Bujumbura, le 15 juillet 2016 (Net Press). Deux personnes, dont un homme et une enfant, ont été tuées dans la soirée d’hier dans la zone de Gihosha. D’après des informations recueillies sur place, l’homme en question était ciblé car ses bourreaux sont entrés dans une maison située dans cette zone et à la vue de celui-ci, ils ont tiré directement sur lui avec un pistolet, une attaque qui a emporté également une jeune fille d’une dizaine d’années qui se faisait tondre à côté de la victime.
Les populations de la place indiquent que cette personne était un étranger mais qu’elles ne savent pas comment elle est parvenue jusqu’à cet endroit. D’autres informations ont précisé qu’il s’agissait d’un Rwandais qui habitait dans l’une des chambrettes de cette maison. Six personnes habitant cette parcelle ont été arrêtées pour des raisons d’enquête.
A l’intérieur du pays, juste dans la province de Cibitoke, dans la commune de Buganda, des tirs nourris ont été entendus hier dans la nuit vers 2 heures du matin. Selon des informations concordantes, il s’agissait de bandits armés qui dévalisaient des ménages de l’endroit. La police est vite intervenue et trois d’entre eux ont été attrapés, une occasion donnée à la police de récupérer le gros de ce qui venait d’être volé. Il s’agirait d’un réseau de bandits qui opèrent dans cette province et selon nos sources d’informations, la police serait sur leur piste.
Burundi – France – Révolution
Une fête nationale troublée par un national d’origine tunisienne
Nice, le 15 juillet 2016 (Net Press). Le 14 juillet est une fête nationale française qui coïncide avec la libération du peuple « prolétaire » de la France menacé par la dictature des différentes monarchies qui se sont succédé en France. Il fallait donc une révolution pour que tout cela prenne fin, ce qui a fait beaucoup de sacrifices en vies humaines si bien que l’année 1789 est une date très importante dans la vie de l’Hexagone et que ses ressortissants tiennent à tout prix à léguer à la postérité.
Une fête nationale organisée avec sobriété en France
D’après des informations en provenance de la capitale française, la fête du 14 juillet cette année a été organisée avec moins de fastes par rapport aux années antérieures. Sans que l’on n’entre dans les détails de cette organisation, l’on saura cependant que cette fête a été dédiée à la jeunesse française.
Coïncidence sans doute du 14 juillet, quelque chose de terrible, une attaque terroriste, était en train de se préparer dans la commune de Nice, située au Sud-Est de la France, dans la préfecture du département des Alpes-Maritimes et deuxième ville de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur derrière Marseille.
En effet, un camion blanc de 19 tonnes a foncé sur la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais pour le feu d’artifice jeudi soir, peu après 22h30, faisant 84 morts et plus de 18 blessés, selon un bilan provisoire. Le chauffeur de ce camion était une Français d’origine tunisienne de 31 ans et qui vit à Nice depuis longtemps. D’après des témoignages sur place, le chauffeur aurait lui-même tiré sur les foules avant d’être tué à son tour par la police. C’était la panique hier et les gens couraient çà et là, ne sachant pas quoi faire devant une telle catastrophe.
Une fête nationale intéressante plus au Burundi qu’à Nice
Dans notre pays, l’ambassadeur de France au Burundi avait également invité des centaines de gens à sa résidence à l’occasion de la fête du 14 juillet. Dans son discours de circonstance, il l’a commencé avec un peu d’humour en indiquant que la France dispose de belles choses à commencer par le fait d’être vice-championne de l’Euro 2016. Il a parlé de l’économie de son pays qui est la 6ème dans le monde, la 3ème en Europe, du tourisme où la France accueille chaque année des visiteurs dont l’effectif est plus important que la population française.
Parlant du Burundi, il a informé la population présente que c’est sa dernière fête nationale au Burundi car son mandat prend bientôt fin. Cependant, il a indiqué qu’il va partir avec un sentiment mitigé d’autant plus qu’il y a eu recul de la liberté et de la démocratie dans ce pays. Il a demandé à l’assistance d’observer une minute de silence en mémoire de l’honorable Hafsa Mossi qui avait été tuée la veille ainsi que celle de toutes les victimes des violences qui viennent de durer plus d’une année.
Il a indiqué que pour résoudre les différentes crises, il ne faut pas recourir à la violence et qu’il avait lui-même entendu quelques Burundais lui dire que les Accords d’Arusha ont été d’une grande utilité dans ce pays. Sinon, a-t-il fait savoir, devant la crise burundaise, la France n’a pas été indifférente et il a cité plusieurs réalisations de son pays dans cette période de crise au Burundi.
De son côté, l’assistant du ministre des relations extérieures, Me Thomas Barankitse, a félicité la France et les Français pour cette fête nationale et a supplié que le Burundi ne soit pas abandonné par la communauté internationale parce qu’il a des difficultés.
Dans la cour, la bière était abondante et l’ambiance était celle de la fête et tout a bien marché même si l’on n’a pas eu droit au feu d’artifice.
Burundi – Justice
Des sanctions lourdes contre le magistrat de Kirundo
Ngozi, le 15 juillet 2016 (Net Press). Il s’appelle Ildephonse Nsanganiyumwami, il était jusque peu magistrat au tribunal de grande instance de Kirundo. Il a été dernièrement arrêté, accusé de diffusion des tracts qui contiennent une photo du président de la République. Aussitôt arrêté à Kirundo, il a vite été transféré dans la prison de Ngozi.
Présenté devant le juge, il avait nié les faits, mais le ministère public avait proposé pour lui une peine de cinq ans de servitude pénale principale et une amende de 100.000 francs burundais. La cour s’est prononcée et le magistrat sera puni d’une servitude pénale de 3 ans et d’une amende de 100.000 Fbu. Son avocat a indiqué qu’il réfléchit sur la suite à donner à cette condamnation