Bujumbura, le 23 juillet 2016 (Net Press). Une large opinion a été surprise par la déclaration du porte–parole de la police nationale, Pierre Nkurikiye, ce vendredi le 22 juillet 2016, pointant du doigt le Rwanda comme un pays qui serait derrière l’assassinat de la députée de l’Eala, l’honorable Hafsa Mossi.
Pour cette opinion, la victime était l’un des rares dirigeants burundais qui se rendaient régulièrement au Rwanda pour être au chevet des réfugiés burundais localisés à Mahama. Des témoignages concordants indiquent qu’a la vue de la vie précaire dans laquelle vivent les refugiés, elle a pleurée avant de donner quelques sous à quelques enfants réfugiés. Depuis cette période, elle était vivement inquiétée pour sa sécurité car quelques durs ne comprenaient pas comment elle pouvait rendre visite aux chiens galeux.
La même source s’interroge sur l’intérêt qu’aurait le Rwanda de tirer sur une Burundaise qui a eu l’audace de rendre visite à ses compatriotes réfugiés. Des critiques indiquent qu’il s’agit d’une manœuvre dilatoire pour fausser les enquêtes réclamées par la communauté internationale, en l’occurrence le parlement de la communauté est africaine au cour de son recueillement de ses confrères ce jeudi le 21 juillet 2016, les larmes aux yeux, réclamant la mise en lumière de cet assassinat.
Signalons que la même déclaration indiquait que malgré cette arrestation des trois personnes, les enquêtes étaient toujours en cours. Cependant, d’après toujours cette source d’information, ces personnes ont été arrêtées au moment où elles préparaient un autre attentat contre un conseiller à la présidence de la république.
Signalons enfin que les députés de l’Eala, très affectés par l’assassinat de Mme Hafsa Mossi, se sont sentis culpabilisés de ne rien faire pour les Burundais, prétextant la souveraineté de ce pays. Ils ont recommandé qu’il y ait un contingent pour sécuriser la population burundaise, une idée qui n’est pas du tout nouvelle mais qui n’est jamais mise en œuvre car Bujumbura ne veut pas en entendre parler.
Burundi – Education
Double langage à l’assemblée nationale sur le gribouillage de la photo du président
Bujumbura, le 23 juillet 2016 (Net Press). Une commission justice et droits de la personne humaine à l’assemblée nationale a mené une enquête sur le gribouillage de la photo du président de la République par des adolescents de l’école secondaire et ont constaté qu’on ne pouvait pas déterminer avec précision quand ces livres ont été abîmés.
Ainsi, la recommandation a recommandé le pardon à ces élèves tout en suggérant que les livres soient multipliés pour que chaque enfant ait son manuel pour des raisons de responsabilité. Ils ont recommandé également la multiplication des salles qui permettrait de réduire les effectifs des élèves dans les classes pour un meilleur encadrement.
Mais au niveau de la plénière, l’assemblée nationale a indiqué qu’elle partage l’avis avec le gouvernement en ce qui concerne le gribouillage de la photo du président. Cette position ne rencontre pas l’assentiment de tout le monde car parmi les critiques, il y en a qui suggèrent que la photo soit retirée de ces manuels scolaires et de cette manière, les élèves n’auront plus à abîmer quoi que ce soit.
Burundi - Etats-Unis – Diplomatie
Fin de mission de l’ambassadeur des Etats-Unis au Burundi
Bujumbura, le 23 juillet 2016 (Net Press). L’ambassadeur des Etats-Unis au Burundi, Mme Dawn Liberi, vient de terminer sa mission diplomatique de 3ans et demie dans notre pays. Elle devrait quitter ce pays le lundi 25 juillet 2016 à destination de son pays et son successeur se présentera au mois d’août de cette année.
Mme Dawn Liberi est perçue par une certaine opinion burundaise comme une personne aux talents intarissables, dynamique, infatigable et d’une intelligence sans précédent. Au cours de son séjour dans ce pays, elle a rencontré tout le monde, politiciens, religieux, journalistes, jeunes, des humanitaires – l’on se souvient qu’elle a primé la patronne de l’Ong « Bon Geste », Mme Christine Ntahe – et tout ce monde a trouvé en elle une conseillère privée et gratuite.
Lorsqu’elle est arrivée en 2013, le Burundi était cite comme un bon exemple dans la plupart des pays africains mais au moment où elle part, le Burundi connaît l’isolement de la communauté internationale suite à la crise politico-sécuritaire qu’il vit depuis plus d’une année.
Burundi – Usa - Economie
Une ambassade burundaise sans lumière ni eau
New York, le 23 juillet 2016 (Net Press). Des sources concordantes proches des milieux diplomatiques et sous couvert d’anonymat indiquent que le siège de l’ambassade du Burundi à l’Onu est privé de l’eau et de l’électricité suite aux arriérés des loyers. La même source indique que ce scenario risque de contaminer les autres ambassades, dont celle du Rwanda car le gouvernement burundais paye tardivement ou ne paye plus les loyers.
La même source indique que les Américains sont des capitalistes et ne comprennent pas comment on peut ne pas payer mais que sinon, cette réalité s’observe dans plusieurs ambassades et de plusieurs Etats africains.
Burundi – Rdc - Politique
Impuissance de l’Onu ou manque de coopération ?
Kinshasa, le 23 juillet 2016 (Net Press). Lors de son périple de 4 jours en République démocratique du Congo, le haut-commissaire des Nations-unies aux droits de l’homme, Zed Ra’ad Al Hussein, a évoqué la situation alarmante du Burundi depuis la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.
Cet activiste des droits de la personne humaine a indiqué que l’Onu regrette fermement le manque de coopération des autorités burundaises sur les sujets qui brûlent, notamment la libération des prisonniers politiques, la séquestration des medias indépendants ainsi que l’organisation des assises inclusives.
Une large opinion contactée a cet effet affirme que l’Onu reste impuissante dans la résolution de la crise burundaise en se contentant des déclarations sans effets et de nature à ne pas pousser Bujumbura à changer d’avis.