidement ceux qui spéculent, ce à quoi le ministre de l’intérieur a répondu qu’il y aura bientôt une mise en place des équipes qui vont aider à combattre ce comportement.
Signalons enfin que dans plusieurs localités du pays et surtout de la capitale Bujumbura, le prix du sucre revient à entre 2000 et 3000 Fbu alors que le prix officiel est de 1900 Fbu le kilo. D’autres comme des boucheries conditionnent l’obtention du sucre par l’achat de la viande et cela, aux seules connaissances, ce qui semble tout de même insupportable.