Bujumbura, le 21 juillet 2016 (Net Press). Une personne du non de Placide Niragira a été arrêtée hier dans la zone de Nyakabiga II, 13ème avenue. Les siens se lamentent que jusqu’à présent, ils ne savent pas où il est.
Dans la zone Buringa de la commune Gihanga, trois personnes ont été arrêtées chez elles dans la soirée de ce mercredi, accusées par les forces de l’ordre de détenir du matériel de communication normalement dévolu aux forces de l’ordre et de sécurité. Elles ont été conduites au commissariat de Bubanza où elles ont été encore écoutées ce jeudi. Signalons que le weekend dernier, la police avait procédé à une fouille-perquisition dans ce secteur. Rien de compromettant n’avait été trouvé.
Burundi - Administration
Remplacement imminent des cahiers de ménages
Bujumbura, le 21 juillet 2016 (Net Press). La mairie de Bujumbura vient de mettre en place un nouveau cahier de ménage qui coûtera 2.000 Fbu en remplacement des cahiers qui existaient déjà et qui avaient été exigés par la même mairie, sans toutefois en préciser l’usage. Pour le moment, le premier magistrat de la capitale indique que les anciens cahiers étaient mal tenus. Les nouveaux cahiers auront des couleurs différentes selon les communes et contiendront toutes les données dont l’administration a besoin.
Cette information, qui ressemblait dans un premier temps à de la rumeur, a été confirmée par Freddy Mbonimpa, maire de la ville de Bujumbura qui a précisé que ces cahiers doivent avoir été achetés au mois d’août au plus tard, sans quoi l’on sera considéré comme un insurgé, une logique somme toute de la crise politico-sécuritaire qui sévit au Burundi depuis plus d’une année.
Les populations citadines semblent être très mécontentes car elles sont obligées de donner de l’argent sans qu’elles sachent ce que les pouvoirs publics en font. Elles rappellent l’augmentation exponentielle du prix du passeport et d’autres documents de voyage, du permis de conduire ainsi que des frais pour accéder à ceci ou cela du service de l’administration.
Burundi - Opinion
Où va finalement ce pays ? S’interroge une certaine opinion
Bujumbura, le 21 juillet 2016 (Net Press). Une opinion se lamente qu’une hécatombe attend paisiblement le Burundi. Pour celle-ci, suite à la crise politico-sécuritaire que traverse le Burundi depuis une année, des lamentations venues de tous les coins ne tarissent pas, des enquêtes non concluantes sur les assassinats des hautes personnalités en l’occurrence la députée Hafsa Mossi, tuée il y’a une semaine, du général de Brigade Athanase Kararuza ainsi que d’autres grandes figures comme le lieutenant général Adolphe Nshimirimana, le colonel Jean Bikomagu, etc.
Les inflations sont vertigineuses, des cas d’abandons scolaires très élevés d’élèves gravitant autour de 115.193 selon les enquêtes menées par l’association engagée dans le domaine de l’enfance, Fenadeb, des négociations qui n’aboutissent pas, une pauvreté extrême qui frappe des filles et garçons, leur empêchant de préparer leur avenir, des filles vendues dans les monarchies pétrodollars à l’insu du corps de la défense et de sécurité.
La même opinion parle des hausses généralisées des prix des produits depremière nécessité, de l’isolement diplomatique, de la non-exploitation de la manne du ciel, le lac Tanganyika, pour y jeter des déchets et des cadavres, des divisions sur base ethnique et régionale des corps de défense et de sécurité, des institutions de microfinance et des banques qui spéculent sur les économies qui n’existent plus, des vendeuses de légumes et pagnes qui sont toujours inquiétés sans oublier des criminels qui se la coulent douce. Finalement, où va le Burundi ? Cette opinion voudrait que chaque lecteur tente une réponse.
Burundi - Politique
Une initiative qui encourage de résoudre les différends par le dialogue
Bujumbura, le 21 juillet 2016 (Net Press). L’initiative et changement « Tugendereubuntu », une organisation de la société civile burundaise ayant comme objectif la promotion des valeurs morales, fondement de toute société démocratique en passant par le dialogue politique, la résolution pacifique des conflits et l’accompagnement des processus électoraux afin qu’il débouche sur des élections libres, transparentes, paisibles et acceptées par tous, vient d’organiser un débat de deux jours a l’intention des représentants des partis politiques, des confessions religieuses, de la société civile et des medias sous le thème intitulé « l’image qui me fait peur ».
Selon le vice-président de cette organisation, Pie Ntiyankundiye, suite à la situation politico-sécuritaire qui prévaut au Burundi, un sentiment de peur est implanté presque dans toutes les couches de la population, ce qui incite une méfiance mutuelle. Pour Pie Ntiyankundiye, un cadre d’échange et de dialogue peut contribuer largement à la résolution des différends et il invite les participants à ce débat de porter des recommandations dans le sens d’améliorer les relations sociales et communautaires lors des crises sociopolitiques que traverse notre chère patrie.
Burundi – Belgique – Indépendance
Fête nationale de la Belgique
Bruxelles, le 21 juillet 2016 (Net Press). C’est aujourd’hui que la Belgique fête ses 186 ans d’indépendance acquise en 1830 contre les Pays Bas. C’est la date où les Belges doivent chanter la Brabançonne et prendre de la bière pour savourer cette date mémorable dans l’histoire de ce royaume.
Dans notre pays, cette fête n’a pas eu lieu comme cela se faisait chaque année et l’on doit dire que cela a été dû par la crise politico-sécuritaire qui s’observe dans ce pays. L’on rappellera que la Belgique, tout comme le Rwanda, passent des moments de tension avec Bujumbura qui les accusent de tous les maux dont souffre Bujumbura. L’on rappellera également que l’ambassadeur de ce royaume au Burundi, Marc Gedopt, a été désigné persona non grata par Bujumbura avant de plier bagage.
A l’heure actuelle, les choses ne sont pas au redressement de la tendance car Bruxelles étant la capitale de l’Union européenne, elle est perçue comme l’origine de la suspension des aides décidée par toute l’union, une situation qui devient de plus en plus perceptible sur place à Bujumbura, en témoigne la rareté des devises dans notre pays, la carence des produits de première nécessité dont les médicaments surtout, ce qui crée la panique dans l’opinion.
Burundi – Turquie - Sécurité
Du coup d’état militaire au coup d’état civil
Ankara, le 21 juillet 2016 (Net Press). Moins d’une semaine après la tentative de coup d’Etat en Turquie, le président turc Tayyip Erdogan a décidé ce mercredi le 20 juillet 2016 d’instaurer l’Etat d’urgence mêlée des arrestations, des suspensions, des limogeages qui touchent plus de 60.000 personnes dans le pays dans le but de traquer d’autres personnes impliquées dans la tentative de ce coup d’Etat.
La presse turque est profondément divisée en deux camps, les uns parlent de l’Etat d’urgence pour la démocratie, au moment où les autres parlent de l’Etat d’urgence pour l’enfer.