Bujumbura, le 13 juillet 2016 (Net Press). Elle s’appelait Hafsa Mossi, une femme d’une cinquantaine d’années, d’un calme olympien, courageuse, infatigable, omniprésente, sage, que sais-je encore sur elle ?, qui vient de disparaître de façon inopinée ce mercredi 13 juillet 2016 peu après 10 heures dans Mutanga Nord, tout près de son domicile.
Hafsa Mossi ne croyait pas qu’elle était piégée quand soudain, elle a senti que sa voiture venait d’être cognée par une voiture Ti de vitres fumées, avec deux occupants non identifiés jusqu’à présent. Comme tout chauffeur, elle a eu le réflexe de sortir de sa voiture pour constater les dégâts et c’est là où ses bourreaux ont tiré sur elle à bout portant, ne laissant aucune chance de survie à la pauvre dame.
Cette femme de grande valeur aussi bien intrinsèque qu’externe a connu cependant un parcours glorieux tout au long de sa carrière sur terre. En effet, elle a tout été, elle a tout tenté et tout réussi car dans un premier temps, elle a embrassé le métier de journaliste à la radio nationale où elle prestait dans le service du Kiswahili avant de travailler pour les stations étrangères comme la Bbc et la radio allemande Deutsche Welle après ses études.
Politiquement, elle a opté pour faire partie de la formation politique Cndd-Fdd qui a gagné les élections depuis 2005 et c’est à cette époque qu’Hafsa Mossi a su démontrer sa valeur réelle. Elle a occupé le poste de ministre ayant l’information dans ses attributions, un ministère qu’elle a dirigé à la satisfaction de tous ses confrères et consœurs. Elle changea de ministère quelques années plus tard pour piloter le tout nouveau ministère à la présidence chargé de l’intégration à la communauté est-africaine sans du tout laisser de côté ses confrères.
Femme de consensus, aussi bien au parti Cndd-Fdd, au niveau national et de la région, elle a occupé le poste de députée représentant le Burundi à l’Eala (East african law assembly) ou assemblée de l’Eac. Elle a toujours donné des conseils à tout le monde si bien qu’elle faisait partie des personnes très écoutées au Cndd-Fdd. D’ailleurs sur son compte Twitter, le président de la République a déjà condamné une barbarie sans nom, avant de préciser que la mort de cette dame est une grande perte pour le pays.
Effectivement, que ce soit pour sa famille biologique, pour sa famille des professionnels des médias, pour celle des députés de l’East african community et pour sa famille de Burundais tout court, la mort de Hafsa Mossi est une grande perte car elle s’était érigée en monument national.
Selon les différentes réactions que la rédaction a enregistrées, tout le monde voudrait que les enquêtes, si jamais elles ont commencé, aboutissent pour qu’au moins une fois, le Burundi puisse connaître l’identité des bourreaux de son ambassadrice et qu’elle soit portée à la connaissance de l’opinion publique, mais surtout de la justice pour un « plus jamais ça ».
Burundi – Tanzanie – Dialogue
Et si la Tanzanie était un pays qui ne se laisse pas faire !
Arusha, le 13 juillet 2016 (Net Press). Dans l’après-midi de ce mardi, la délégation gouvernementale a demandé à ce que le président de l’Acat-Burundi, Me Armel Niyongere, soit arrêté et traduit devant les juridictions burundaises car il est recherché par la justice de son pays le Burundi. C’est dans ce contexte qu’un groupe de policiers tanzaniens se sont rendus à l’hôtel où se trouve le président de l’Acat Burundi mais cette intention a été vite abandonnée.
Ceci rappelle l’année 2012 quand la police burundaise avait demandé à celle de la Tanzanie d’interpeller l’opposant Alexis Sinduhije et de le transférer au Burundi. Même le procureur de la République en mairie de Bujumbura avait fait le déplacement de Dar-es-Salaam pour « cueillir » la proie mais contre toute attente, Sinduhije avait été renvoyé d’où il était venu, c’est-à-dire en Ouganda.
Pour revenir sur le dialogue, c’est toujours la confusion à Arusha car la facilitation a un langage sibyllin autour des invitations. En effet, au moment où le président de l’Acat a son badge qui porte le numéro 063, la médiation indique qu’il n’a pas été invité et que pour le cas de Pacifique Nininahazwe, il l’avait été par erreur.
Quant aux négociations, elles n’ont pas eu lieu mais le facilitateur continue d’entretenir des groupes séparément avant de se rendre au Rwanda. Pour une certaine opinion qui se trouve en Tanzanie, l’heure de la neutralité a sonné pour le facilitateur car il commence à tergiverser face à la colère de Bujumbura.
Burundi - Politique
Des polémiques autour de la démocratie à la burundaise
Bujumbura, le 13 juillet 2016 (Net Press). Une large opinion contactée ce mercredi le 13 juillet 2016, dit qu’il y a des polémiques autour du vrai visage de la démocratie burundaise. La même source ne comprend pas du tout qu’un arsenal des mouvements armés nés autour des années 1980 tel que le Palipehutu-Fnl, le Frolina, le Cndd qui a évoluer au Cndd-Fdd ainsi qui les mouvements non-armés a l’instar du Frodebu qui a été disloqué en lambeaux comme le Frodebu nyakuri, nyakurizé, à l’exponentiel, le Radebu, qui se sont levés comme un seul homme pour prôner l’implantation de la démocratie étouffée dans l’œuf en 1993, dans un pays qui a été longuement sous le joug d’un pouvoir monopartite, une armée monocolore unie comme un seul homme, les accords d’Arusha qui les a remis sur la rails de la continuité de la démocratie qui a refait surface de 2005-2010, il y ait parmi les mêmes personnalités celles qui ont maudit la main qui les a béni, en essayant de constiper la constitution et le sentiment de négativisme des accords d’Arusha pour s’éterniser au pouvoir comme du temps du monopartisme de 1962-1993, des polémiques ne manquent pas, poursuit cette opinion.
Il est impensable que le Dr Jean Minani, Léonce Ngendakumana, Pie Ntavyohanyuma, Pancrace Cimpaye, Gervais Rufyikiri, Leonard Nyangoma et Agathon Rwasa se regardent en chiens de faïence avec les démocraties de Bujumbura lors des dialogues d’Arusha II, des polémiques ne manquent pas sous ce ciel bleu du Burundi, conclut cette opinion.
Burundi - Société
Malgré tout, les amours existent bel et bien au Burundi
Bujumbura, le 13 juillet 2016 (Net Press). Demain dès l’aube, je partirai à l’heure où blanchit la campagne, je partirai, vois-tu, je sais que tu m’attendes. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps, je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir dehors, sans entendre aucun bruit, seul inconnu, le dos courbé, les mains croisées, triste. Le jour pour moi sera comme la nuit, vraiment je ne puis demeurer loin de toi, dixit Victor Hugo, choqué par la disparition mystérieuse de sa fille Léopoldine dans la mer, toujours au requiem de sa fille bien aimée, au bord de la mer.
D’après des sources dignes de foi, un autre scenario à la Victor Hugo s’est observé à Gihanga. Dès l’aube où une jeune veuve, très bien habillée quitte quotidiennement à pied son domicile situé à Gihanga pour aller se recueillir auprès de la tombe de son mari à Mpanda. L’un des habitants de Buringa indique que malgré tout, les amours existent bel et bien au Burundi. « Imaginez, j’ai une femme qui m’aime bien. Quand je rentre dans tous mes états, de bon humeur, elle m’accueille à bras ouverts avant de m’enlever les chaussures et m’ouvre la bouche avant d’y mettre quelque cuillère de nourriture, prête à me faire prendre douche malgré mes résistances farouches avant de me faire coucher comme mes enfants pour ne pas me déranger à l’aube. Vraiment il n’est jamais venu au cabaret pour me faire rentrer et je doute qu’elle sera toujours à mon chevet sur ma tombe avant de conclure que les cimetières ne manquent pas aux environs de Buringa à l’instar de cette veuve de Gihanga. Depuis son existence, il n’a cessé d’assister à ce scenario ».
Burundi – Usa - Elections
Bernie Sanders apporte son soutien à Hillary Clinton
Washington, le 13 juillet 2016 (Net Press). Lors d’un meeting commun à Portsmouth de ce mardi le 12 juillet 2016, le sénateur de Vermont, Bernie Sanders, emboîte le pas au président Barack Obama afin de s’unir comme un seul homme pour que l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton gagne les élections de novembre prochain.
Au cours de ce meeting commun, Bernie Sanders, 74 ans, n’a pas hésité à dire à Hillary Clinton qu’il avait gagné les primaires, une réalité que le sénateur de Vermont n’avait pas jamais dite en public.